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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Alexandre Dumas nous plonge, avec génie, au coeur d'une des affaires les plus célèbre de la monarchie française : l'affaire du collier de la reine ! Nous nous retrouvons avec joie au coeur des intrigues de la cour de Louis XVI juste avant le révolution. Dans un style tout à lui et reconnaissable entre mille, Dumas nous conte à sa facon cette si célèbre histoire que nous lisons avec avidité. Après avoir lu et relu avec tellement de plaisir les Trois mousquetaires ou le comte de Monte Cristo, j'ai adoré retrouver ici cet univers si particulier du XVIIIe siècle. Un livre que je recommande chaudement.
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Dans ce roman d'Alexandre Dumas, on sent bien que le régime monarchique est près de tomber. La France est pauvre et la royauté continue à faire des dépenses folles même si elle n'a plus d'argent. Dès le début, on sent une certaine tension du peuple qui a presque atteint son niveau limite. Derrière tout cela, des gens manoeuvrent en douce pour essayer de faire tomber ce régime usé datant du Moyen Âge. le collier de la reine raconte une de ces tentatives qui essaieront de discréditer la reine Marie-Antoinette.

Comme à son habitude, Dumas raconte l'histoire tout en douceur et l'intrigue se dévoile peu à peu au fil de la lecture. Malgré qu'il y ait une part de fiction, ce roman m'apprend des choses sur la période précédant la révolution et c'est ça que j'aime. On a donc droit ici à un excellent roman.
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c'est de marie-Antoinette qu'il s'agit; donc d'"un roman de l'époque pré-révolutionnaire; passionnant comme ts les Dumas!
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Les ouvrages d'Alexandre Dumas sont pour les plus connus absolument magistraux La Reine MargotLa dame de Monsoreau Les Quarante Cinq ... Les mémoires d'un médecin avec notamment Joseph Balsamo et le collier de la reine ...
Une peinture sublime d'une grande aristocratie en déclin pourchassee et massacrée pendant la Révolution Française.
Le romantisme et le romanesque s'y mêle avec brio pour former un chef d'oeuvre.
Dumas pour les amateurs d'histoire c'est vraiment la base la référence.
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Le Collier de la reine est l'un des romans les plus romanesques d'Alexandre Dumas. Il se consacre à un épisode authentique du règne de Marie-"Antoinette. La machiavélique comtesse de la Motte trame de ténébreuses intrigues et tend un piège qui révèle que la reine est une femme exposée aux atteintes du monde et aux violences de la passion. La prémonition d'une fin terrible plane sur toute la fiction et l'inscrit dans L Histoire. Un roman d'aventures sous-tend la réalité historique et rend sa description palpitante. La figure mythique de Cagliostro, l'homme aux mille vies, incarne le thème du vengeur masqué, du héros satanique comme le sera Monte-Cristo. Jeanne de la Motte rappelle Milady, la femme maléfique. On ne manque ni de demeures mystérieuses, ni de secrets, ni de passages dérobés, ni de figures masquées, ni de fausses reines. de cette histoire, et de l'Histoire, personne ne sortira indemne : point de happy end."
Bon roman sur une partie de notre histoire
Auteur à suivre
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Août, chez Les classiques, c'est fantastique on mettait en avant deux monuments de la littérature classique : Dumas et Dickens. Mon coeur a balancé longtemps avant que je ne sorte d'une étagère de la bibliothèque « le collier de la reine » d'Alexandre Dumas.

Dans ce roman, Dumas s'empare d'un épisode historique authentique du règne de Louis XVI : la reine Marie-Antoinette a refusé une parure de diamants, une véritable merveille, pour permettre au Royaume de France de construire un navire un guerre. le geste de la reine, inattendu, lui offre un regain de popularité, elle la frivole, l'évaporée au rythme dépensier extraordinaire. Cependant, la reine reste une femme et sera victime d'une escroquerie qui défraiera la chronique politique et judiciaire de la Cour de Louis XVI.

