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sur 2101 notes
Edmond Dantès, jeune marin promut à un avenir radieux, entre une promotion annoncée au poste de capitaine de son navire, et son prochain mariage avec la belle Mercédès, se retrouve soudainement emprisonné suite à une accusation de conspiration bonapartiste. Détenu au château d'If, il y restera enfermé 14 années ... Jusqu'à ce qu'il ait enfin l'occasion de se venger.

➡ Si on n'a pas l'habitude de lire des classiques, il faut peut être s'accrocher un peu au début, le temps que l'auteur plante le décor. Mais on se laisse vite prendre par les aventures de Dantès.

Il y a un côté jouissif à suivre la vendetta de celui qui se fait appeler le Comte de Monte Cristo, on a envie de le voir obtenir Justice. Et effectivement, le Comte nous offre un exutoire en proposant de redresser les torts à sa façon. Il est même assez impitoyable, puisqu'il ne réfléchit pas forcément aux victimes innocentes qu'il peut faire au cours de son implacable vengeance ...

J'ai beaucoup aimé aussi suivre l'évolution des personnages, notamment voir comment Edmond passe d'un jeune homme optimiste et gentiment naïf, à cet adulte brillant et déterminé, mais également intraitable et désabusé.

Même si quelques longueurs s'installent par moment, Dumas sait toujours faire redémarrer l'intrigue à son rythme de croisière. Malgré ses 1400 pages, les 2 tomes se lisent donc assez bien (même s'il faut quand même un bon moment pour en venir à bout).

J'avais entamé le roman il y a une dizaine d'années, je suis ravie d'avoir repris le livre laissé en suspens.
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Outre les Trois Mousquetaires, c'est cette fiction qui rendra Dumas célèbre en son temps. Roman d'aventure, de vengeance et roman-feuilleton comme il est alors prisé, le Comte de Monte-Cristo demeure fort et indétrônable.

Si l'intrigue de surface est une colère, celle d'Edmond Dantès enfermé à tort pendant quatorze ans suite à la trahison de ses amis, et qui doit tout perdre, le fond reste réaliste. L'histoire se déroule sur plusieurs décennies et couvre un début de XIXe siècle tendu : la chute de Napoléon et la Restauration, le contexte économique et les premières grandes avancées telle la mise en place du télégraphe en font partie.

On voit donc bien à quel point Alexandre Dumas s'attache à rendre sa France et ses autres lieux visités crédibles ; ses séquences n'en sont pas moins magistrales. du roman d'aventures, il sait entretenir le suspens.

Si le début et la présentation des rôles et des défis est à la fois simple et réjouissant, les années de prison contrastent en apportant l'introspection au-devant de la scène. On découvre l'entièreté du personnage, et si le récit fait passer le temps lentement, il n'en est pas de même des pages qui se tournent vite.

Et enfin se révèle l'enjeu majeur. Les résumés ne cachent pas le sentiment d'injustice que doit alors réparer celui qui devient Comte de Monte-Cristo. L'homme change radicalement, s'efface et ne dévoile plus que son ombre au narrateur. On fait la connaissance de nouveaux personnages, et de ceux de « l'après ».

J'ai trouvé la narration particulièrement vive et puissante en Italie, ainsi que toutes les scènes qui regroupent Albert de Morcerf ou sa mère, et le comte. Quand celui-ci s'installe à Paris l'intrigue se pose davantage, explique, se prépare, et nous ne sommes pas trop épuisé de complexité.

Mais les indices s'accumulent sans nous laisser le temps de les percevoir. Si notre attention est un instant déviée, ils nous rattrapent. Et nous ne voyons pas passer la série de vengeances.

Finalement, je pourrais parler d'un style d'écriture que je n'avais pas relevé chez les Trois Mousquetaires – mon livre préféré, ou alors j'y ai porté peu d'intérêt.
Entre dialogues ou remarques philosophiques et descriptions assez directes, justes, il y a un côté cinématique dans l'emmêlement des scènes parallèles et des différentes figures. Tout est réalisé pour douter, et l'on finit parfois même par se demander les véritables intentions de chacun. On donne dans certains moments l'impression d'être orchestré comme une vraie pièce de théâtre, en somme.

le tout sera enfin regroupé dans une conclusion fermée, mais pas tant, et qui laisse entrevoir le destin des personnages.
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C'est l'histoire d'un jeune marin ; Edmond Dantès, promu capitaine de son navire et fiancé à la belle Catalane Mercedes. On voit rapidement que tout le monde ne voit pas son bonheur d'un bon oeil. le jour de son mariage, Edmond est arrêté, accusé d'être bonapartiste. Il est emprisonné au Château d'If. Malheureusement à cause d'un autre homme égoïste, il sera emprisonné 14 ans. En prison il rencontre l'abbé Faria qui est dit « fou », et c'est à partir d'ici que le sérieux commence. Edmond va tout faire une fois sorti de prison, pour se venger des hommes qui l'ont condamné à tant de souffrances.

