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4,5

sur 5206 notes
Edmond Dantès est un jeune homme pour lequel l'avenir semble se présenter sous les meilleures auspices. Promis à la belle Mercedes, il entretient également de bonnes relations avec l'armateur Monsieur Morel qui lui promet une brillante carrière.

Malheureusement, la situation du jeune homme suscite des jalousies. Ses rivaux vont comploter pour le faire accuser d'être bonapartiste. Ces fausses révélations vont être à l'origine d'un long emprisonnement qui va briser la vie d'Edmond.

Lors de son incarcération, le jeune prisonnier fait la connaissance de l'abbé Faria qui va lui permettre d'hériter d'un trésor enterré sur l'île de Monte Cristo.

En parvenant à s'échapper de sa prison après de nombreuses années, Edmond, dorénavant "Comte de Monte Cristo", va partir à la recherche de ses anciennes connaissances en conservant son anonymat.

Mon avis:

J'ai écouté ce roman via l'application "Audible", et j'ai bien accroché avec la voix de l'interprète.

Ce classique m'a paru plutôt accessible. En effet, bien que le rythme du récit soit moins soutenu que dans un roman contemporain, il contient peu de longueurs.

Les références politiques et sociétales de l'époque complexifient cependant certains passages.

J'ai également été amusée à l'écoute de certains termes tels que celui de "porte-clés" qui désignait la personne chargée de conserver les clefs des cachots dans lesquels étaient enfermés les prisonniers.

J'ai apprécié ce roman d'Alexandre Dumas et j'écouterai certainement le deuxième tome.
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Incroyable !!! Un classique incroyable !

J'ai été complètement sous le charme de la plume de Dumas. L'histoire est si bien construite, si bien réfléchie, pleine de petits rouages qui se mettent en place petit à petit. Ce que j'ai trouvé incroyable, c'est à quel point les intrigues et personnages secondaires sont liées à la principale ! Chaque personnage, chaque rebondissement est pensé et réfléchi bien en amont - c'est du génie !

Les personnages sont si complexes et bien détaillés qu'ils sont complètement humains à mes yeux. Ils ont tous leurs forces et leurs travers ; et l'auteur réussit particulièrement bien à le montrer. L'histoire est pleine de rebondissements, de couleurs, de détails, de parfums, de suspense... J'ai été transportée et happée dans une autre époque aux côtés du Comte de Monte-Cristo.

Une histoire pleine de morale, de bon sens et de piment ! A lire sans modération, les pages défilent...
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Encore une oeuvre dont on se dit souvent qu'il est inutile de la lire, l'histoire ayant été largement diffusée, sous bien des formes, de génération en génération, tant est si bien que ce Monte Cristo fait figure de héros national!

La raison de ce succès tient dans le talent de conteur de Dumas: c'est tout simplement un enchanteur.
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Tout ce que je savais du comte de Monte Cristo tenait en une ligne: c'est l'histoire d'un homme trahi qui veut se venger de ceux qui lui ont gâché sa vie.

Et après avoir ingurgité les centaines de pages contenues dans les six volumes que composent ce roman, je confirme que c'est bien une histoire de vengeance. Mais pas que.

Ici je vais faire la critique de l'intégralité du roman. Il y aura donc des spoilers. Mais je vous préviendrai ne vous inquiétez pas.

Alors, pour celles et ceux qui comme moi, ne connaissent Edmond Dantes que par son incarnation de la vengeance divine, voici un bref résumé de son histoire.

Notre Edmond est jeune, beau, intelligent et modeste. Il n'est certes pas riche mais il a un père, une fiancée et un patron qui l'aiment et qu'il aime. Et cet amour vaut toutes les richesses du monde.
Seulement voilà, c'est une vérité universellement reconnue que lorsqu'un individu est paré de tant de vertus, son bonheur ne peut pas durer éternellement.

Dans l'ombre se tient quatre hommes qui vont causer la ruine de ce brave Dantes.
Danglars : jaloux de sa notoriété auprès de leur patron
Fernand: jaloux de l'amour que lui porte la belle Mercedes dont il est fou amoureux.
Caderousse : jaloux de la pseudo richesse d'un homme qui travaille dur pour gagner sa vie
Villefort : le seul à ne concevoir aucune jalousie pour Dantes et qui pourtant va être l'instrument de sa déchéance.

