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Citations sur Eugenia (146)

"Qui
Si je crie
Peut m'entendre?
Quel ange parmi les anges?
Et même s'il s'en trouvait un pour soudain
Me prendre contre son coeur ?
Telle présence, j'en mourrais
Car la beauté commence comme la terreur :
Á peine supportable. "
Rilke .
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- je ne pleure pas.
-Vous en auriez le droit. Mais quant à écrire sur vos émotions, je dois vous rappeler que nous ne sommes pas un cercle de réflexion mais une agence de presse.
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Parmi toutes les créatures, je n'en connais d'ailleurs qu'une seule pour oser crier "A mort!" quand les bourgeons sont en fleurs - l'homme évidemment. Vous noterez, n'est-ce pas, que toutes les autres espèces en profitent pour s'aimer et procréer.
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Ne rêvez pas, Eugenia, .../... ce sont les juifs qui sont maudits depuis la nuit des temps. Il m’arrive de penser que ce peuple a été créé pour endosser tout ce que nous haïssons en nous-mêmes. D’ailleurs, regardez, ils n’ont pas de pays en propre, ils s’installent ici ou là comme des parias et aussitôt ils ont l’obligeance d’incarner le mal : ils sont prétendument sales, intéressés, avares, sournois, et avec ça orgueilleux, méprisants ! Si au moins ils rampaient et mendiaient comme les Tsiganes. Mais non, ils préfèrent leurs femmes aux nôtres, leur religion à la nôtre, et ils réussissent bien souvent mieux que nous. Qui détesterions-nous si les juifs n’existaient pas ? Il faudrait les inventer puisqu’il semble que nous ayons constamment besoin d’une âme damnée pour nous grandir à nos propres yeux.
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Mais comment notre histoire commune* a-t-elle pu soudain porter au pouvoir, au même moment, autant d'illuminés, de malades mentaux, de bourreaux ? Ça, c'est une question qui m'obsède mais à laquelle je ne sais pas répondre.

* celle de l'Europe
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La vie est une pièce de théâtre dans laquelle chacun tient au rôle que le hasard, ou sa propre volonté, lui a permis d'obtenir.
Même si la pièce est affreusement mauvaise, les hommes s'accrochent à leur costume de scène avec l'énergie du désespoir.
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Pendant un temps, l’écriture l’a sauvé, il a pensé qu’elle était cette chose tant attendue, tant espérée, qu’elle allait le porter, lui donner éternellement l’envie de vivre. Et puis non, le miracle n’a pas duré. L’écriture l’a enthousiasmé quand il écrivait ses premiers romans, au tout début des années 1930, bien avant de se mettre au théâtre, mais elle ne lui a pas apporté la tranquillité, et encore moins le bonheur.

(p. 15)
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Les petits soldats, c'est ce qu'il y a de plus répandu parmi les peuples, ils ont besoin de croire aveuglément en un chef, de servir une cause, même si le chef est un tricheur, ou un malade mental comme Hitler, et la cause mauvaise, atroce.
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J'envie les gens qui se trouvent en harmonie avec ce que la vie nous offre. Moi, je suis un mauvais vivant, j'ai besoin de m'accrocher aux souvenirs, à ce que la vie nous enlève, à ce que nous perdons irrémédiablement, pour me trouver des raisons d'exister.
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- Nous sommes là pour rendre compte des faits, laissez donc aux prêtres le soin de confesser les âmes.
- Je m'attendais à cette réponse: pourquoi les journaux ne veulent-ils pas entendre ce qui relève de nos sentiments obscurs, de notre intimité, de notre folie, passagère ou non ?
On s'en tient à écrire que le maréchal Paulus s'est rendu aux Russes (...)
A-t-il songé à se suicider ? A-t-il tenté de joindre par téléphone sa femme ? A-t-il repensé à certaines scènes de son enfance ? A-t-il pleuré sur ses soldats, ou plutôt sur son propre destin ?
- Mais nous ne sommes pas romanciers !
- Qui vous parle de romans ? Si le cordonnier accepte de se souvenir, s'il n'est pas trop tard, son récit donnera une forme d'humanité à l'horreur, quand la simple relation des faits nous laisse avec nos interrogations.

( p.437)
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