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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Chez Trimalchion, un haut dignitaire de Rome, la fête bat son plein. Un banquet digne des Dieux de l'Olympe. Organisé par Pétrone, une rencontre clandestine entre Murena et Néron César est organisée pour sceller leur nouvelle entente. Cette dernière tourne court lorsqu'un gladiateur s'abattra sur Murena pour le tuer.
Durement blessé, il est recueilli par la soeur d'un des proches de Néron. Engourdi par les drogues, il dérive dans un état où le sommeil et l'amnésie le laisse impotent.
Néron fait convoquer tous les sénateurs et les menace de mort s'ils ne lui fournissent pas plus de richesse pour sa gloire. Ces derniers vont alors fomenter un complot visant à assassiner l'empereur. Ce dernier en réchappera de justesse croyant que Murena est derrière cet attentat.

Un tome assez lent. Murena est assailli de visions du passé entre sa mère, Acté son amante décédée et Mercure, Dieu romain, il passe la plupart de son temps alité et il ne se passe pas grand-chose.
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5 ans après la mort de son dessinateur, le regretté Delaby à l'immense talent, la série Murena continue. Je n'y croyais guère, il faut bien l'avouer. Qui pouvait remplacer celui qui donnait une âme si particulière à cette série? Murena pouvait-il renaitre des cendres de feu son créateur comme Rome? le pari a été relevé!
Et c'est donc Théo, dont on avait pu admirer le trait dans " le trône d'argile", qui prend la relève. Quel défi cela a du être pour lui. Mais je trouve qu'il s'en tire pas mal, malgré mes craintes. Théo a su faire vivre Rome avec talent et autant de précisions dans les détails qu'avait pu le faire Delaby. le petit bémol est plus sur les personnages. Bien qu'on les reconnaisse facilement, Théo n'a pas copié Delaby. C'est bien d'un coté de rester fidèle tout en imprimant sa marque, mais pour nous lecteur cela demande certainement un petit temps d'adaptation. le trait est plus anguleux, les personnages perdent en rondeur ce qui les fait vieillir de plusieurs années. La colorisation est très jolie.
Au final c'est plus le scénario qui m'a un peu déçue dans ce tome. Les intrigues de la cour se poursuivent et Néron est toujours bien rendu. S'enfonçant dans sa paranoïa, ne différenciant plus le conseil avisé de la mauvaise langue, éloignant ses amis. Mais en ce qui concerne Lucius Murena c'est la déception. Attaqué dans la rue à la sortie de sa réconciliation avec Néron, ce dernier perd la mémoire et se fait vampiriser par la soeur (qui n'a pas existé) de Pison, qui aimerait être César à la place de César...
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J'avais découvert la série Murena sur le tard (2010) et cela m'avait permis de lire 8 tomes d'affilée sans devoir attendre entre deux parutions. Toujours appréciable. Hélas, ensuite, j'avais dû attendre pour le tome 9 et puis j'avais appris le décès du dessinateur Philippe Delaby, ce qui m'avait laissé penser que cette excellente série historique allait finir là…

Non, la série continue, avec Theo aux dessins et si j'avais quelques appréhensions, elles se sont vite dissipées lors de ma lecture de ce tome-ci et celle du tome 11 m'a convaincu que le dessinateur avait trouvé ses marques, sans pour autant faire du copié/collé sur Delaby.

Après avoir lu le tome 11 (enfin un nouveau tome), j'ai voulu me remettre en mémoire les deux tomes précédents et en profiter pour me fendre d'une petite chronique pour le Banquet.

Les complots sont toujours légions au pays de César (et non pas de Candy – chantez maintenant!) et la paranoïa de Néron ainsi que ses désirs de grandeur, sa mégalomanie, sont toujours présent. Il ne voyait plus qu'une figure de traître chez son ancien ami, Lucius Murena, et dans ce tome, lors du banquet chez Trimalchion, Néron comprend que son pote n'a jamais conspiré contre lui et que Murena a été témoin du départ de l'incendie de Rome, lui expliquant que ses exactions contre la secte juive, les chrétiens, n'avait pas lieu d'être.

Ce qui me désole, à la relecture, c'est que Lucius Murena souffre d'amnésie et ne soit qu'un spectateur impuissant de tout ce qui se trame autour de l'empereur et, une fois de plus, le parfait bouc émissaire pour les complotistes qui voudraient être empereur à la place de l'empereur ou au moins, placer un autre calife à la place du calife Néron dont la folie commence à leur faire monter la déesse Amora au ne, surtout s'ils doivent y perdre fortune et possessions.

Un album dont les dessins sont magnifiques, une reprise flamboyante du dessinateur qui nous fait vivre à l'intérieur de Rome comme si nous y étions, mais un scénario un peu léger, qui se base souvent sur des anciens albums (dont il faut se souvenir) et dont l'intrigue avance à pas très lents.