Et c'est là qu'intervient un petit cours d'histoire.
Nous sommes à une époque troublée, politiquement parlant. Napoléon vient tout juste d'être exilée à l'île d'Elbe. Or, il ne fait pas bon d'être bonapartiste en cette année 1815. Ou pire...fils de bonapartiste. Ce qui est le cas de ce Villefort. Ambitieux procureur du roi, promis à un mariage avantage avec une fille de royaliste, il est prêt à tout pour que les aspirations politiques de son paternel reste secrètes.

Bon quel est le rapport avec la choucroute, me direz-vous?
Eh bien il se trouve que Dantes, qui est marin, revient d'un long voyage en Méditerranée. Entre autre, il a accosté à l'île d'Elbe.
Un passage innocent puisqu'il était chargé d'une mission par son capitaine : remettre une lettre à Napoléon et en prendre une de sa part.

Dantes se fout de la politique. Il est juste un marin obéissant à son capitaine.
Malheureusement cette innocence le perdra.
Danglars va saisir cette opportunité pour faire passer Dantes pour un bonapartiste, avec l'aide de Fernand et Caderousse (quoique ce dernier était tellement ivre qu'il ne pouvait guère être utile).
Le cerceuil de Dantes a déjà trois clous.
Villefort plantera le dernier quand il découvrira que la lettre remise à Dantes par Napoleon est adressé à son père.

Le sort de Dantes est scellé. Sacrifié sur l'autel de l'ambition, de l'envie et de la jalousie, il est arrêté, emprisonné et envoyé à l'île d'If.

Évidemment l'histoire ne s'arrête pas ici. Dantes va passer plusieurs années enfermés avant de réussir à s'évader. Quatorze ans plus précisément.

Six ans plus tard...un mystérieux et richissime comte entre en scène.

Le comte est évidemment Dantes qui va se venger des hommes qui lui ont tout pris. Va-t-il réussir? Retrouvera-t-il Mercedes? Il faudra lire les six volumes pour le savoir.

Le comte de Monte-Cristo est un classique qu'il faut avoir lu. L'histoire est prenante, le récit bien amené. Dumas est un conteur né. On ne s'ennuie pas un instant que ce soit devant sa description des années d'emprisonnement de Dantes, du comportement des dandys parisiens ou même du Paris du XIXeme siècle. Tout est détaillé juste comme il faut pour nous permettre de nous plonger dans cette époque.

Et pourtant, si subjuguée que j'ai été par l'histoire, j'ai été un peu déçue.
Tout d'abord la trop grande place accordée à la religion. Dieu fait ceci, Dieu fait cela...Dieu punit les méchants et recompense les gentils.
Ne vous méprenez pas, je ne critique pas ceux qui ont la foi. Je trouve simplement dommage que Dumas réduise Dantes à un instrument de vengeance divine en lui ôtant ce qui fait de lui un homme. Ce n'est pas Dieu qui foudroie les ennemis de Dantes à travers lui. C'est Dantes qui se venge, point barre. Il n'est qu'un homme avec ses faiblesses. Et cela m'a quelque peu agacée de voir comment la majorité des personnages glorifie Dantes, lui donnant l'absolution pour ses actes.

Ensuite, la place accordée aux femmes. Je sais c'est l'époque qui veut cela alors je ne vais pas m'étendre davantage parce que je me doute que Dumas ne fait que refléter la réalité de ce qu'il a vécu.
Je trouve juste dommage que Mercedes, avec son caractère impétueux soit devenue l ombre d'elle même, une femme soumise non à son époux mais, encore une fois à Dieu. La foi qu'elle avait au début de l'oeuvre (enfantine, certes) s est transformée en résignation.
Et je trouve dommage que la seule autre femme qui ait du caractère soit présentée comme une saphiste désignant et méprisant les hommes. C'est vraiment réducteur et relativement peu subtil.

Enfin, et là c'est l'oeuvre qui fait ça, je reproche un trop grand manichéisme. Il n'y a pas de demi-mesure. Cela rend tous les personnages falots, insipides, tant ils sont incapables de sortir de leurs conditions. Certains ne vivent que pour faire avancer l'intrigue et disparaissent ensuite totalement de la circulation.
Le seul qui est intéressant c'est bien sur Dantes.

Voilà pour une critique générale. Je vais continuer sur Dantes mais si vous n'avez pas lu toute l'histoire, je vous conseille de vous arrêtez la.