Je savais déjà l'écriture de Dumas très fluide et moderne. Alors autant vous dire que ça a été un réel plaisir de le lire. C'est très fluide et je ne me suis pas ennuyée une seule seconde sur 1188 pages.

J'ai adoré les petits rappels historique au début du livre. J'étais pas très bonne en histoire mais avec quelques explications ça a très bien été. Après pour les gens comme moi pas d'inquiétude, après 200 pages il n'est plus du tout question de politique donc vous ne serez pas perdus.

Les caractères sont trop limités pour que je dise tout ce que j'en pense mais… c'est un chef d'oeuvre. J'ai eu l'impression de vivre 1000 histoire dans une seule. le comte de Monte-Cristo est un personnage charismatique et mystérieux à la fois. On ne sait pas de suite à quoi s'attendre mais c'est très satisfaisant à mesure qu'avance l'histoire.

Un livre qui va rentrer dans ma liste de livres préférés. Un livre qu'il va être difficile d'oublier et de digérer. Je vais maintenant envier les personnes qui découvre tout juste ce merveilleux livre. Et en plus, une histoire qui se déroule dans les périodes que j'aime lire.
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Toi, qui attaque la terrible histoire du comte de Monte Cristo, arme toi de patience ! L'histoire est terrible mais l'histoire est belle ! Tout détail porte son importance. Alors lentement mais sûrement découvre cette aventure qui compte aujourd'hui dans les classiques de la littérature française.
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En cette fin du mois de juin à Marseille, il fallait se lever tôt pour profiter d'un peu de fraîcheur. Je quitte mon hôtel, situé juste en face du palais du Pharo où se tenait ma conférence et après un espresso et un pain au chocolat avalés au bar-tabac du coin, je descends vers la Plage des Catalans. A sept heures, la grille s'ouvre, je laisse ma serviette de bain et mes chaussures sur le sable et je m'avance dans l'eau calme et chaude de la Méditerranée. Difficile d'imaginer un début de journée plus tonifiant : je nage plusieurs fois la longueur de la plage, contemplant d'un côté la ville surmontée par la pointe de la Basilique Notre-Dame de la Garde et de l'autre la mer et les îles du Frioul.
La Plage des Catalans me rappelait « le Comte de Monte-Cristo » d'Alexandre de Dumas. C'est là, qu'en 1815, au coeur d'un quartier qui autrefois accueillait des immigrants venus d'Espagne, qu'Edmond Dantès, officier de marine marchande, rencontrait Mercédès, la belle catalane pour qui son coeur bat. Mais le cousin de celle-ci, Fernand Mondego, est jaloux et complote avec Danglars, comptable indélicat sur le même navire que Dantès, et le substitut de Villefort, pour lancer une fausse accusation et faire arrêter Dantès qui passera quatorze ans enfermé au Château d'If.
J'ai dévoré « le Comte de Monte-Cristo » un été alors que je devais avoir treize ans. Je l'ai repris avec le même plaisir, il y a un peu plus de douze ans : je lisais une quarantaine de pages chaque jour dans le métro et le soir, avant qu'ils n'aillent au lit, je racontais les chapitres du jour à mes enfants. Ils étaient fascinés par cette histoire qui mêle aventure, amour et vengeance.
Et donc, bien sûr, en séjour à Marseille, je ne pouvais pas manquer la visite du château d'If, cette ancienne forteresse et ensuite prison posée sur une des îles du Frioul au large De Marseille. If est difficile d'accès car l'île n'as pas de port naturel et les bateaux qui la desservent en accostant le long du rocher sont annulés en cas de vents forts. Je m'armai donc de patience pour trouver le créneau horaire favorable et faire mon pèlerinage vers cette prison qui accueillit de nombreux prisonniers réels, comme des Huguenots pendant les guerres de religion et des leaders de la Commune de Paris, mais dont le détenu le plus célèbre est un personnage de fiction. On visite même la cellule d'Edmond Dantès et un tunnel a été creusé pour communiquer, comme dans le livre, avec celle de l'abbé Faria. Dans le roman d'Alexandre Dumas, c'est cet autre prisonnier qui lui révèle l'existence d'un trésor caché sur l'île de Monte-Cristo. Lorsque le vieil abbé meurt, Dantès prend sa place dans le linceul jeté à la mer et s'échappe ainsi de l'île-prison.
Après son évasion, Dantès débarque à Paris sous les traits du richissime Comte de Monte-Cristo. Les trois marseillais qui avaient comploté pour jeter Edmond Dantès en prison tiennent maintenant le haut du pavé parisien : Danglars est devenu un richissime banquier, Villefort est procureur du Roi. Fernand Mondego, lui, est devenu le Comte de Morcerf, pair de France. Il a épousé Mercédès à qui il a fait croire que Dantès était mort. Monte-Cristo planifie sa vengeance avec patience et fait tomber de haut ceux qui autrefois l'avaient jeté aux oubliettes : Villefort sombre dans la folie, Danglars fait banqueroute et Morcerf se suicide. Mercédès, qui une des premières avait reconnu Dantès derrière l'extravagant comte venu de nulle part, quitte titre et fortune à Paris et retourne à Marseille vivre dans la vieille maison du père d'Edmond que ce dernier lui a légué. le Comte de Monte-Cristo, lui, s'en va au large, songeur, avait-il le droit, en accomplissant sa vengeance, de se faire justice lui-même et d'ainsi prendre la place de Dieu ?

