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Max Roth (Traducteur)
374 pages
Buchet-Chastel (01/01/1970)
5/5   1 notes
Résumé :
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Mon peuple / Abba Eban (1915- 2002)
Cet excellent ouvrage retrace l'Histoire héroïque et profondément émouvante d'un peuple unique en son genre et qui a exercé une immense influence sur la condition humaine entière. Près de 400 pages que je vais brièvement résumer pour vous donner envie de le lire. En mémoire de ce tragique 7 octobre 2023 pour Israël et le monde libre.
2500 ans avant J.C., à l'époque d'Hammourabi, roi des Sumériens à Babylone en Mésopotamie : c'est là que l'on trouve les premières traces des Hébreux. Un petit peuple distinct avec une loi morale particulière. C'est leur chef Abraham qui décide de quitter Ur en Chaldée pour aller fonder une nouvelle dynastie familiale dans une autre région qui sera appelée plus tard Palestine, qui est le pays des Chananéens, peuple semi-nomade.
C'est à Hébron que Abraham installe le berceau de famille. Son fils Isaac, puis Jacob et Esaü, les fils d'Isaac, solidarisent la tribu familiale. Les deux épouses de Jacob, Léa et Rachel, vont donner naissance à 12 fils dont les descendants formeront les 12 tribus d'Israël.
Mais plus tard, accablés par la famine, toutes les tribus partent en Égypte. le début du séjour commence bien puis avec le temps, se termine dans l'esclavage sous le règne de Ramsès II (1250 av. J.C.). C'est alors que surgit un chef qui allait devenir le fondateur de la nation et de la religion juives, Moïse, qui, né sur les bords du Nil, emmène les Israélites hors d'Égypte. C'est l'Exode.
Cette première partie évoque ainsi l'ère des Patriarches, avec Abraham et la première Alliance, avec les lois données par Dieu à Moïse après le long séjour en Égypte d'une grande part du peuple juif.
Moïse et les siens arrivent ainsi vers 1230 dans un pays habité par différentes tribus appelés collectivement Chananéens, un ensemble sans unité politique. de semi-nomades, les tribus israélites vont peu à peu se sédentariser et vivre longtemps ainsi de l'agriculture. C'est l'ère du règne des Juges.
Ce n'est que deux siècles plus tard, en 1023, que le premier roi sera intronisé en la personne de Saül. le lien religieux reste fondamental pour le peuple des douze tribus. L'Arche de l'Alliance est conservée à Silo au coeur de la Samarie. Saül, issu de la tribu de Benjamin, assure la transition entre les Juges et le futur roi David issu de la tribu de Juda qui déjà se fait remarquer lors de l'épisode de Goliath, le géant philistin.
le danger pour les Juifs vient du côté des Philistins, peuple égéen chassé de Crète par des envahisseurs et qui s'est installé à Gaza, Ashkelon et Ashdod principalement. C'est lors de la bataille du mont Gilboé que Saül gravement blessé se donne la mort pour ne pas tomber aux mains de l'ennemi. Trois de ses fils trouvent également la mort. Un autre fils, Isboseth, prend la suite avant que David ne soit intronisé par les notables réunis à Hébron. David conquiert Jérusalem aux mains des Chananéens pour en faire sa capitale. David règne durant 40 ans, 40 années de guerre pour agrandir son pays. Il instaure une sorte de monarchie constitutionnelle avec l'intervention des prophètes. David, poète et musicien, ses amours et ses haines, ses vertus et ses défauts ont fasciné à travers les siècles. Authentique héros de l'Histoire, c'est aussi un authentique héros de roman. C'est son plus jeune fils qu'il a eu avec Bethsabée qui lui succède : Salomon. Un règne très agité avec des luttes intestines, malgré ses grandes qualités de bâtisseur. Il épouse la fille du Pharaon, rencontre la reine de Saba, et fait construire le Temple qu'il inaugure en 953. Dès la mort de Salomon, c'est la fin de l'union nationale. Deux royaumes lui succèdent : celui de Juda et celui d'Israël, bientôt appelé Samarie.
Deux siècles plus tard, Israël disparaissait et Juda le suivait à quelques années de distance avec l'invasion des Assyriens en 721. Une déportation massive s'en suit vers la Mésopotamie et les deux royaumes devinrent des provinces assyriennes. Les fils d'Abraham avaient jadis quitté les rives de l'Euphrate ; ils y retournaient prisonniers et esclaves.
le peuple juif va parvenir à préserver son unité nationale et sa spécificité spirituelle bien qu'il soit en captivité à Babylone. Ce sera le cas encore bien après pendant des milliers d'années.
