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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dixième tome de la série, sans Delaby, mais avec Théo qui reprend brillamment le flambeau du regretté dessinateur. Trahisons, complots et malversations pourrissent la Rome de Néron. La série aussi, car ça devient lassant. L'épisode autour de la soeur imaginaire de Pison notamment.
Lassant, mais encore assez captivant pour donner l'envie de connaître la suite des aventures de Lucius Murena...

Lu en novembre 2017.
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Le banquet est profondément marqué par le décès de Philippe Delaby, créateur, avec Jean Dufaux, de la série à succès Murena. Ce dixième album de la série porte clairement le deuil de ce décès subit par les fans.

Dans une adresse au lecteur, Jean Dufaux se défend d'avoir livré l'un de ces scénarii les plus difficiles à écrire. Cette douleur et cette difficulté se ressentent, sans qu'il eu besoin de l'exprimer, tant l'album semble avoir été accouché dans la douleur.

L'histoire est riche, car elle mêle de nombreuses épisodes bien connus : le banque de Trimalchion mais également la conjuration de Pison, le rapport de plus en plus complexe entre César et Sénèque, la reconstruction de Rome...

Malgré de très bons ingrédients, le scénario peine à faire recette. Pour les besoins de l'intrigue, Murena est laissé ici comme un spectateur qui ne comprend pas ce qui est en train de jouer. L'histoire fait fréquemment référence aux volumes précédents, mais ceux-ci sont trop nombreuses et finissent par lasser.

Quant aux dessins… Théo n'est pas Philippe Delaby. Mais hélas ici, il semble essayer de faire comme si. Autant la chose ne choque pas pour les décors, autant, il parfois difficile d'apprécier les traits des personnages : ceux de Néron et de Murena en souffrent beaucoup, mais c'est également le cas des personnages secondaires. Dommage.

Difficile d'être critique envers un tel album… et pourtant ! le constat est peut-être dur, mais il aura bien du mal à consoler des lecteurs qui auront dû attendre quatre ans pour découvrir un tel album. Et dire qu'aujourd'hui nous approchons la troisième année d'année et le onzième album ne pointe toujours pas le bout de son nez…
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Les trahisons vont toujours bon train dans cette bande dessinée. Et plus que des plans, il y a ici des passages à l'acte - âmes sensibles s'abstenir, car tous les moyens sont bons pour nuire !
Un déchaînement de violence certes réaliste quand on sait l'époque à laquelle elle se rapporte.
Reste à voir la suite... voyons si la violence n'est pas là pour "divertir" le cruel lecteur assoifé du sang des personnages les moins malins ou moins chanceux. Pourvu que les auteurs ne se servent pas indéfiniment de ce moyen pour éviter l'arrivée d'actions plus "concrètes" dans cette course au pouvoir.
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Néron et Lucius Murena se réconcilient (une fois de plus...). Mais Murena est victime d'une tentative d'assassinat. Gravement blessé, il est recueilli par Lemuria (personnage fictif), soeur de Pison. Les soins qu'on lui administre lui font perdre la mémoire et l'impliquent malgré lui dans une intrigue contre l'empereur.

Je vais m'arrêter là pour la lecture des Murena. Il existe un onzième tome qui n'est pas disponible à la médiathèque mais cela ne me chagrine pas plus que cela. La série est intéressante, pas déplaisante, cependant je pense que j'en attendais un peu plus. L'ensemble des tomes de cette bande dessinée propose une immersion dans le règne de Néron, une période passionnante. Il permet de découvrir un certain nombre d'éléments historiques, cela dit la fiction prend une part trop importante à mon goût.

