Je ne sais pas si c'est le format scénario et dialogue de film ou juste le fait que je n'étais absolument pas dedans, mais je n'ai pas absolument accroché..
C'est dommage car c'était mon premier livre de
Marguerite Duras. Cependant, le mélange entre les réalités atroce de la guerre à Hiroshima et la révélation à
l'amant (japonais) du premier amour de la française comme étant quelque chose de fort reste émouvant. J'avais beaucoup entendu parlé de ce livre notamment sur les communautés des bookclubs, mais pour moi seules les citations sont à garder.
"Il est regrettable, que l'intelligence politique de l'homme soit 100 fois moins développée que son intelligence scientifique."
"Je te rencontre. Je me souviens de toi. Cette ville était faite à la taille de
l'amour. Tu étais fait à la taille de mon corps même. Qui es-tu ? Tu me tues. J'avais faim. Faim d'infidélités, d'adultères, de mensonges et de mourir. Depuis toujours. Je me doutais bien qu'un jour tu me tomberais dessus. Je t'attendais dans une impatience sans borne, calme. Dévore-moi. Déforme-moi à ton image afin qu'aucun autre, après toi, ne comprenne plus du tout le pourquoi de tant de désir. Nous allons rester seuls, mon amour. La nuit ne va pas finir. le jour ne se lèvera plus sur personne. Jamais. Jamais plus. Enfin. Tu me tues. Tu me fais du bien. Nous pleurerons le jour défunt avec conscience et bonne volonté. Nous n'aurons plus rien d'autre à faire, plus rien que pleurer le jour défunt. du temps passera. du temps seulement. Et du temps va venir. du temps viendra. Où nous ne saurons plus du tout nommer ce qui nous unira. le nom s'en effacera peu à peu de notre mémoire. Puis, il disparaîtra tout à fait."
"
L'amour sert à mourir plus commodément à la vie"