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4,55

sur 2101 notes
L'épaisseur du pavé m'avait toujours retenue jusqu'à présent, et puis je me suis enfin lancée. Et je ne le regrette pas.

En effet, j'ai retrouvé quelques-uns des points qui m'avaient beaucoup plu lors de la lecture des mousquetaires: L'humour ( quoique moins présent que dans l'oeuvre précitée, l'ambiance étant plus noire), l'action qui, malgré quelques longueurs inévitables sur plus d'un millier de pages, n'attend pas la moitié du livre pour démarrer. Et surtout, surtout le talent narratif de Dumas, qui permet de surmonter les fameuses longueurs. Lorsqu'on critique un livre, on fait souvent référence au sujet, ou au style de l'auteur avant tout, en laissant un peu de côté tout ce qui relève de la narration. Et qui a mon sens est le vrai point fort de Dumas ( et probablement la clef de son succès, point commun que je retrouve d'ailleurs chez Jules Verne). Arriver à maintenir un fil conducteur solide, tout en publiant chapitre par chapitre sur plusieurs mois,sans s'embrouiller, c'est fort, très fort.
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L'histoire est captivante. Dumas nous fait passer par les convulsions de la France tiraillée entre Bonaparte et les Bourbons. L'intrigue est aussi bien construite que dans un roman policier. Et les sentiments ne sont pas absents : l'adieu final à Mercédès nous arracherait presque des larmes.
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Un classique que je voulait lire depuis belle lurette, j'avoue que c'était une lecture agréable même si parfois je me suis perdu dans le fil de l'histoire à cause de la richesse des personnages et des événements.
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Quoi ? Encore un classique ? Ah, ah, fuyez (l'insipide littérature industrielle post-moderne) pauvres fous ! Quand vous tomberez dans Monte-Cristo, vous en oublierez le boire et le manger tant que vous n'aurez pas été au bout de l'histoire. Garanti sur facture.
Cette leçon vaut bien un cigare sans doute.

Quoi ? Vous en voulez encore ? Bon, d'accord.
C'est un livre que l'on m'a offert -en pléiade, vive le luxe- pour un anniversaire.
Il fait à tout jamais partir de mon top 10 des livres préférés : on n'a pas attendu le XXIème siècle pour créer le "page turner" et Alexandre Dumas en est à mes yeux, le véritable créateur. le Comte vous entrainera dans un tourbillon d'aventure, passant du statut de prisonnier misérable à celui de véritable Deus Ex Machina -j'ai presque envie de dire machina comme machination- pas toujours au premier plan, mais présent partout. Vous serez irrésistiblement emporté par l'envie de connaitre la suite et, qui sait, peut-être verserez-vous une petite larme à la fin.
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Après plus de 1000 pages de lecture, je referme ce roman et une multitudes de pensées et d'émotions me traversent.

L'histoire du Comte de Monte-Cristo, c'est tout d'abord l'histoire d'une vengeance. Ce roman interroge directement la question philosophique de "Qu'est-ce que la justice ? Comment appliquer cette justice ?"

L'histoire d'Edmond Dantès est celle d'un homme broyé par un système judiciaire défaillant, qui n'applique aucunement la justice à laquelle chacun de nous adhère. Danglars, Fernando et Villefort ne sont que des hommes vivant dans une société qui les protège, qui ne les punit pas, et pire, qui leur permet de se hisser aux plus hauts rangs de la société.

Ce système politique et judiciaire décrit dans le roman broie un homme honnête, simple, ne demande qu'à être heureux . le sentiment d'injustice qu'il vit le change, le transforme à tout jamais et modifie pour toujours non seulement sa destinée mais aussi sa personne.
Ce mécanisme est incroyablement bien décrit et l'auteur nous le fait vivre à travers les ressorts de la narration : Dans un premier temps, au sein de la prison du château d'If nous sommes avec Edmond Dantès et nous percevons toutes ses pensées, toutes ses émotions. Nous vivons à l'intérieur de ce château mais aussi à l'intérieur de ses pensées.
Une fois l'évasion commise, Edmond Dantès meurt aux yeux de la société mais il disparaît aussi pour le lecteur qui n'a plus accès à ses pensées ni à ses émotions. On connaît ses objectifs mais nous ne connaissons plus les moyens qu'il souhaite mettre en place pour y parvenir. Il porte le masque pour le lecteur tout comme pour les personnages.
C'est seulement vers la fin, lorsque sa vengeance est presque achevée qu'il redevient humain.