SPOILERS SPOILERS SPOILERS

Ah Dantes...Quel véritable tour de force de la part de Dumas que de nous faire tout à tour aimer puis détester cet anti-héros.
Car non, Dantes n est pas le héros mélancolique qui une fois vengé des méchants va retrouver sa belle. Il n'est pas un justicier. Il est un vengeur.
Pourquoi on aime Dantes? Parce qu'il est une victime. Nous voulons donc qu'il se fasse justice.
Et c'est là que le bat blesse. Car Dantes est ivre de vengeance. Il a eu 14 ans pour y penser et 6 ans pour la préparer. Et je vais ici rappeler cette vengence pour chacun d'eux.

Caderousse: le moins coupable dirons nous. Son seul crime consiste en sa lâcheté. Il était au courant du complot et a choisi de se taire. Méritait il pour autant de finir assassiné à deux pas de Dantes qui avait la possibilité de l'en empêcher?
Certes, au départ Dantes semble avoir voulu récompenser Caderousse en lui offrant le diamant. Mais il s'agissait bien sur d'un cadeau empoisonné. Dantes connaissait la faiblesse de cet homme, son goût pour l'argent, sa volonté d en avoir toujours plus.
Mais Caderousse était hanté par la culpabilité. Il a épousé une femme terrible qui le rendait malheureux. Il n'avait pas une belle vie. En cela, Dantes était vengé. Mais cela ne lui suffisait pas. Et de victime, il est devenu bourreau. Torturant psychologiquement Caderousse jusqu'à causer sa mort.

On en vient à Fernando: quel était son crime? Etre amoureux de la femme d'un autre. L'amour est un sentiment si puissant qu'il fait commettre bien des folies. On tue par amour. On meurt par amour. Et on se débarrasse d'un rival par amour.
Pour moi, Dumas a manqué de subtilité envers Fernand. Pour bien nous faire comprendre que Dantes a eu raison de se venger de lui, il a introduit l'arc narratif du pacha Ali. Quel était cet intérêt si ce n'est pour montrer que Fernand est un homme monstrueux pour avoir causer la mort du pacha et fait vendre sa femme et sa fille comme esclave. Ouuuuuh le méchant homme. Il mérite ce qui va lui arriver.
Sauf que ce Fernand est à l'anti thèse de celui qu'on a connu au début. Un tel homme ne change pas de comportement du jour au lendemain.
Ici, Dumas a tout fait pour qu'on déteste Fernand. de fou amoureux, il en a fait un noble imbu de lui même qui délaisse sa femme. C'est n importe quoi.
Comme s'il fallait une justification à l'acte final de Fernand.

Mais revenons en à Dantes. Comment a-t-il voulu se venger de Fernand? En tuant son fils!!!!!! Un jeune homme innocent, qui avait la vie devant lui. le fils de Fernand mais surtout le fils de Mercedes!
Et là, j'ai pris en pitié Fernand. Car ce fils...il pouvait tout aussi bien être celui de Dantes. Mercedes, seule, enceinte, avec l amour de sa vie emprisonné. Vers qui aurait-elle pu se tourner si ce n'est vers Fernand, l'ami fidèle? Alors oui il a eu tort de lui mentir sur la mort de Dantes. Il a eu tort de participer passivement au complot. Mais cela méritait-il la mort? Bien sûr que non.

Dantes a été lâche. Plutôt que de tuer le père il préfère le faire souffrir en tuant son fils. Et il faudra l'intervention de Mercedes pour le faire changer d'avis. Et cette mort...C'est celle de Fernand, ayant tout perdu. Honneur, famille, réputation.
Un bien lourd tribut payé par celui qui fut jusqu'au bout le pantin de Danglars.
On est au delà de oeil pour oeil et dent pour dent.

Et que dire de Villefort ? Son crime est grand et j'espérais qu'il paie. Mais une fois encore, le prix a payer était bien trop grand.
Dantes était prêt à sacrifier toute une famille pour se venger d'une seule personne!!!!! Et en encourageant la cupide et vénale Madame de Villefort à empoisonner toutes les personnes faisant obstacle au précieux héritage qu'elle destinait à son fils, il a le sang de cinq personnes sur les mains. Et la sixième aurait pu être cette pauvre Valentine qui, comme Albert, a eu le sort tort d'être l'enfant d'un ennemi mortel de Dantes. Heureusement elle fut elle aussi sauvée par le pouvoir de l'amour.