La monarchie est en pleine décrépitude, sapée par les dépenses outrancières alors que la famine ravage les campagnes et les villes suite à plusieurs années de récoltes désastreuses, par les intrigues de la Cour, par l'émancipation de la jeune république des Etats-Unis d'Amérique, par les idées des Lumières, par une bourgeoisie qui ne supporte plus de n'avoir que trop peu de pouvoir alors qu'elle détient l'argent.

Et puis …. il y a le fameux et mystérieux Comte de Cagliostro, étrange marionnettiste de l'ombre, prenant le rôle d'un vengeur masqué. Ses mille vies, si tant est qu'il ne soit pas immense charlatan sur les bords, lui confère une vision à long terme d'une société agitée depuis de nombreuses années par un désir irrépressible d'émancipation. Il actionnera quelques leviers, à bon escient, pour semer les graines d'une discorde, d'un divorce sanglant entre la monarchie et le peuple, divorce consommé dans le sang et la terreur un certain 14 juillet 1789. Comme Cagliostro connaît bien la nature humaine, qu'elle soit habillée de soie, de dentelles ou de simple habits de drap. Il n'a guère d'efforts à fournir pour forcer le destin : une Madame de la Motte, descendante des Valois, dont l'âme calculatrice et vipérine mettra en place un abominable piège à Marie-Antoinette, un Cardinal de Rohan coincé entre son orgueil et son admiration amoureuse pour la reine. Cette dernière apparaît au lecteur comme une femme qui ne peut se fier à personne tant elle est exposée aux atteintes du monde politique et aux affres violentes de la passion et de l'interdit. Sur elle plane, tout au long du roman, le poids de l'Histoire, l'ombre du couperet révolutionnaire, l'action se déroule trois ou quatre ans avant la chute de la Bastille. le lecteur sait que sonne le glas du couple royal, que des têtes tomberont à un rythme infernal, ce qui donne, avec intensité, le frisson lors de la lecture.

« le collier de la reine » serait un des romans les plus romanesques d'Alexandre Dumas et e ne puis qu'abonder en ce sens tant les intrigues, traquenards, amours interdites, soupirants désespérés, fausse reine, diamants convoités par tous, faux et usage de faux, trahisons et passion se succèdent à un rythme endiablé. Les dialogues sont percutants, leurs répliques sont dignes d'une pièce de théâtre, les personnages à la hauteur du texte voulu par l'auteur. Les rebondissements sont multiples et jubilatoires, j'ai eu peur pour la reine, j'ai voué aux gémonies Mme de la Motte, j'aurais aimé secouer Louis XVI pour qu'il se réveille et constate l'étendue des dégâts, j'ai souffert pour la jeune Andrée de Taverney, dame de compagnie et confidente de la reine, amoureuse d'un homme qui en aime une autre, inaccessible, j'ai apprécié le duel des deux amoureux de Marie-Antoinette, Olivier de Charny et Philippe de Taverney, j'ai suivi avec amusement le plan des compagnons d'escroquerie de Beausire. Comme parfois les gredins peuvent être naïfs ou se faire doubler de manière cocasse !

Alexandre Dumas manie la langue française avec un style plein de panache (ahhhh ces délicieux usage du subjonctif imparfait, que c'est beau!), il déploie son sens de la réplique, ses personnages expressifs, surprenants parfois, judicieusement mis en scène. Certains font échos à d'autres, ainsi Mme de la Motte est-elle un écho de la Milady des « Trois Mousquetaires », comme son flétrissement en place publique. Les héros du roman ne sont pas particulièrement sympathiques tant leur avidité, leur orgueil, leur hypocrisie ou leur naïveté incommensurables donnent envie de les secouer…cependant ils sont tellement humains qu'il est difficile de vouloir en faire des êtres pétris de romantisme chevaleresque. Comme le souligne la quatrième de couverture, il n'y aura pas de fin heureuse et ce pour personne… le poids de l'Histoire en marche impossible à occulter.

« le collier de la reine », c'est neuf cent pages haletantes au cours desquelles on frissonne, on rit, on ricane, on pleure, on sourit ou on invective, le souffle épique parcourt ds passages et c'est exaltant. du grand art romanesque et dramaturgique.
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