Le comte de Monte-Criston est une sorte de Dieu : il sauve ceux qu'ils jugent bon et punit ceux qui lui ont fait du mal.
Il maîtrise tout - ou presque. Il profite de situations qui sont de parfaites opportunités pour lui et font ainsi réfléchir : Villefort a un fils illégitime (le comte n'y est pour rien), Morcerf a commis une faute à l'armée (là encore le comte n'y est pour rien) et le Comte ne fait que révéler au monde ces crimes. D'où son sentiment d'être une forme d'ange qui doit accomplir le destin de Dieu pour rétablir la justice.
Mais il redevient humain - et donc plus touchant - lorsque certains mécanismes lui échappent : Mercédès qui intervient pour sauver son fils, Edouard qui décède, Morrel qui aime Valentine... Et il ne peut appliquer une justice qui soit implacable (il n'est pas Villefort) car les émotions agissent. Et pourtant ! Ces changements de situations créent finalement une situation encore plus juste : Albert de Morcef et Valentine n'ont pas à payer pour la faute de leurs pères.

Enfin, une question qui m'a taraudée pendant tout le livre et, il me semble, peut nous parler à tous : " le Comte de Monte-Cristo est-il heureux de se venger ainsi" ?". Lui, malheureux et détruit par tant d'années d'enfermement, lui qui a perdu sa femme et son père; cela le console-t-il de tuer les personnes qui l'ont détruit ?
Le roman ne répond pas forcément par le positif. Il redevient heureux en tombant amoureux de Haydée, certes , mais je suis aussi extrêmement attachée à l'avant-dernier chapitre qui est, à mon sens, beaucoup plus profond que l'on ne peut le croire : "Le Pardon".
Le comte de Montre-Cristo comprend qu'il en a "trop fait" et fait le choix de pardonner -peut être aux pire de tous - à Danglars.
"Le pardon, quel repos !" disait Victor Hugo. Peut-être est-ce en pardonnant - en oubliant la haine et la rancune, que Edmond Dantès peut devenir heureux.
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Un grand classique que je n'avais jamais lu. Je l'ai dévoré. L'écriture d'Alexandre Dumas est somptueuse. L'histoire est passionnante.
Pour le deuxième tome, quelques notes étaient nécessaires au regard du nombre de personnages et des multiples noms qu'ils portent.
Cette littérature nous fait un bien fou dans notre nouveau monde de tweets et autres textos ...
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A l'origine, ce roman d'Alexandre Dumas fut publié en épisodes. Ce découpage se ressent particulièrement dans l'intrigue faite de multiples rebondissements et moments de suspense : Dumas achève régulièrement ses chapitres sur une action interrompue, l'arrivée ou le départ d'un personnage, et oblige son lecteur à vouloir poursuivre. Une technique que bien des auteurs contemporains utilisent encore à l'heure actuelle mais qu'ils n'ont finalement pas du tout inventé !

Venons-en donc au fond de cette histoire qui s'intéresse dans un premier temps prioritairement aux personnages secondaires mais pourtant essentiels que vont être Danglars, Caderousse et Fernand. Oui, au début, Dantès est un personnage certes principal, mais auquel l'auteur s'intéresse peu. Décrit comme un homme a priori stable, on en vient à s'interroger car on le voit principalement par les yeux de ses trois ennemis, jusqu'à son emprisonnement au château d'If. Là, l'histoire bascule, et une grande ellipse de temps permet de s'intéresser à Dantès, à ses conditions de détention, à sa rencontre décisive avec Farria. Si, jusque là, les éléments avancés sont essentiels pour la mise en place du puzzle, c'est surtout à partir de son évasion que Dumas déroule les fils de ses pelotes et tisse une trame qui explose dans le dernier quart de l'histoire.

Pourtant, si le lecteur s'attache à Dantès, j'avoue avoir parfois douté : qui est cet homme pour se prendre pour le messager de Dieu, pour s'octroyer droit de vie et de mort sur ses semblables, pour se faire juge de leurs actions ? Une pensée qui s'insinuera d'ailleurs peu à peu dans l'esprit du Comte polymorphe et magnifique...

Il y aurait sûrement une analyse historique et sociétale à faire de ce roman, mais j'y ai surtout vu une histoire d'aventures, de vengeance et d'amour qui s'achève quasiment sur ces mots : "Il n'y a ni bonheur ni malheur en ce monde, il y a la comparaison d'un état à un autre, voilà tout. Celui-là seul qui a éprouvé l'extrême infortune est apte à ressentir l'extrême félicité." Une philosophie de vie qui me parle... Et qui n'est sans doute pas pour rien dans le coup de coeur que j'ai ressenti pour cette brillante histoire ! Ou quand les classiques nous démontrent leur grandeur !
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Le thème de la vengeance est récurrent dans la littérature. Toutefois, lorsqu'il est sublimé par la plume et l'érudition d'un génie, il devient chef-d'oeuvre. L'on m'a souvent demandé quel était mon livre préféré, Je répond sans l'ombre d'une hésitation : le Conte de Monte-Cristo !!!
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Le roman de tous les superlatifs, qui vous transporte, et vous fait vibrer, rêver, palpiter....L'Aventure avec un grand A.
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Le comte de Monte-Cristo ou la preuve que la puissance de la litterature n'a rien a envier a celle du cinema ou de tout autre forme d'art...
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