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Ouf, j'en suis venu à bout !

Bien sûr, c'est un monument de la littérature. Bien sûr, qui se lit comme un polar addictif. Bien sûr, cette plongée dans l'époque napoléonienne est intéressante. Bien sûr, l'histoire flatte nos bas instincts de vengeance (même si Dieu est cité à tour de pages).

Mais que c'est long ! 1 mois à m'endormir avec le comte, à l'inviter dans mes insomnies, à partager avec lui les après-midi pluvieuses. Avec lui et aussi les autres (très) nombreux personnages, qui souvent portent plusieurs noms suivant les époques, quand ils ne sont pas nommés par leurs titres. Merci à l'arbre généalogique trouvé sur le net ;-)

Mais je ne vais pas me fâcher avec l'ami qui me l'a conseillé et reconnais avoir passé quand même un très bon moment de lecture. Reste à voir le film.
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La vengeance est un plat qui se mange froid.
Dans le cas de Monte Cristo, il s'agit d'un repas Gargantuesque, aussi étoffé que peuvent être les Misérables de son contemporain Victor Hugo. Bien entendu, courant sur 1500 pages, il y a quelques longueurs, des pauses, où l'on médite le coup à venir. Et puis, sans crier gare, voilà l'action qui s'accélère et vous tient en haleine sur une cinquantaine de pages.
Le style appartient à ces feuilletonistes qui ont fait vibrer le coeur de millions de gens à une époque où ni le cinéma ni la télévision ne pouvaient distraire le peuple. Quelques phrases, comme des coups de poignard (mieux : des envois d'épée), cinglent au fil des chapitres qui s'enchaînent tel un chapelet infini.
Le parallèle avec les Misérables, paru 18 ans plus tard, est saisissant. du reste, cette guerre entre le bien et le mal tient lieu pendant tout le XIXème siècle, torturé entre République, Empire et Monarchie. Les Mystères de Paris d'Eugène Sue égaillent les pages des quotidiens à la même époque et Rocambole sera dans toutes les discussions juste avant le fleuve Hugolien. du reste, rien n'a changé au XXème avec les supers héros. Autre parallèle parlant : les surhommes avancent masqués. Edmond Dantès sera Monte Cristo tout comme Jean Valjean deviendra Monsieur Madeleine et que Peter Parker s'habillera en homme araignée ou Clark Kent enfilera son slip rouge par dessus son costume bleu tandis que Bruce Wayne vêtira cette cape de chauve souris.
Mais Dumas n'est pas Hugo et Dantès pas Valjean. Si le héros Hugolien est métamorphosé par la rencontre avec monseigneur Myriel qui le touche comme le doigt de Dieu dans sa grande mansuétude en faisant de lui un homme de bien, chez Dumas c'est la colère divine qui s'épanche.
Après la célèbre scène de la prison au château d'If qui a marqué la mémoire de millions de lecteurs, Monte Cristo récompense dans un premier temps ceux qui lui sont restés fidèles. Mais tout ceci n'a prit que le quart du roman.
Tout le reste sera cette effroyable machination qui tend à confondre et venger les mauvais hommes. Peu importe les moyens ; illimités en matière de fortune, flirtant avec la pire racaille pour l'exécution, machiavélique au dernier degré avec, parfois, son cortège de dégâts collatéraux. Monte Cristo n'est plus simplement justicier, il est devenu Dieu. Bien sûr, il reste un homme. Avec ses doutes, ses incertitudes. Il sera, souvent, à deux doigts de renoncer.
Cette vengeance est également perpétuelle : le pouvoir et l'argent roi sont déjà au coeur du sujet, rendant le propos étonnamment contemporain.
Malgré (ou grâce à) son épaisseur, j'aime bien m'immerger dans une histoire qui va m'accompagner tout un mois (je suis un lecteur lent). Cette impression de partager le quotidien de personnages familiers pendant une période qui les rend attachants plutôt qu'un roman de 200 pages qui rend le sentiment de n'avoir participé qu'à une soirée ou un déjeuner.