On peut dire que si le peuple juif est né en Israël, le judaïsme a pris naissance dans la Diaspora babylonienne sous le règne de Nabuchodonosor, mort en 562, et qui laissa une certaine liberté aux captifs au sein de sa très brillante civilisation chaldéenne.
Bientôt la splendeur babylonienne allait laisser place aux armées de Cyrus puis Darius, rois des Perses à partir de 559. Les Perses s'installaient à Babylone et en Palestine pour deux siècles, jusqu'à l'arrivée d'Alexandre le Grand. Les Perses furent très libéraux et tolérants avec les peuples asservis et notamment les Juifs. C'est sous le règne de Cyrus et par Cyrus lui-même que fut évoqué pour la première fois l'idée d'un retour en Terre Promise alors qu'il venait de prendre Jérusalem. Par vagues successives, le retour s'organisa et la reconstruction Du Temple suivit pour être terminée en 516.
En 334, Alexandre se lance dans sa grande conquête de l'Asie. Au cours de ses campagnes, il n'hésite pas à se montrer tolérant avec les peuples colonisés et des villes grecques naissent tout long de son itinéraire jusqu'à sa mort en 323 : c'est la période de l'hellénisme avec de nombreuses conversions, et nombres Juifs se sont installés à Alexandrie et y ont créé une civilisation originale gréco-juive avec le grec comme langue usuelle.
La victoire des Romains contre Carthage au cours des Guerres Puniques marqua le début d'une nouvelle ère, celle de la suprématie de l'Empire Romain. Carthage détruite ainsi que Corinthe en Grèce, Pompée installe Rome en Asie mineure et en Syrie. Seule l'Égypte conservera une indépendance relative jusqu'en 30 av. J. C..
En Judée, les Romains ont installé Hérode comme roi. Natif d'Idumée, une région proche de la Judée, amie de Rome, il a toute la confiance de l'Empire. Hérode était obsédé par les traitres qu'il voyait partout : il fit assassiner le grand prêtre juif Hyrcan, puis sa belle-mère, puis sa femme, et enfin ses deux fils. Et fut impitoyable avec les Juifs.
Par la suite, la Judée, province romaine, fut administrée par un procurateur impérial résidant à Césarée (ville située aujourd'hui un peu au sud de Haïfa). Les Romains maintinrent la liberté de culte pour tous pendant un certain temps. Mais l'arrivée de Ponce Pilate comme procurateur de 26 à 36 ap. J.C., changea la donne, en méprisant ouvertement les croyances religieuses des Juifs. La révolte des Zélotes terrorisa les Romains et en 66 l'arrivée du procurateur Florus déclencha la Grande Guerre juive qui dura sept ans. Finalement, Vespasien empereur et son fils Titus à la tête des légions romaines vinrent à bout de la résistance juive avec la destruction Du Temple en 70. Une seule poche de résistance demeura à Massada non loin de la Mer Morte, durant deux ans au terme desquels les 960 résistants se suicidèrent.
Entre temps, le christianisme avait fait son apparition en Galilée où la langue parlée n'était plus l'hébreu mais l'araméen. Jésus de Nazareth, juif pharisien, se faisait le porte-parole de l'humble peuple de Galilée. Les Romains y virent une tentative de subversion et on connait la fin. Un petit noyau de disciples répandit alors l'enseignement de Jésus parmi les Juifs de Palestine. Saul de Tarse, plus tard appelé apôtre Paul, se fit missionnaire pour faire de cet enseignement une religion universelle en l'espace de trois siècles.
En 315, l'empereur Constantin se convertit au christianisme. le sac de Rome par les barbares Wisigoths en 410, marque l'effondrement de l'Empire romain d'Occident et en 476, le dernier empereur est chassé. La Palestine, toujours sous le joug romain, devient alors chrétienne.
À partir du sixième siècle, les Juifs sont partout pourchassés. Et l'avènement de l'Islam va encore changer la donne.
