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Tu ne connais pas Nicolas Duplessier ? Pas de panique, normal , Été pourri à Melun-Plage étant son premier roman, contrairement, même si tu n'y as jamais mis tes petits petons, tu connais Melun, pas franchement une ville qui te vend du rêve (comme tant d'autres ). Déjà, tout est dans le titre , Melun-Plage, cynique ! Pas suffisant pour l'auteur, il l'affuble d'un été pourri, avec un titre pareil tu sais direct dans quoi tu mets les pieds...

Florian vivotant, Florian survivant dans une pseudo relation amoureuse, dans une profession de merde qui lui permet juste d'exister socialement, et surtout parce qu'il faut bien bouffer et boire, parce qu'il écluse le Florian, il écluse pour oublier, oublier le fait d'être un minable con, un minable con souffrant, mais un minable avec un grand M. Florian adepte de la baise tarifée, comme si le fait de payer aller lui faire revivre le grand frisson qu'était Roxane son ex-grand amour .Comme le chantait si bien Johnny ( woouh c'te référence ), Noir c'est Noir il n'y a plus d'espoir, sauf quand l'amour de votre vie refait surface. L'espoir cette tragédie, l'amour cette tragédie, Roxane, cette garce qui mène Florian par le bout du nez, de la bite, un seul coup de fil de sa part et hop Florian renaît, respire, rêve, mais tout n'est que chimère... sauf la grosse merde bien noire qui l'attend !

Histoire pas des plus originales et pourtant j'y ai pris du plaisir à la lire, rapidement, ce côté je dézingue mes congénères parce qu'ils le valent bien me fait un bien fou, une écriture incisive, concise, un humour populaire, graveleux à l'image de notre très cher siècle, de courts chapitres , n'en fallait pas plus pour que la mayonnaise prenne. En plus l'auteur t'apprend humblement qu'il a eu pour conseil le Grand Paul Colize, franchement, ça ne te donne pas envie ??

Un auteur a suivre, ce que je vais faire...
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Genre : Roman noir policier

Commentaire :
L'histoire se déroule à Melun et ses alentours. C'est le premier livre de l'auteur originaire et ayant habiter à Melun. L'auteur s'inspire de lieux réels dans son livre :
- Les villes et les rues de Seine-et-Marne (77).
- le garage de jour qui se transforme le soir.

Avis :
Superbe !! Je sais que les livres ne se mangent pas mais je l'ai dévoré en 48 heures. L'auteur a su me faire rentrer dans l'histoire dès le début. le ton est familier voire vulgaire parfois, le héros est à la limite de l'anti-héros mais il devient attachant, démontre de la répartie drôle et a des valeurs. Ce roman noir est prenant avec de l'humour en y mélangeant du suspense, j'allais de découvertes en découvertes et lorsque je pensais que le héros avait un peu de répit, l'histoire repartait en toute fluidité.
Je recommande ***
Bravo à l'auteur pour ce premier roman. Pour l'anecdote, j'ai rencontré l'auteur lors du salon du livre à Paris 7 en janvier 2018, ce fut un bon moment d'échanges. La coutume fut que mon livre est dédicacé.
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Nicolas Duplessier nous offre un premier roman fort sympathique ! Été pourri à Melun plage est un bouquin qui se lit avec facilité et plaisir.

Florian est un looser, il vit avec Marion, une femme qu'il n'aime pas ou mal et son job ne lui plait pas. Ses journées se ressemblent toutes. Même son petit détour chez la pute du bois d'à côté est dans ses habitudes. Bref, il n'est pas heureux, rien n'a de sens et rien n'a de valeur à ses yeux.
Malgré mon job de misère, je suis installé dans une routine presque confortable qui me rassure sur la stabilité des choses. Une vie sans but et sans rêves. Comme beaucoup, j'ai perdu la capacité de rêver.
Lorsque Roxane réapparaît dans sa vie, il a le sentiment que tout peut changer. Malheureusement, elle disparaît mystérieusement.
Lui pourtant insignifiant va se lancer à sa recherche et se mettre en danger.

