Quand on observe les premières de couverture des quatre tomes de cette série de BD's, on pense avoir affaire à des albums énonçant les pratiques SM. L'oeil est immédiatement attiré vers cette bombe sexuelle aux obus improbables qu'elle a cherché à couvrir d'un restant de cuir bien insuffisant. (Les lectrices parmi nous plus affriolées par la gente masculine peuvent contempler l'arrière-plan du tome 2).
On pense donc "sexe" (et ça ne manque effectivement pas), mais il faut y rajouter des gallons de sang, puisque il s'agit d'une histoire de vampires ! ...histoire écrite une dizaine d'années avant la vague actuelle de "Bite-me, oh oui, oh oui" et autres sanguinaires nuances. (Copyright du premier tome : 1998)
Le résumé tient en quelques lignes : les éternels vampires d'antan, déjà bien embourgeoisés, ont été "victimes" des folies des grandeurs, au 15e siècle. le sang humain ne leur suffisant plus, ils leur fallait également le pouvoir et l'inévitable pognon qui va avec : ils ont voulu faire leur "coming-out"! le récalcitrant parmi eux, après avoir mis sa descendance à l'abri, a été improprement empalé par ses pairs...et les insatiables suceurs ont depuis essaimé dans le vaste monde.
Aujourd'hui ils payent leur méchant orgueil par une déchéance physique...c'est le moment pour les enfants-rapaces de venger leur père en trucidant à droite, à gauche, à tout va et en s'éclaboussant de sang...
Les cadavres en abondance vont se trouver sur la route de la mignonne lieutenant Vicky Lenora qui, comme nous, sera obligée de se poser cette question : mais qui sont les vrais rapaces ?
La griffe de Marini chatouille agréablement la rétine, sensible au rouge sang, rubis, carmin et toutes les teintes nocturnes qui dominent dans les dessins de cette histoire d'une sulfurante animalité.
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Après un tome 3 flirtant dangereusement avec la frontière du nawakesque, le quatrième et dernier tome corrige le tir certes mais le mal est fait…
Super séquence introductive avec Aznar Akeba faisant le ménage dans une cuisine de l'enfer !
Vicky Lenore règle ses comptes avec les vampires de sa famille dans une chouette scène d'action (gâchée par un fanservice boobesque assez pompier) avant de passer un marché avec Aznar Akeba dans une chouette scène de cul… Car elle-même devient vampire à son tour (au sang pur, ce qui indiquerait que la malédiction vient des rapaces et pas de sa famille, qui finalement n'aura servi à rien à part faire du remplissage).
Spiaggi après avoir échappé à une embuscade du Conseil des Vampires, tend une embuscade au Conseil des Vampires pour passer un marché avec eux : les rapaces contre sa nomination à la tête du NYPD et la vie sauve pour Vicky Lenore !
Les machinations des uns de télescopent avec les complots des autres mais au final les vampires de troisième générations parviennent à se débarrasser du passé des vampires au sang pur et de leur passé comme des vampires au sang corrompu et de leur avenirs, tandis qui le prêtre flingueur règle son compte au maître vampire avec l'aide des enfants de la Cité Perdue… (Il fallait bien qu'ils servent à quelque chose ceux-là !)
La dernière planche est très classe, et c'est dommage qu'on ait dû subir les errements du scénario avant d'en arriver là (car je vous passe les explications sur les vampires corrompus de nouveau sensibles aux crucifix et à la lumière du jour : à ce niveau-là chaque tome contredit celui d'avant, donc cela aurait été bien que le scénariste se relise pour éviter les incohérences).
Dans la lutte anti-vampires, l'inspecteur Spiaggi du New York Police Department marche dans les pas de l'inspecteur Gordon du Gotham City Police Department, alors qu'Aznar Akaba et Vicky Lenore reprennent le cuir rouge des rapaces pour marcher eux dans les pas de Blade et Vampirella. Tout était là pour une belle saison 2, mais il a été préféré de réaliser un hors-série complètement dispensable pour exploiter le filon jusqu'au bout sans trop se fouler… C'est quand même du gâchis d'avoir fait ça au travail du talentueux Enrico Marini !
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Les vampires, même sans kyste , ne sont pas invincibles, 2 épées peuvent les blesser voir les tuer.
Une fin un peu basique et à laquelle on s'attend.
Sur les 4 tomes, il est dommage que la régularité soit en dents de scie.
Néanmoins la qualités des graphismes et la colorisation sauvent le tout. le côté hyper sexy des vampires non kystés leur correspond bien
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Un dernier tome pour venir conclure le tout. Cela a été un plaisir graphiquement avec les dessins de Marini mais poussif à mon goût pour le scénario de Dufaux. Il manque quelque chose dans la construction du scénario, dans les situations qui sont de plus en plus absurdes par moment et surtout dans les personnages dont je suis resté impassible.
Cela se laisse lire, mais je regrette de ne pas avoir eu un Dufaux plus étincelant.
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Alors qu'on avait encore l'impression/l'illusion que le tome précédent était une transition vers une fin de cycle attrayante, on se retrouve ici avec une fin de cycle très décevante. En fait, ce tome ne nous apprend quasi rien et sert surtout à assurer la relève pour un nouveau cycle.
Le scénario stagne, est complètement décousu et a perdu toute son originalité. Les personnages, et en particulier Vicky, perdent toute leur crédibilité. Pour faire passer le tout, Dufaux nous sert une bonne dose d'action et d'érotisme.
Bref, un tome très maigre. Heureusement que c'est Enrico Marini qui dessine. Si la relève est assurée pour une suite éventuelle, il est à espérer que Dufaux apporte du sang frais au niveau du scénario.
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C'est finalement une série qui vaut surtout par la qualité des dessins, des couleurs, des personnages , plus que par son scénario. Qui reste bon, sans être original.
J'apprécie le fait que la série ne traine pas en longueur : c'est aussi ca sa qualité, c'était bon, et court ! Et ca nous laisse un peu sur notre faim !
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Ça s'essouffle, et on connaît la fin ^^ Bon, le curé de Constanza, on sait pas trop d'où il sort, quand même...
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