Mahomet est né en 570 à La Mecque, d'extraction très humble. Chamelier dans sa jeunesse, il devint vite chef de caravane, puis guide spirituel de tous les Arabes. Bien écouté dans les classes modestes, il était mal vu des puissants, considéré comme un agitateur. En 622, il fuit vers Médine. Cette fuite est toujours fêtée : c'est l'Hégire, début du calendrier musulman. Mal reçu par les Juifs de Médine, il voua à partir de ce moment une haine farouche à leur égard. Devenu célèbre, il put regagner La Mecque avant de mourir en 632. Omar, son successeur, diffuse ses idées dans tout le Moyen-Orient jusqu'en Égypte, Syrie, et après jusqu'en Afrique du Nord puis l'Espagne. Ce n'est qu'en France que l'expansion prit fin ainsi qu'aux frontières de l'Empire romain d'Orient. Cordoue devient la capitale de l'Islam occidental et le berceau d'une éblouissante civilisation, dont bénéficient les Juifs d'Espagne qui en retour deviennent le catalyseur d'un essor phénoménal. En Palestine, l'occupation musulmane permet aux Juifs de se libérer du joug romain. Jérusalem renaît.
Plus tard, les Almohades, peuple d'origine berbère, envahissent l'Espagne en 1146 et chassent les Juifs. Bientôt il ne reste plus un seul Juif en Andalousie. Cela avait été la période la plus brillante de la Diaspora notamment à Cordoue, Grenade et Séville mais devint alors la plus tragique. Cependant, des noms de cette époque sont restés célèbres comme celui de Yéhouda Halévy, poète et penseur, Moses ben Maïmon dit Maïmonides, rabbin philosophe et médecin, sans doute l'intelligence le plus profonde son temps. Son disciple le plus célèbre, quatre siècles plus tard, fut Baruch Spinoza.
Quand la collaboration judéo-arabe pris fin, ce fut le début du délitement de la puissance arabe en Europe.
Dans l'Europe chrétienne du Moyen-Âge, les Juifs se firent prêteurs dans presque tous les pays, cette activité étant réprouvée par la religion chrétienne. Cette activité privilégiée contribua à l'essor économique des régions où ils furent invités à s'installer, notamment en France, en Italie et en Allemagne. Cependant, l'Église catholique pratiquait une politique ambigüe à l'égard des Juifs, alternant tolérance et persécution. En vérité, le schéma fut toujours le même : encouragement initial à venir, puis avilissement, persécutions et pour finir, expulsion avec confiscation des biens ! le Concile de Latran en 1215 vit le pape Innocent III promulguer une série de décrets stigmatisant les Juifs : l'institution du ghetto se dessinait !
N'oublions pas la période des Croisades, qui de 1096 à 1291 persécuta les Juifs tout au long de leurs trajets en Europe puis en Asie, et leur interdisant même d'habiter ou d'aller à Jérusalem. le règne croisé prit fin avec l'arrivée des mamelouks égyptiens en 1291.
C'est en Espagne que la tragédie des Juifs devait atteindre son point culminant avec l'expulsion totale en 1492 sous le règne d'Isabelle de Castille et de Ferdinand II d'Aragon son mari. Sinon, c'était la conversion au catholicisme (Marranes) ou la mort, avec l'Inquisition qui veillait aux faux convertis envoyés au bûcher…
En 1453, les Ottomans prennent Constantinople et ouvrent les portes aux immigrants, notamment juifs chassés d'Espagne. Tout le commerce ou presque était détenu par les Juifs dans la ville. En 1517, les Turcs prennent la Palestine et autorisent les Juifs à revenir notamment à Safed, Acre, Hébron, Gaza et Tibériade.
L'installation des Juifs au Pays-Bas se fit dans les meilleures conditions notamment à Amsterdam et la vie spirituelle et intellectuelle y connut de beaux jours. Baruch Spinoza, juif de naissance au Pays-Bas mais excommunié pour désobéissance aux rabbins, est le père fondateur de la philosophie moderne.
La Bible, base éternelle de la pensée religieuse et éthique, augmentée de ses nombreux commentaires, allait devenir le refuge des Juifs durant des siècles, le monument sur lequel allaient reposer toutes les aspirations spirituelles d'un peuple. Et les exégètes, les visionnaires, les rêveurs, les prophètes d'apocalypse illuminés allaient fleurir de tous bords. Et l'Inquisition allait frapper fort.

À la fin du XVIIIe siècle, on comptait environ 400 000 Juifs en Europe occidentale, dont les trois quarts en Allemagne. L'émancipation politique des Juifs va alors se faire peu à peu grâce au génie financier de banquiers israélites et l'épanouissement du rationalisme. Apparaît en Allemagne le Juif de Cour, le banquier de la Cour auprès des souverains. L'un des plus éclairés des régnants fut Frédéric le Grand de Prusse, protecteur des arts et des sciences, ami des philosophes et poètes français comme Voltaire, auprès de qui les Juifs jouèrent un rôle décisif dans le développement de la vie économique.