Dans ce tome, le dessinateur Theo Caneschi a succédé à Philippe Delaby malheureusement décédé. Les traits des personnages sont un peu différents mais cela ne m'a pas vraiment gênée.
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Pas facile de continuer une série quand elle était le fruit d'une collaboration étroite et efficace et que l'un des partenaires vient à décéder.
Dufaux s'en explique en début de tome. Il a eu des doutes, l'envie d'arrêter puis il rencontre Théo et décide de continuer la série en reprenant l'histoire là ou nous l'avions laissée.
Je suis un peu déçue par ce tome et cette déception ne s'explique pas par le changement de dessin qui, si il est différent et nécessite une petite volonté d'adaptation de la part du lecteur, est parfaitement adapté. Certes, il est plus nerveux et un peu plus souple mais tient parfaitement son rôle et est très efficace.
Non, ma déception vient plutôt - et assez paradoxalement- du scénario que j'ai trouvé plus léger avec certaines facilités assez surprenantes de la part d'un scénariste de l'envergure de Dufaux (l'amnésie notamment, un truc qu'on n'ose en général plus trop faire en BD, ça passe presque pour un tour de passe-passe).
Bref, je mettrai ça sur le compte d'une transition sans doute douloureuse.
Vite, la suite (sortie prévue dans 4 jours au moment où j'écris ces mots)
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Ce dixième tome de Murena voit succéder Theo à Delaby au dessin. Et l'histoire de Murena devenir de plus en plus complexe.
Car le voilà ressortant d'un guet-apens à la limite de la mort, soigné par des plantes qui rendent fou, ayant perdu sa mémoire et ses repères, asservi par la soeur de Pison, ce noble à la tête d'un complot contre Néron.
Étrange tome, où passé le léger changement de dessin - on reste dans le style de Delaby -, l'histoire enchaîne des scènes de luxure, la folie de Néron et sa paranoïa, et un héros, Murena, qui n'est plus qu'une larve. Oups, difficile d'accrocher vraiment.
Les tomes précédents étaient d'une autre tenue.
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Avec la mort de Philippe Delaby se sont achevés pour moi tous les cycles de Murena.
Ce dixième chapitre repose comme tous les autres sur un scénario de Dufaux qui lui aussi commence à s'épuiser avec les hauts et les bas des faveurs en cour de son héros Murena.
Quelle déception que ce dessin anguleux de Théo ! On se croirait soit dans Astérix lorsque l'on voit voler de petites danseuses dans les airs, soit dans Rahan lorsque combattent des brutes épaisses au menton carré. Néron même qui commençait à s'arrondir dans le dernier tome 9 de Delaby est redevenu plus mince. La mise en couleurs seule perdure.
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Je suis ressortie déçue du scénario de ce 10ème tome et ce n'est pas en lien avec le nouveau dessinateur reprenant le flambeau de Delaby. Alors que Murena a enfin réussi à se rapprocher de l'empereur hystérique, il va être victime d'une violente attaque nocturne sans témoin (évidemment) et c'est de là que part en vrille l'histoire. Il est recueilli mais toute sa mémoire s'est envolée, autant dire que les retrouvailles avec Néron ont été de courte durée. Intrigues, débauches, c'est reparti pour un tour et je m'en lasse quand même alors que le prochain tome trône près de moi..
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Evacuons tout de suite le dessin: on n'est pas perdu par ceux proposés par Théo. Rome est toujours bien campé et on reconnait les principaux protagonistes facilement.
Niveau scénario, c'est beaucoup plus faible je trouve et même Jean Dufaux le reconnaît à demi mot dans son introduction. Tome de transition comme on dit souvent, même si je trouve cela un peu gênant pour un tome 10.
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C'est avec une petite angoisse que j'ai ouvert ce dixième tome de la série car le talentueux Philippe Delaby nous a quittés, laissant Murena orphelin d'un de ses pères… Est-ce que ce tome allait m'emporter comme les autres ou bien allais-je vraiment ressentir le changement de style au niveau des illustrations ?

Encore une fois, l'histoire est riche, elle foisonne de petits détails, elle met en lumière les différents complots et manipulations dont usent les hommes avides de pouvoir. On voit que Néron sombre de plus en plus dans la paranoïa, qu'il doute de tout et de tout le monde en permanence et qu'il semble déconnecter de la réalité notamment au sujet de la reconstruction de Rome suite à l'incendie… Vous le voyez, tout partait bien sauf qu'il y a un gros bémol et ce bémol s'appelle Lucius Murena. Ici, Lucius n'est qu'un spectateur alors qu'il devrait être acteur comme il approche l'empereur et tente de renouer avec lui. Et puis, ce qui m'a paru vraiment très et trop gros, c'est l'apparition de la soeur de Pison – qui soit dit en passant n'a jamais existé -, le personnage est vraiment trop caricatural et on passe complétement à côté.

Côté illustrations, on sent bien que Théo s'est énormément investi, qu'il tente de s'approprier les personnages et les décors, mais il faut avouer que passer à la suite de Delaby, ce n'est pas évident ! Si les décors sont exécutés d'une main de maître, qu'ils font encore et toujours rêver le lecteur, c'est pour les personnages que ça pêche un peu… J'ai parfois eu du mal à reconnaître Néron ou même certains personnages des tomes précédents. Aïe ! Je pense que Théo a voulu trop coller au style de Delaby pour ne pas déstabiliser le lecteur mais même si ça part d'une bonne intention, le résultat est mitigé.

Vous l'aurez compris, on sent que ce dixième tome est né dans la douleur mais comment pouvait-il en être autrement… ? Malgré tout, le onzième tome m'attend sagement dans ma pile à lire et j'espère un jour que le dernier tome prévu, le douzième, sera publié.
Lien : https://ogrimoire.com/2022/0..
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