Je me suis demandée lors de ma lecture si un garçon tel que Florian, d'une carrure proche d'une planche à pain, se mettrait en danger comme il le fait dans ce roman . Et puis par amour, par volonté de faire quelques choses de sa vie, pour avoir une conscience, je me suis dit que oui ! C'était fort probable. Une fois cette question réglée, je me suis donc remise entièrement à l'auteur pour me faire vivre des aventures un poil rocambolesque mais qui pourrait être tout à fait réelle !

Et je dois dire que notre personnage se retrouve embarqué dans une sacré histoire !

L'auteur n'a pas sa langue dans sa poche ! Une plume plutôt imagée et incisive si vous voyez ce que je veux dire ! Mais j'avoue, je me suis marrée 😉
- Si t'as quelque chose à dire, parle à ma bite, elle a de grandes oreilles !
- Rigole ! Pour un type originaire de Francfort, je m'attendais à une plus grosse saucisse.
Des chapitres courts , un rythme endiablé. Un sacré mariage qui enfante un roman qui vous amusera. Une sorte de petit gâteau coupe faim ! A insérer entre deux lectures éreintantes ! Attention aux kilos cependant car il contient de l'action, de l'humour et un brin d'amour si vous savez le trouver ! Il parait que des images valent tous les mots , j'ai un doute là dessus mais les deux ensembles pourquoi pas !
Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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Chronique de flingueuse : La Kronik d'Eppy Fanny pour Collectif Polar
C'est l'histoire de Florian, Flo, un looser de banlieue. Une vie terne, entre son job dans un entrepôt de déstockage, son RDV hebdo avec une pute et sa vie en caravane auprès d'une femme qui n'est pas celle à laquelle il rêve.
Le cadre du roman, Melun et ses environs. Pour ceux qui comme moi connaissent, le gris vient à l'esprit, de ses rues, sa prison, ses quartiers en déshérences, ensembles des années 70 qui ont si mal vieillis. Une pensée particulière pour Plein Ciel où déjà il y a 35 ans je cherchais le ciel. Puis ses zones commerciales à perte de vue comme dans tant d'autres villes de banlieue.
Florian va vivre des retrouvailles tant attendues, suivie d'une disparition qui va le conduire à mener l'enquête. Mais le costume est trop grand pour lui d'autant que la police l'a dans le collimateur. Un looser on vous dit, qui met le doigt et les deux pieds, là où il ne faut pas.
Des rencontres, pas toujours bonnes, des dangers (nombreux) et des idées pas toujours claires noyées dans l'alcool.
Une histoire sombre, un final qui laisse sur le cul !
Ne soyez pas choqué par mon langage en phase avec celui de l'auteur. le style est vif, mordant, imagé. Des références nombreuses, musicales, télévisuelles…
Une écriture avec des envolées d'une poésie intense. Un pur bonheur :
Extrait page 99
« Je bois du café à m'en déchausser les dents et faire de la tachycardie. Mon rencard se pointe enfin. Un grand type maigrichon, la tronche comparable à une merguez fossilisée avec un beau costard et une belle paire de pompes. Dans le genre bourgeois paumé, coincé dans une vie de daube. »
Vous comprendrez que j'ai adoré.
Mon conseil : filez chez le libraire le plus proche et régalez-vous car dans le gris de Melun les émotions sont bien présentes.