Et c'est avec Villefort que Dantes prend enfin conscience de son statut de bourreau. Enfermé dans son rôle, il s'est réellement pris pour un instrument de Dieu, intouchable, possédant le droit de vie et de mort sur ses semblables.
Et lorsque Villefort, à juste raison, lui demande s'il s'est suffisamment vengé, si les corps encore chauds de sa femme et de son petit garçon ont satisfait le désir de vengeance de Dantes...là j'ai applaudi.

Certes le sort de Villefort était scellé. Mais tout comme pour Caderousse et Fernand, la simple participation au complot ne suffisait pas. Il fallait un crime plus grave encore pour apporter de l eau au moulin de la vengeance de Dantes. Il fallait qu'on se dise "Oui il mérite son sort"
Caderousse avait commis un meurtre. C'était un voleur au dela de tout espoir de rédemption. Il méritait de mourir.
Fernand a tué pour de l'argent. Il a vendu une petite fille pour de l'argent. Il méritait de mourir.

Villefort a commis un acte encore plus abominable. Il a enterré vivant un bébé, honteux secret de sa relation adultérine. Pour lui, parangon de vertu, héraut de la justice humaine, c'était un péché ignoble. Et pour cela, il méritait de mourir.
Mais son sort fut bien pire. Il est devenu fou.

Et on en arriveà Danglars. Puisqu'il est l'instigateur du complot, il doit subir un châtiment à la hauteur de son crime. Pire même au vu de ce qui est arrivé aux autres.
Et....non. Car Dantes n'est plus cet ange vengeur. Il est redevenu humain.
Danglars s'en tirera avec la perte de sa fortune, ce qui est, ne nous cachons pas, le pire qui pouvait lui arriver.
Et pour moi, Dantes s'est vengé. Ici, il a fait vivre à Danglars ce qu'il a vécu. La prison, la folie, la rédemption.

Et maintenant qu'il est parvenu à accomplir sa vengeance, il va pouvoir vivre heureux avec Mercedes?
Que nenni. Car Dantes, en se comportant de la sorte, en faisant payer à des innocents le lourd fardeau de sa vengeance ne mérite pas d'être heureux...donc il n'aura pas Mercedes.

Mais parce qu'il a malgré tout contribué à faire le bien en rendant à la famille Morrel tout le bien que son employeur M. Morrel lui a fait, et ce au centuple...il mérite d'être heureux.

Et c'est sur ce paradoxe que se termine l'histoire avec cette fameuse phrase "Attendre et espérer".
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Ce livre est un gros pavé que j'ai lu en un peu plus de 2 semaines, et je dois dire que dès les premières pages j'ai été subjuguée. J'ai adoré le livre dans sa première partie mais dès que Ce qui me déplaît le plus, c'est que l'auteur ne reste pas axé sur Edmond, j'aurais préféré pourtant. Passer de Franz à Albert, et tous les autres personnages... Surtout qu'au début on ne comprend pas trop pourquoi l'on s'attarde sur eux. Par contre, retrouver les personnages du début dans la fin du roman, ça m'a beaucoup plu.
Je n'ai mis que 4 étoiles au lieu de 5 parce que les 200 dernières pages sont pour moi beaucoup trop longues, descriptives, inutiles. Il pourrait manquer des chapitres entiers, cela ne changerait pas vraiment. C'est sur ces dernières pages que j'ai eu le plus de mal.
Sinon cela reste un très bon roman, avec de bonnes intrigues, des personnages complexes, une belle écriture.
Je lirais sans aucun doute le second tome mais je vais attendre sûrement quelques semaines car comme toute nourriture excellente, il faut en manger occasionnellement, sinon le plaisir disparaît.
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Sans aucun doute l'un de mes livres préférés !!!
On touche au génie !
La première partie est particulièrement plaisante et fait très roman d'aventures...
la deuxième partie est beaucoup plus sociale et subtile...
Un destin brisé à qui le sort va permettre de poursuivre une vengeance froide et calculée...
Le Comte de Monte cristo ou les illusions perdues d'un jeune homme à qui l'avenir semblait ouvrir grand les bras ...

Un véritable chef d'oeuvre !
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Et voilà, au terme d'un mois de lecture, j'achève enfin la trilogie du Comte de Monte-Cristo. Je l'aurais lu certainement plus vite, mais mon voyage au Tibet plus quelques déplacements de ci ou delà m'ont ralenti dans ma lecture. Pourtant, pas une seule fois le Comte de Monte-Cristo ne s'est échappé de mon esprit. Pas une seule fois, les mots brûlants de vie de Dumas n'ont échappés à mon esprit.

