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J'avais vu le film avec Isabelle Adjani plusieurs fois avant d'être en âge de savoir que ce dernier était tiré d'un livre.
Comme ça doit bien faire 10 ans que je n'ai pas revu ce film, je ne sais plus à quel point il est fidèle au livre, mais c'est sûr que ce dernier est beaucoup plus riche en événements.
Les événements de la Saint-Barthélémy prennent autant de place que les amours de Margot ou les manigances de la Reine-Mère.
C'est un roman très dense où il n'y a que très peu de longueurs. J'aime beaucoup la plume d'Alexandre Dumas et, en ce qui me concerne, les 800 pages sont passés comme une lettre à la poste. Mais il faut aimer les romans historiques avec les descriptions que cela implique.
Les personnages principaux paraissent soit noirs soit blancs, mais en y regardant de plus près ils sont plus nuancés.
Catherine de Médicis, par exemple, est affreuse, il n'y a pas d'autres mots, elle a l'air carrément diabolique, mais si on se penche sur ses raisons, on peut constater qu'elle a avant tout peur de voir son monde s'effondrer.
Cela ne l'excuse pas, mais ça peut expliquer son comportement.
Les descriptions de la Saint-Barthélemy sont très graphique et on se demande comment La Mole et Coconas ont pu dépasser cette nuit et rester ami.
Il y a beaucoup de personnages et si les principaux sont facilement identifiables pour qui connaît un minimum l'histoire de France, il reste quand même un paquet de personnages secondaires.
Personnellement ça ne m'a pas dérangée, mais je sais que ça peut en gêner certains.
Mais franchement, ça vaut le coup de faire un effort !
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Un très bon moment passé avec la reine Margot, Henri de Navarre et la diabolique Catherine de Médicis. Mais, surtout, ce que j'ai apprécié, c'est l'introduction et l'épilogue d'Eliane Viennot, une historienne qui nous fait réfléchir sur ce qui est transmis par L Histoire, les images d'Epinal. J'ai découvert que l'image du bon roi Henri est une construction romantique du XIX° siècle ainsi la fiction a toute sa légitimité dans le roman historique, le principal est qu'il soit annoté pour dire les anachronismes par exemple. La vérité sur ceux qui nous ont précédés gardera toujours son mystère !
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Tout d'abord, je dois avouer d'emblée que j'ai beaucoup aimé lire cette histoire. Elle est tout sauf ennuyante ! Il faut dire qu'il y a des empoisonnements, des décapitations, des complots, un massacre, une reine contrôlante, une reine plus belle que le jour, des poupées de cire, etc. Dumas possède une belle plume et il sait comment soulever l'intérêt du lecteur en ayant recours à divers procédés comme les faits, les dialogues, les personnages ou l'humour. Dès le début, le lecteur assiste à la mise en place d'une union afin d'établir la paix entre les protestants et les catholiques : celle entre le joyau de la France, Marguerite de Valois, fille du roi Henri II avec Henri de Bourbon, roi de Navarre. La première est catholique et le second est huguenot. L'histoire entourant leur union s'avère funeste. le frère du roi de France, le duc d'Anjou a tué le père d'Henri de Bourbon. Mais, malgré la haine entourant leur mariage, Marguerite et Henri vont s'épauler tout au long du livre, car ils se respectent et ils sont ambitieux politiquement. Comme le mentionne Margot à son époux :

«Allons, Sire, devenez un héros ; ce n'est pas difficile ; vous n'avez qu'à suivre votre route ; et faites-moi un beau trône» dit la fille de Henri II. » (p. 534)

Mais encore, dans La Reine Margot, Dumas campe son récit autour de la nuit du massacre de la Saint-Barthélemy, le 24 août 1572, et des répercussions engendrées par cette tuerie. Pour ce faire, il réussit à faire vivre à son lecteur par le biais de deux personnages, La Mole et Coconnas, le premier protestant et le second catholique, une histoire basée sur l'amitié. Ces protagonistes avaient tout pour se détester (religion différente). Je me suis attachée à ces derniers qui se rencontrent au début du roman et qui vont s'aider dans toutes leurs épreuves dans ce jeu de la vie et de la mort.

