AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,71

sur 17 notes
5
2 avis
4
4 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est ça ton problème majeur, t'es un intello qui fait du cinéma de papa et quand je dis de papa, je devrais dire de grand-père, Orson Welles s'il te plait, pourquoi pas les frères Lumière pendant que tu y es ! Tu veux qu'on se refasse la sortie de l'usine ou l'arrivée du train en gare de la Ciotat ? Tes références, tu te les gardes ! Faut que tu sortes que tu ailles un peu dans les salles, aujourd'hui c'est plus les plans séquences de cinq minutes, c'est soixante-dix plans en une minute. Allez, va prendre le 135 et ne me casse pas les bonbons s'il te plait ! »

Une équipe soudée, presque en totale autarcie pendant deux ou trois mois, une équipe d'hommes et de femmes qui vit cinéma, qui parle cinéma, qui vibre cinéma. Corso, réalisateur confirmé au cinéma comme à la télé connait son équipe par coeur, depuis le temps qu'ils travaillent ensemble.

Ce tournage en Corse ne se présente pas trop mal, Marie l'actrice principale est une ancienne maitresse et il attend l'arrivée de Richie son acteur bankable. Mais pourquoi son producteur a tenu à lui imposer un ancien taulard comme second rôle? Bien sûr il a une vraie gueule qui imprime la pellicule, mais il se la joue brute taiseuse ce qui n'arrange pas les dialogues et lors de la scène d'amour son « émotion » dérange beaucoup sa partenaire. Hé oui, Joseph Montérey, libéré après quinze années de cellule, sera l'élément perturbateur, Paul Corso tu vas t'en souvenir de ce film.

Rappelez-vous « La nuit américaine » le témoignage romantique, l'affectueuse description d'un tournage, la formidable déclaration d'amour de François Truffaut au cinéma, aux acteurs et aux techniciens : « La réalisation d'un film c'est comme un train qui avance à toute vitesse au coeur de la nuit… ».

Pour Xavier Duringer, ce serait plutôt une course de stock-car dans le maquis Corse.

Description jubilatoire d'un tournage qui a tout pour partir en eau de boudin et qui pourtant retombe sur ses pattes, « Making of » est un récit à tiroirs très documenté, forcément Corso c'est un peu Duringer, et le réalisateur rassemble ses souvenirs, ça rit, ça gueule, ça pleure,et ça s'embrasse, c'est aussi vraiment très drôle et très tendre et c'est une déclaration d'amour un peu trash au cinéma et à ceux qui le font.

Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          170
Lecture qui a immédiatement suivie celle de la servante écarlate, Making of m'a fait faire un sacré grand écart narratif et stylistique, qui ne fut pas pour me déplaire.

C'est en effet un roman très drôle, plutôt léger de ce fait, enchaînant les situations farfelues et irréalistes, le tout accompagné d'une dose de dérision (d'autodérision peut-être ?) bienvenue. L'on sent très rapidement que Xavier Durringer est non seulement réalisateur – sa description du milieu cinématographique dans lequel évolue son personnage principal, Corso, lui-même réalisateur, est vraiment détaillée, et de nombreuses références au cinéma sont faites -, mais aussi dramaturge – j'ai vraiment eu l'impression, bien souvent, par le dynamisme et la spontanéité des scènes et des dialogues, de lire une pièce de théâtre. L'on sent également qu'il est un passionné, et qu'il rend ainsi hommage, par ce roman, au septième art. Qui plus est, j'ai été charmée par sa plume, qui mélange avec beaucoup de naturel les niveaux de langage et les styles, donnant encore davantage de spontanéité et de fraîcheur à l'ensemble.

Un très agréable moment de lecture dont je vais bientôt réitérer l'expérience avec un autre des romans de Xavier Durringer, Sfumato. Je vais de même m'intéresser à ses pièces de théâtre.
Lien : https://lartetletreblog.word..
Commenter  J’apprécie          30
C'est parfois difficile de se lancer dans la lecture d'un roman qu'on a pas vraiment choisi, ou qu'on nous a offert... On avance avec méfiance, en se disant qu'après tout, s'il ne nous plaît pas, on pourra toujours l'abandonner... Ici, je m'étais fait un devoir de le finir afin de proposer une critique objective.
Pour « Making of » (que j'ai reçu avec plaisir et impatience, de la part de Masse Critique), je peux dire que j'ai eu de la chance ! C'est un roman que je n'ai pas lâché, car les dialogues sont rythmés et les réparties parfois dignes d'Audiard !
L'histoire en elle-même est divertissante, j'y ai appris beaucoup à propos des différents métiers que comportent un film en tournage. le fait que l'auteur soit issu de ce monde du cinéma nous plonge plus facilement dans ce milieu et j'imagine que les anecdotes autour des acteurs ou autres membres de l'équipe de tournage doivent peut-être être inspiré de la vérité.
Ce que je garde en mémoire ce sont les quelques rires que ce roman a provoqué grâce aux dialogues, sans doute l'intérêt de l'auteur pour le théâtre... D'ailleurs se pourrait-il que cela soit un projet de mise en scène ?
Bref : un très bon roman qui me donne envie de découvrir l'oeuvre de l'auteur.
Commenter  J’apprécie          30
Un roman vite lu à l'écriture fluide, des passages très drôles, un scénar dingue avec des personnages foutraques. On sent la passion de l'auteur pour cet univers du cinéma. Pas un coup de coeur, mais un divertissement.
Lien : https://la-clef-des-mots.e-m..
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (36) Voir plus



Quiz Voir plus

Le Cid (Corneille)

Que signifie "Le Cid" en arabe ?

le seigneur
le voleur
le meurtrier

10 questions
845 lecteurs ont répondu
Thèmes : théâtreCréer un quiz sur ce livre

{* *}