Après Les Trois Mousquetaires, Alexandre Dumas revient et nous accomplit ici un incroyable tour de force, une formidable prouesse littéraire. J'ai été tenu fermement accroché à ce récit poignant et intense, et ce n'est qu'à la fin que j'ai pu respirer librement. Les descriptions de l'auteur sont magnifiques, et le personnage de Monte-Cristo est inoubliable. Son sang froid, son visage impassible, son assurance et sa résolution inébranlable font de lui un personnage redoutable, que l'on peut craindre même à travers les lignes, mais que l'on admire également.

J'aime beaucoup les histoires de vengeance, je n'aurais donc pu qu'admirer cette oeuvre, pourtant il est évident qu'elle se situe bien au-delà d'un simple récit de vengeance. Trois tomes de presque 600 pages, cela peut paraître long, pourtant je n'ai constaté aucune longueur dans ce livre, aucun moment inutile. Contrairement aux oeuvres de Hugo, ce livre ne nous donnera pas à réfléchir sur la société, pourtant, fidèle à son oeuvre des Trois Mousquetaire, Dumas signe là une formidable épopée romanesque, dont on ressort essoufflé et réjoui.

A lire absolument.

Lien : http://aristed.canalblog.com..
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Loin de moi l'idée de bouder ce qui fut un réel plaisir de lecture, mais je dois dire que le Comte de Monte Cristo – ou du moins, son premier tome – n'a pas tout à fait correspondu à mes attentes.

Pourtant, je dois reconnaître le talent de narrateur d'Alexandre Dumas qui m'a tant été vanté ; le récit est effectivement captivant, les péripéties bien ficelées – bien que l'on pourrait regretter qu'une ou deux de ces ficelles paraissent un peu trop grosses, comme

Enfin, encore une fois, ne boudons pas notre plaisir, car l'intrigue est vraiment bien fichue, l'investissement émotionnel est bien là et la finesse psychologique n'est pas mauvaise non plus. Cependant, il m'aura manqué un génie de style particulier ; hormis évidemment l'élégance très XIXe et l'ironie du ton, il ne m'a pas semblé tiquer devant la beauté d'une formulation, m'émouvoir d'une image particulière.

À cela, ajoutez que le roman d'aventures pur n'est pas spécialement mon genre de prédilection... Aussi je reconnais pleinement la qualité de ce premier tome des formidables aventures du Comte, qualité d'intrigue au moins, et je poursuivrai avec plaisir et bonne volonté avec le deuxième tome, mais je manque encore le coup de coeur.
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J'ai enfin lu "Le comte de Monte-Cristo", l'une des oeuvres les plus connues d'Alexandre Dumas. Un roman d'une épaisseur redoutable, qui est à la fois prenant et touffu. Je connaissais bien le début du livre, qui est presque "épique": l'enfermement du héros et son évasion rocambolesque. Mais j'ignorais comment il allait se venger. Il le fait d'une manière subtile et machiavélique, en s'introduisant - avec un pseudonyme - dans la grande société parisienne, sous la Restauration. le lecteur est alors plongé dans le monde des nobles et des opportunistes. Dans ce milieu, le comte de Monte-Cristo apparait comme un homme extraordinaire, presque surnaturel. Mais cette partie est vraiment très (trop) longue et, parfois, je m'y suis un peu perdu. Au final, j'avoue que j'aurais préféré lire toute cette histoire dans une version abrégée…
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Qu'elle belle lecture que celle-ci, évoluer sous l'époque Napoléonienne, suivre Edmond Dantés dans l'injustice qui le frappe.

Nous découvrons ici, la France sous un autre jour et surtout l'âme humaine, comment un homme marin de par part son état à pu finir emprisonner face aux affres de la politique lui qui ne s'y intéressent en rien.
Comment une rencontre peut changer une vie en bien ou en mal, comment les règles de la société peuvent être détourné. Nous apercevons ici toutes ces petits détails qui changent et agrémentent une vie.

Tant il est vrai que la violence ne résout rien, cependant, en homme instruit le comte va préparer durant de longue années un stratagème pour faire tomber les coupables qui l'ont condamnés au pire, qui l'on privé de vie.

Nous suivons cette homme qui à tant souffert mais par habile manipulation et entre fait va nous présenter lentement sont incroyable machination pour obtenir réparation.

A découvrir dans la suite.
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