De plus, Dumas plonge son lecteur dans une belle histoire d'amour avec La Reine Margot. La reine Margot est amoureuse du comte de la Mole, un protestant et La Mole est amoureux de la reine. Ce dernier voulait offrir ses services au roi de Navarre. Mais, la liaison entre les amants ne dure pas très longtemps, car le roi Charles IX est empoisonné et sa santé se dégrade rapidement. La Cour et le peuple exigent un coupable car il est question d'un complot ((la conjuration des Malcontents) et l'amant de Marguerite sera accusé, torturé et décapité.

Il va sans dire que ce livre en est un historique. Alexandre Dumas n'hésite pas à se servir de son narrateur pour recadrer les lieux ou les croyances en fonction de l'Histoire pour son lecteur. En voici un exemple :

« Comme nous supposons que le lecteur cuirassé par le philosophisme du XVIIIe siècle ne croit plus ni à la magie ni aux magiciens, nous l'inviterons à entrer avec nous dans cette habitation qui, à cette époque de superstitieuse croyance, répandait autour d'elle un si profond effroi». (p. 239)

Par ailleurs, les personnages sont fascinants. Je pense à Marguerite, à sa beauté et à son intelligence. Je peux citer aussi Catherine de Médicis, car Dumas ne l'épargne pas. Il en a fait un personnage terrifiant, une reine de clefs de château, une mère cruelle, une combattante de protestants.

Bref, j'ai passé un excellent moment de lecture avec La Reine Margot. En plus, je n'avais jamais lu de Dumas et je suis bien contente d'avoir enfin ouvert la porte de son univers.

https://madamelit.ca/2021/11/29/madame-lit-la-reine-margot-de-dumas/
Lien : https://madamelit.ca/2021/11..
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J'ai lu Les trois mousquetaires adolescente et j'ai découvert avec ravissement le Comte de Monte-Cristo il y a deux ans. Je n'ai donc pas hésité lorsque l'occasion de lire un nouveau roman de Dumas s'est présentée, en l'occurrence avec La Reine Margot.

En 1572, Catherine de Médicis fait tout ce qu'elle peut pour sauvegarder le trône de France à sa descendance, mais les augures de son sorcier vont toutes dans la même sens : contre toute attente, c'est le mari de sa fille Marguerite, Henri de Navarre, qui est destiné à régner en France (pas de mystère pour les lecteurs : il s'agit bien du futur Henri IV).
Tout le roman est construit autour des complots de la reine mère pour éliminer Henri. Mais il est soutenu par sa femme et arrive à manoeuvrer intelligemment à travers le réseau d'alliances et de secrets tissés par les grands de France. Ce roman comporte également deux personnages importants et sympathiques : les gentilshommes de la Mole et Coconnas, un beau duo d'amis qui se retrouvent piégés de cette dangereuse toile d'araignée, en raison de l'amour que le premier porte à Marguerite de Navarre (femme de Henri et fille de Catherine de Médicis, vous suivez ?).

Ce roman a été publié initialement sous forme de feuilleton et malheureusement cela dessert de beaucoup l'intrigue : trop de péripéties qui ne font pas avancer le récit et qui peuvent parfois nous perdre un peu pour se rappeler les intérêts de chacun.e en fonction de l'alliance du moment.
Il faut aussi bien se concentrer pour se rappeler qui est qui et la position de chaque personnage, car il y a beaucoup de protagonistes.

Heureusement, la plume pleine d'humour et de verve de Dumas permet de garder un rythme de lecture fluide malgré tout. Un petit trait d'esprit et ça repart !
Et puis j'ai adoré en savoir plus sur cette période de l'histoire, la fin des Valois et l'avènement des Bourbon, le massacre de la Saint-Barthélemy… C'est grâce à ce type de roman que je retiens les éléments historiques et de culture générale, donc de ce point de vue je suis ravie ! le tout enrobé d'une belle histoire romanesque à souhait, c'est au final une bonne lecture – je crois qu'aucun roman de Dumas ne pourra également Monte-Cristo, il va falloir que je m'y fasse et ne plus imaginer la lune :p
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Le grand Alexandre DUMAS nous a laissé là un chef d'oeuvre de la littérature Française.......lu et relu dans mon adolescence en boucle !!!
Paris en 1572: la cour, les intrigues, des fines lames, une fête au Louvres , la reine Marguerite de Valois et son futur époux Henri de Navarres ..et le clan des Médicis.. tout cela se finira dans un bain de sang : la tragique nuit de la Saint Barthélemy où Hugnenots et catholiques s'étripent au nom de la religion..
Fait historique, la plume d'Alexandre Dumas est vive, riche, le rythme enlevé..et c'est bien grâce à lui que j'ai appris et adoré l'histoire de France!!!

