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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le chapitre Dixième de Murena s'intitule « le Banquet. » C'est un épisode charnière en ce sens ou c'est le tout premier tome écrit et illustré sans le regretté Philippe Delaby. Ce n'était pas une mince affaire pour le dessinateur italien Théo Caneschi, que celui de prendre la relève d'un tel illustrateur, présent depuis les débuts. Sans retrouver pleinement la magie des dessins de Delaby, Théo ne démérite pas, loin s'en faut. Jean Dufaux rend un vibrant hommage en préface à Philippe Delaby, son ami. Mais l'aventure continue et ce dixième tome de nous plonger dans un banquet (d'où cette couverture pour le moins originale et décalé avec une tête de porc). Lucius Murena à la sortie de cette fête, où il a pu échanger avec Néron sur les accusations portées contre les chrétiens, injustement accusés de l'incendie de Rome, se fait violemment agressé. Il est laissé pour mort et recueilli par la soeur de Pison, Lemuria, qui le soigne, mais surtout le drogue afin de l'avoir sous sa coupe pour assouvir ses jeux sexuels. Murena va vouloir retrouver cette mémoire mais c'est sans compter sur la harpie qui souhaite en faire sa créature. Pendant ce temps, Pison complote pour éliminer un Néron en proie à la folie, à la paranoïa et au délire de mégalomanie afin de reconstruire Rome, incendiée et en ruine. Premier épisode post Philippe Delaby, l'ensemble ne démérite pas sans pour autant atteindre les sommets des épisodes passés. On passe néanmoins un bon moment.
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Un banquet bien garni

Passer après Delaby relève de la gageure tant le talent du bonhomme était hors normes.
Heureusement, Theo a su éviter le piège du plagiat de style et conserver celui qu'on pouvait admirer dans la remarquable série "Le Trône d'Argile".
Le dessin est donc largement à la hauteur de ce qu'on est en droit d'espérer, moins éblouissant et moins marmoréen que celui de Delaby bien sûr, mais tout aussi respectable, avec un trait plus anguleux, et toujours cette façon particulière de gérer la profondeur de champ.

En revanche, j'ai trouvé le scénario de Dufaux, assez décevant, avec notamment, le recours un peu facile à l'amnésie du héros, toujours en butte aux changements d'humeur de Néron. du coup, l'album fait un peu du sur place.

Une suite pas encore totalement aboutie, mais déjà prometteuse d'un avenir pour cette formidable série, ce qui n'était pas forcément gagné d'avance.
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Chez Trimalchion, un haut dignitaire de Rome, la fête bat son plein. Un banquet digne des Dieux de l'Olympe. Organisé par Pétrone, une rencontre clandestine entre Murena et Néron César est organisée pour sceller leur nouvelle entente. Cette dernière tourne court lorsqu'un gladiateur s'abattra sur Murena pour le tuer.
Durement blessé, il est recueilli par la soeur d'un des proches de Néron. Engourdi par les drogues, il dérive dans un état où le sommeil et l'amnésie le laisse impotent.
Néron fait convoquer tous les sénateurs et les menace de mort s'ils ne lui fournissent pas plus de richesse pour sa gloire. Ces derniers vont alors fomenter un complot visant à assassiner l'empereur. Ce dernier en réchappera de justesse croyant que Murena est derrière cet attentat.

Un tome assez lent. Murena est assailli de visions du passé entre sa mère, Acté son amante décédée et Mercure, Dieu romain, il passe la plupart de son temps alité et il ne se passe pas grand-chose.
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Le cycle de la mort est l'avant-dernier de la série... Théo succède à Delaby au dessin...et la tâche n'a pas dû être facile tant la mécanique était fine et précise entre Dufaux et Delaby.... J'avoue avoir été inquiet à la lecture des premières planches... les auteurs prennent leurs marques...en revanche ce sentiment s'envole au fil de la lecture et on retrouve la précision des cycles précédents ... Pardon, Trahison, alliances nouvelles ou retrouvées , complots, amours , haines et folie sont les ingrédients de ce nouveau cycle....
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J'avais découvert la série Murena sur le tard (2010) et cela m'avait permis de lire 8 tomes d'affilée sans devoir attendre entre deux parutions. Toujours appréciable. Hélas, ensuite, j'avais dû attendre pour le tome 9 et puis j'avais appris le décès du dessinateur Philippe Delaby, ce qui m'avait laissé penser que cette excellente série historique allait finir là…

Non, la série continue, avec Theo aux dessins et si j'avais quelques appréhensions, elles se sont vite dissipées lors de ma lecture de ce tome-ci et celle du tome 11 m'a convaincu que le dessinateur avait trouvé ses marques, sans pour autant faire du copié/collé sur Delaby.