Merci pour la mienne Nicolas
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Melun, la ville où je suis né!!!
Alors quand j'ai découvert l'ouvrage de Nicolas Duplessier, et qu'il m'a présenté son livre lors d'un salon, je n'ai eu d'autre choix que de l'acheter.
Car évidemment, chaque lieux décrit dans son roman à une réelle dimension pour moi, pas besoin de les imaginer, ce sont de vrais images qui défilent dans ma tête, donc, rien que pour ça, c'est génial.
Pour ce qui est de l'histoire, l'auteur réussi à faire mener une enquête à son héros, ou anti-héros plutôt, un Gros loser qui squatte au camping de Melun, ( idéal pour les vacances en familles, vraiment si vous ne connaissez pas, c'est le spot à voir) à la  façon « policière » pour retrouver une ex, qui a mystérieusement disparue.
Opération difficile, car contrairement à un Sharko, un Mehrlicht ou un Servaz, Florian, notre personnage principal, ne dispose d'aucune aide, d'aucun fichier, pas de recherche ADN, pas d'équipe d'intervention !!!!
Et pourtant, au péril de sa vie, car il va « morfler », il va, a sa manière, démêler cette histoire et résoudre l'énigme.
Un bon roman, avec du rythme et de l'humour qui s'adresse toutefois à un public plutôt masculin
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Un bon premier roman, une bonne surprise.
Un bouquin bien de son temps, plein de pluie, de grisaille, de précarité, de morosité…
Le personnage de Florian fonctionne très bien. Pour moi, il est là le gros intérêt d'Eté pourri à Melun Plage. Un type normal qui fait ce qu'il peut. Loin des anti-héros foireux jusqu'à la caricature… loin des gus soi-disant inoffensifs mais qui sont en réalité d'anciens commandos invincibles.
Eté pourri se démarque de nombre de premiers romans par une bonne qualité d'écriture. Phrases courtes, percutantes, efficaces. Une bonne dose d'humour acide, mordant, grinçant, cynique ou caustique, au choix (tu peux entourer plusieurs réponses). Bref, un style tonique, la marque de fabrique du roman noir.
Je note le nom de Duplessier dans ma liste d'auteurs à suivre de près, le bonhomme a l'air prometteur.
Lien : https://unkapart.fr/ete-pour..
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La couverture est superbe, j'avais très envie de lire ce roman, sans parler de ses aspects agréables, c'est aéré et il n'est pas trop épais.
Mais ce qui nous intéresse le plus c'est le contenu non? Je vous en parle de suite.

Florian n'a pas vraiment une vie épanouie, il est employé dans un dépôt de bricolage où il s'ennuie et il ne semble pas avoir trouvé la perle qui l'empêchera d'être infidèle voire d'aller aux putes.
La femme de sa vie, qui l'a plantée il y a quelques années, le recontacte et après une soirée de retrouvaille finit par lui demander de l'aide.
Elle en aura à peine le temps avant de disparaître...

L'auteur a su me transmettre la peur que génère cette disparition inquiétante.
Allez dire à un flic qu'une personne majeure et libre de ses mouvements est sûrement en danger.

Le personnage principal se lance dans une course effrénée pour découvrir la vérité et retrouver la jeune femme.
Il va d'ailleurs se frotter à la police, et oui tout semble l'accuser.
La remontée de l'enquête est prenante et parfois cocasse j'ai beaucoup aimé.

Le ton quant à lui est mordant, incisif et sans langue de bois.
Il y a une touche d'humour réussie, décontractée et familière.

La vérité peut parfois se révéler cruelle et traumatisante, j'ai ressenti une vraie compassion pour ce jeune, malgré sa loose attitude on découvre un homme sensible.

Un premier roman que je conseille, j'ai passé un excellent moment et j'ai vu de l'originalité dans le traitement de l'histoire.
A suivre de près.





Pour passer commande c'est ici.
Si vous avez un bon libraire
vous pouvez aussi passer par lui.
Lien : https://leshootdeloley.blogs..
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J'aime découvrir de vieux auteurs… si anciens qu'ils étaient déjà morts depuis belle lurette avant même que mes parents n'aient eu la bonne idée de se fréquenter.

D'autres fois, j'apprécie de faire la connaissance avec de jeunes auteurs. Jeunes de par leur carrière d'écrivain. Jeune, parfois, au point où je pourrais les appeler affectueusement « fiston » pour peu que j'apprenne à les connaître et à les apprécier. Cela ne me rajeunit pas, mais, heureusement, je fréquente peu de personnes et j'en apprécie encore moins.

C'est un peu dans le second cadre que je croise la route de Nicolas Duplessier, un auteur qui ne mérite pas le surnom suscité, parce que je n'ai discuté avec et, qu'en plus, il n'est pas assez jeune pour cela.

Ce livre a probablement été choisi, inconsciemment, du fait qu'une partie (ma préférée) de ma famille vient de Melun et que, moi-même, dans une autre vie, j'ai vécu dans cette région.