Maintenant que j'ai lu le 11ème album, je sais que ce dernier ne fait pas avancer des masses le schmilblick...
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J'avais été prévenue sur certains points déplaisants de ce tome mais ça ne m'a pas empêché d'être déçue.
Bien sûr il n'est pas désagréable et il reste intéressant. La lecture est fluide. Mais je l'ai trouvé un peu redondant. La relation entre Néron et Murena et vue et revue dans la série. Rien de nouveau de ce côté. de plus Murena ne sert pas à grand-chose dans ce tome. Il n'est pas très actif et loin d'avoir son charisme habituel.
A côté de ça, l'ambiance de la Rome Antique est toujours très marquée et réaliste. On voit que des recherches ont été faites. On a les fameuses fêtes romaines, de la politique, des complots et des jeux de pouvoir. de quoi nous tenir en haleine. Sans que ça avance beaucoup pour l'histoire. On se demande ce que nous réserve Jean Dufaux parce que là on doute un peu. Et la dernière image avec la représentation de Jésus avec le visage de Murena m'a complètement laissé perplexe. Je me suis demandée à quoi servait la symbolique et ce que ça signifiait pour le récit. Ca n'avait pas grand chose à voir avec le reste de l'histoire.
Théo réussit brillamment à prendre le relais du regretté et talentueux Philippe Delaby. Il s'est bien adapté au style de la série avec des dessins agréables et assez remarquables. Bien sur les visages sont un peu différents mais on reconnait les personnages. Et puis j'ai quand même ma préférence pour le trait de Delaby. Mais au final plus de peur que de mal.
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Une couverture choc pour le grand retour de Murena !
Après 4 ans d'absence, suite à la disparition subite du grand dessinateur Philippe Delaby, je me demandais si la série allait se poursuivre ou s'arrêter. le choix a donc été de poursuivre avec un nouveau dessinateur, Théo Caneschi, et on s'en réjouit car il est vraiment à la hauteur de la tâche.
Nous retrouvons donc Lucius Murena, après l'incendie de Rome, peut-être un peu plus émacié qu'avant, mais tout de même très fidèle.
Alors que les Romains veulent oublier l'horreur de l'incendie en se jetant dans des orgies phénoménales, Lucius Murena tente quant à lui de convaincre Néron que les Chrétiens ne sont pas responsables de cet incendie. Mais Murena est plus que jamais en danger, il dérange, et de nombreuses personnes veulent sa mort.
Chaque vignette comporte de très nombreux détails, y compris dans les arrières-plans, et de nombreux personnages secondaires. On voit que le dessinateur a mis beaucoup de soin à travailler sur les décors et sur les détails.
L'intrigue est moins réussie et en fait elle n'avance guère : Néron est toujours aussi fou, les intrigants sont toujours aussi dangereux, on complote, on élimine les témoins gênants, mais Murena a un rôle très limité, et j'ai été plutôt déçue de ce point-de-vue là. En effet, il se fait prendre dans les filets d'une femme fatale qui veut le manipuler mais c'est finalement un passage assez peu intéressant... Un tome de transition, en somme, et j'espère que l'intrigue va rebondir dans le prochain.
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Ce qui est bien quand on lit de la BD depuis quelques mois, et qu'on découvre un peu par hasard une série, c'est qu'on découvre réellement tout au fur et a mesure de la lecture.
Et là, surprise... changement de dessinateur.... pour des raisons dramatiques, mais que je découvre.
Et donc il m'a fallut quelque planche pour m'habituer à ce nouveau trait : les personnages semblent avoir vieillis de 20 ans.
Et évidemment le récit n'est pas du tout celui que j'imaginais ! Donc ce n'est pas fini et il va falloir maintenant patienter.... arf... C'est tout de même frustrant.
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Quatre ans et demi après le décès de Philippe Delaby, la série Murena reprend son cours avec la sortie de ce dixième album intitulé "Le banquet" et dessiné par Theo Caneschi.
Nouveau dessinateur donc nouveau style, et, s'il est vrai que cela se remarque dès l'ouverture de l'album, le lecteur ne s'en rend bien vite plus compte, pris par l'atmosphère inchangée de la série, l'histoire reprenant exactement là où s'était arrêté le neuvième épisode.

Alors, c'est vrai, il y a comme une petit goût de déjà vu, avec complot et mégalomanie pour Néron, et nymphomane et sexe pour Murena. Mais c'est peut-être pour cela aussi que l'on aime cette série...
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Premier album post Delaby, et il est vrai que si le repreneur nous livre un dessin plus nerveux, moins immédiatement beau mais propre, il me manque la patte Delaby qui magnifiait cette histoire. Surtout que j'ai trouvé l'intrigue plus faible (le truc de l'amnésie du héros, mouais...), Murena étant traité comme une marionnette et le personnage de sa nouvelle amante, peu intéressant.
Les personnages étant trés construits, cela reste une bonne BD avec des fondements historiques forts (la chute de Sénéque et le complot de Pison).
A voir.
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Très bonne série sur la Rome antique du temps de Néron, construite sur de bonnes bases et références historiques. Une plongée dans une période intéressante avec des personnages bien étudiés qui donnent de la profondeur à l'histoire.
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Au-delà du changement de dessinateur (R.I.P Delaby) on sent un renouveau et une relance dans le scénario. le dessin est différent mais très beau et dans l'ensemble aussi détaillé qu'avant. Delaby a fait le choix de relancer la série par deux choix fort osé, mais pour ce tome ça fonctionne en tous cas et ça redonne une prolongation de vie pour cette série en espérant que le prochain tome arrive plus vite que celui-ci.
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