Après avoir lu le tome 11 (enfin un nouveau tome), j'ai voulu me remettre en mémoire les deux tomes précédents et en profiter pour me fendre d'une petite chronique pour le Banquet.

Les complots sont toujours légions au pays de César (et non pas de Candy – chantez maintenant!) et la paranoïa de Néron ainsi que ses désirs de grandeur, sa mégalomanie, sont toujours présent. Il ne voyait plus qu'une figure de traître chez son ancien ami, Lucius Murena, et dans ce tome, lors du banquet chez Trimalchion, Néron comprend que son pote n'a jamais conspiré contre lui et que Murena a été témoin du départ de l'incendie de Rome, lui expliquant que ses exactions contre la secte juive, les chrétiens, n'avait pas lieu d'être.

Ce qui me désole, à la relecture, c'est que Lucius Murena souffre d'amnésie et ne soit qu'un spectateur impuissant de tout ce qui se trame autour de l'empereur et, une fois de plus, le parfait bouc émissaire pour les complotistes qui voudraient être empereur à la place de l'empereur ou au moins, placer un autre calife à la place du calife Néron dont la folie commence à leur faire monter la déesse Amora au ne, surtout s'ils doivent y perdre fortune et possessions.

Un album dont les dessins sont magnifiques, une reprise flamboyante du dessinateur qui nous fait vivre à l'intérieur de Rome comme si nous y étions, mais un scénario un peu léger, qui se base souvent sur des anciens albums (dont il faut se souvenir) et dont l'intrigue avance à pas très lents.

Maintenant que j'ai lu le 11ème album, je sais que ce dernier ne fait pas avancer des masses le schmilblick...
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Premier album post Delaby, et il est vrai que si le repreneur nous livre un dessin plus nerveux, moins immédiatement beau mais propre, il me manque la patte Delaby qui magnifiait cette histoire. Surtout que j'ai trouvé l'intrigue plus faible (le truc de l'amnésie du héros, mouais...), Murena étant traité comme une marionnette et le personnage de sa nouvelle amante, peu intéressant.
Les personnages étant trés construits, cela reste une bonne BD avec des fondements historiques forts (la chute de Sénéque et le complot de Pison).
A voir.
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Changement de dessinateur pour ce dixième tome suite au décès de Delaby. Même si le nouveau dessinateur prend bien le relais, ce changement de coup de crayon m'a gêné surtout sur le personnage de Néron. Ce tome me fait penser à une transition. Malheureusement j'ai peur que nous ne connaissions jamais la suite de l'histoire. Dommage!
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Très bonne série sur la Rome antique du temps de Néron, construite sur de bonnes bases et références historiques. Une plongée dans une période intéressante avec des personnages bien étudiés qui donnent de la profondeur à l'histoire.
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Le dessinateur de la série est décédé brutalement et c'est Théo qui le remplace. le récit est toujours aussi bon mais les dessins ne sont pas aussi percutants, je pense que la suite devrait voir le talent de Théo se bonifier.
Lucius se rapproche de Néron pour que les chrétiens ne soient plus les cibles de l'empereur concernant l'incendie.
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Ce qui est bien quand on lit de la BD depuis quelques mois, et qu'on découvre un peu par hasard une série, c'est qu'on découvre réellement tout au fur et a mesure de la lecture.
Et là, surprise... changement de dessinateur.... pour des raisons dramatiques, mais que je découvre.
Et donc il m'a fallut quelque planche pour m'habituer à ce nouveau trait : les personnages semblent avoir vieillis de 20 ans.
Et évidemment le récit n'est pas du tout celui que j'imaginais ! Donc ce n'est pas fini et il va falloir maintenant patienter.... arf... C'est tout de même frustrant.
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