Peut-être est-ce juste l'idée d'un été pourri qui m'a enthousiasmé (j'aime les oxymores et être à contre-courant).

Bref, la lecture du jour se trouve être « Été pourri à Melun-Plage » de Nicolas Duplessier, son premier roman.
Un pauvre type, désabusé de l'existence, vivant une relation plan-plan avec une femme, ayant un boulot de merde, des dettes, recroise, un jour, le grand amour de sa vie qui l'a plaqué par post-it. Ils couchent ensemble, puis la jeune femme disparaît non sans laisser un message affolé sur son répondeur réclamant son aide. Alors, le gus, Florian, va chercher à savoir ce qu'est devenue Roxanne, la garce, et, pour cela, va s'enfoncer jusqu'au cou et jusqu'aux coups dans une galère sans nom dont on ressort, généralement, les pieds devant.

Bon, voilà un roman qui divise, semblerait-il. Certains adorent, le ton décalé, la noirceur, le langage cru, l'histoire. D'autres détestent pour sa violence, sa vulgarité, ses personnages sans âmes…

Et moi, je dois dire que je navigue un peu entre les deux. Pas du tout gêné par la vulgarité inhérente à la narration à la première personne d'un gars paumé. Il est assez rare, quand on est dans ce cas, de dire « je commence à en avoir plus qu'assez » quand la situation devient pénible, on dira plus vraisemblablement un « fait chier ! » ou un truc du genre.

Certes, les allusions phalliques sont nombreuses, mais les mecs sont souvent obsédés par ce petit bout de leur personne. Mais, le problème est plus à mettre sur la recherche de la « punchline » ultime, la phrase-choc que tout le monde retiendra. John McLane clamait « Yippee Ki Yaï, pauvre con ! ». Florian, lui, évoquera plutôt des histoires de saucisses, chacun ses références.

Quant à ce personnage de « loser », difficile de le trouver original, mais, pour autant, il parvient à tenir la distance (courte, comme le roman) grâce à un certain rythme, une histoire pas trop simpliste, quelques rebondissements, et ce malgré des comportements de certains protagonistes, comme le héros, difficilement crédibles.

L'auteur ne se prend pas au sérieux, je n'entends pas par-là qu'il chercher à amuser la galerie tout en s'amusant lui, mais qu'il ne cherche pas à écrire « beau » ou « bon », mais à écrire « juste » même s'il met parfois un peu à côté.

Cependant, pour un premier roman, sa narration et, dans l'ensemble, sa plume sont plutôt maîtrisés, même s'il est, a priori, plus simple d'écrire un roman à la première personne, car cela permet, justement, d'écrire comme l'on cause, ce qui est moins le cas dans une narration à la troisième personne.

On reprochera à l'intrigue quelques facilités, quelques incohérences, qui sont pardonnables, et une fin, stupide, ou, du moins, dans laquelle le héros a une attitude totalement stupide et incompréhensible.

Au final, un premier roman qui ne coche pas toutes les cases du bon roman noir, mais qui ne s'en éloigne pas trop non plus. Prometteur, dirais-je.
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Ce premier roman a du punch même si il y a quelques maladresses de style. L'auteur sait bien raconter les scènes d'action et les personnages sont bien décrits. On sent la touche d'un futur très bon auteur d'ailleurs son livre "On n'enterre jamais le passé" en est la preuve.
A lire.
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Un antihéros, que dis-je un vrai loser, Florian répond chaleureusement une invitation de Roxane, son ex, alors que son couple avec Marion bat de l'aile. Englué dans ses problèmes financiers et professionnels, il ose imaginer une vie meilleure. C'est sans compter avec la disparition de l'amour de sa vie et la cascade d'emmerdes qui en découle. Trafic d'objets archéologiques, proxénétisme sanglant, combats musclés mais qui ne lui laissent que peu de chance … un vrai calvaire pour Florian.
Ce premier roman de Nicolas Duplessier est une agréable découverte, sur un ton rafraichissant avec un vocabulaire ma foi … cru comme il faut ! Tous à la plage à Melun donc, en ces temps de canicule mais, ce n'est pas sûr que ce soit pour les vacances !
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