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J'ai adoré ce livre, je l'ai dévoré et pourtant 2 choses me déplaisent:
- la personnalité d'Edmond Dantés qui ne vit que dans le ressentiment, la vengeance, le besoin de détruire. Certes, il est un peu généreux avec très peu de personnes (l'armateur Morel par ex) mais il ne pense qu'à faire le mal en se vengeant. Il est tellement éloigné de mon héros, Jean Valjean qui lui n'est que douceur, pardon, altruisme.
- deuxième chose que je n'ai pas aimé. Si Edmond Dantés n'avait pas touché le jackpot, le gros lot en rencontrant l'abbé Faria dans sa prison du chateau d'If, jamais Edmond ne serait devenu le comte de Monte-Cristo, l'homme le plus riche du monde avec des moyens colossaux qui lui permettront de mener à bien sa vengeance.
Sans l'abbé Faria et son trésor, Edmond serait resté Edmond.
Mais c'est un livre qu'il faut absolument lire (et voir la version filmée avec Jacques Weber)
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Voilà c'est fait, j'ai fini Monte-Cristo. J'ai vécu 1400 pages, j'ai traversé Marseille, Rome, Paris, j'ai navigué, couru, dissimulé mon identité, goûté au plus cruel des poisons, vécu dans un cachot humide. J'ai été furieuse, surprise, émue aux larmes, inquiète puis soulagée, révoltée et attendrie. J'ai vu la ruine d'Edmond Dantès, le fond du gouffre puis la renaissance marine, l'émergence du comte de Monte-Cristo, la construction inflexible et brillante de l'édifice de sa vengeance qui n'épargne rien ni personne. L'argent, le pouvoir, la politique, la justice, l'amour, Dumas s'empare de tout cela avec un talent invraisemblable, moyens au service de sa narration démesurée et toujours implacable. Et quand on se dit que c'est aller trop loin, qu'on n'y croit plus à ce personnage désincarné que devient Monte-Cristo derrière tous ses travestissements, Dumas nous rend Edmond, il nous offre son humanité intacte, et son coeur généreux.

Quelques épisodes me resteront durablement en mémoire : la folie du prisonnier Dantès et l'abbé Faria qui éclaire les ténèbres du cachot, Villefort de Noirtier et son mutisme révolté (mon préféré), le duel avec Albert de Morcerf et ce qu'il dénoue dans l'intrigue. Et puis revenir enfin sur les traces du passé, parcourir les rues De Marseille, revoir le château d'If et laisser la mélancolie nous gagner lorsque Dantès disparaît à l'horizon.

Conteur hors pair, Dumas m'a transportée dans cette histoire de vengeance qui en contient mille autres, avec toute la fougue et le goût du rebondissement qui m'avait déjà enchantée dans "Les trois mousquetaires", dépeignant aussi avec talent son époque, du retour de Napoléon de l'île d'Elbe à la Monarchie de Juillet.

Sans surprise, j'ai adoré ce roman dès les premières pages, sublimées par la lecture magistrale en audiobook d'Eric Herson-Macarel chez Sixtrid Éditions.

Un voyage littéraire au long cours, une lecture jubilatoire pour un grand classique du XIXè siècle!

Si ce n'est déjà fait, lisez Monte-Cristo !

"Toute la sagesse humaine sera dans ces deux mots : attendre et espérer "
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Est-il besoin d'ajouter une nouvelle critique pour cet oeuvre mondialement connue ?
Oeuvre monstrueuse de part sa renommée , sa qualité .. et sa longueur. Plus de 1200 pages en édition de poche : qui de nos jours oserait ?
Alors biensûr il faut y consacrer du temps mais quel plaisir de (re)découvrir ce roman majeur ! Aventure, intrigue, style : tout est réuni.
Inutile de résumer l'histoire que tout le monde connait dans ses grandes lignes. Pourtant quelle richesse dans le roman comparé à toutes les adaptations !
Alors même si vous pensez connaitre , lisez l'original !!!
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