Pour les cinéphiles, Isabelle Adjani a superbement campé cette reine dans un film magistral de par le casting et la relecture de ce Monument livresque !
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La trame historique est parfaitement restituée de l'horrible Saint Barthélémy (1572) sinistrement célèbre à la fin de règne pathétique de Charles IX (1574). C'est la chasse aux huguenots, un véritable « pogrom ». C'est aussi la main mise de Catherine de Médicis sur le pouvoir royal.
Amours, intrigues et complots d'antichambre. Chevaliers servants, reines et princesses, serviteurs dévoués. Tous les ingrédients sont réunis. On entend les portes qui claquent ou s'entrouvrent. On épie les chuchotements, les non-dits. S'enchaînent “Menées princières, machinations royales” comme le fait dire Dumas dans la bouche de Coconas.
Les personnages sont parfaitement ciselés et campés: redoutable et machiavélique Catherine de Médicis, fin calculateur et perspicace Henri IV, intrigante et ambitieuse Marguerite.
C'est un récit vivant, truculent. Ce pourrait être une pièce de théâtre. Dumas n'a pas son pareil pour la précision et la qualité de la narration. Il promène son lecteur.
Mais c'est beaucoup plus qu'un roman de cape et d'épée. La dernière partie se jouant entre Catherine, Charles IX et Henri IV, tous les trois aux prises à des décisions et enjeux contradictoires, est tout à fait digne d'une tragédie shakespearienne.
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Écoute en podcast sur radio France.... un réel plaisir. On connaît l'histoire et malgré tout j'attendais pour voir si la fin était la même...j'étais complètement tenue en haleine sur les 15 épisodes , les comédiens sont excellents. Dumas reste un auteur moderne et vivant.
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Si ce roman est déconseillé à ceux qui veulent connaître les faits, il est en revanche fortement recommandé à tous les amateurs de romanesque, à ceux qui aiment les histoires d'amour tragiques et aux amoureux de la Renaissance. Trépidant, brûlant, ce roman nous plonge dans une des pages les plus noires de notre Histoire et nous donne un magnifique portrait féminin.
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Immense livre, ô combien romanesque. Les personnages rocambolesques nous dépaysent du roman moderne où la médiocrité est reine. Il y a des personnages détestables et d'autres pittoresques. La psychologie des personnages, superficielle, n'empêche pas que l'attrait du pouvoir et des corps beaux soit décrites dans un style alerte. Un grand roman d'aventure sur fond de conflit religieux, complots politiques et sorcellerie.
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Par où commencer ? Premier roman de Dumas que j'ai attaqué il y a des mois et que je rechignais à terminer. Pourtant l'histoire est intéressante, on arrive à se placer rapidement entre l'histoire et le roman de cape et d'épée. Je me suis un peu perdue, cependant, dans les différents complots. Tout le monde complote contre tout le monde, des vérités et des semis-vérités sont avouées.
Le début est assez long et j'avoue avoir rushé la fin afin de pouvoir le terminer. Je pense que ce sont les romans de cette époque qui veulent ça, mais l'action est lente et l'auteur nous laisse le temps d'admirer le paysage et de vivre les scènes à travers plusieurs regards.
Par moment je me suis surprise à rire, certains passages auraient fait de bonnes scènes de théâtre, notamment tout ce qui se passe dans les appartement de Marguerite : Un protagoniste apparaît puis disparaît aussitôt qu'un autre débarque. Il y avait une certaine forme de comédie dans le récit. J'ai passé un bon moment de lecture, un poil trop long à mon goût.
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