En France, il faut attendre Napoléon pour que les Juifs connaissent l'émancipation. Dans une lettre restée célèbre, il fait part de son intention de faire de la France une nouvelle Jérusalem pour les Juifs. Un Sanhédrin est créé en 1807 à Paris.
En Russie ou vivent 900 000 juifs, le tsar en 1802 crée une commission chargée d'améliorer le sort des Juifs. Mais plus tard, leur sort fut un martyr permanent.
L'antisémitisme à la fin du XIXe siècle allait devenir un instrument politique.
Avec l'émancipation, la réussite matérielle des Juifs dans nombres de domaines allait leur valoir des haines solides, en Allemagne unifiée sous Bismarck et avec Nietzsche, principalement et en Autriche-Hongrie. La réapparition du mythe raciste aryen et sa supériorité sur les autres races allait stigmatiser les Juifs. À un degré moindre en France et en Russie. L'affaire Dreyfus en 1894 raviva les passions à un degré inouï. Et fit de Théodore Herzl un sioniste quand il assista au procès en qualité de journaliste.
Au XIXe siècle, l'Amérique, terre de liberté, offrit aux Juifs principalement d'Europe de l'est une opportunité de trouver enfin le bonheur, avec un premier pic migratoire de 1830 à 1840. Au Brésil, Argentine, États-Unis et Canada. Émigration aussi vers l'Afrique du sud.
La communauté juive américaine allait vite devenir la plus importante au monde avant la fondation de l'état d'Israël.
En réaction à l'antisémitisme moderne en Europe allait naître un nouveau nationalisme juif avec la nostalgie des temps bibliques : alors émergea le sionisme issu également du messianisme et de l'idéalisme social. Tous les regards allaient se tourner vers la patrie perdue à l'est : la Palestine, alors province turque depuis 1517. Elle allait encore le rester jusqu'en 1917.
À partir de 1882, on voit des petits groupes de Juifs russes créer des fermes collectives en Palestine. Quinze ans plus tard, il en existe 18. Nous sommes en 1896 et Théodore Herzl vient de publier son petit ouvrage « L'État Juif » qui pose les fondations du futur état d'Israël.
C'est le début du mouvement sioniste politique qui au début rencontra une franche opposition de tous les bords. Cependant il parvient à réunir à Bâle un an plus tard le Premier Congrès sioniste qui décida devant 197 représentants des Juifs du monde entier de créer une organisation sioniste mondiale, un drapeau (celui d'aujourd'hui), un hymne national (Hatikvah) et une langue, l'hébreu. le siège du comité d'action sera à Vienne.
Il faut attendre novembre 1917 pour que soit promulguée la Déclaration Balfour qui permet la création d'un Foyer juif en Palestine. L'empire Ottoman est chassé de Judée par les Anglais conduits par lord Allenby. Un peu plus tard, le mandat palestinien est confié à la Grande-Bretagne par la Société des Nations (SDN). À partir de là, les pionniers se consacrent à l'effort agricole et au travail manuel indispensables pour la survie : par le retour à la terre, ils allaient laver le peuple juif de la terre du ghetto. Va se développer alors le principe de la kevoutzah, colonie coopérative, qui annonce les futurs kibboutzim, modèle de l'idéal égalitaire, chacun donnant selon ses possibilités et recevant selon ses besoins. le désert allait devenir un pays prospère. La nouvelle vie s'accompagne du développement de langue hébraïque mise à jour par Éliézer ben Yehouda, une langue ressuscitée qui constitue un lien avec un passé chéri. En juillet 1918 est posée la première pierre de l'Université Hébraïque au sommet du mont Scopus à Jérusalem par Chaïm, Weizmann en présence de lord Allenby. Elle est inaugurée en 1925 en présence de lord Balfour, fidèle compagnon des luttes du mouvement sioniste.
Cela ne va pas évidemment sans provoquer la croissance du nationalisme arabe. Il faut rappeler que l'idée d'un État arabe indépendant en Palestine ne repose sur aucun fondement historique.
Pendant ce temps, les riches propriétaires arabes vendaient chèrement leurs vastes domaines incultes aux sionistes, au grand dam du Grand Mufti de Jérusalem, président du Conseil Suprême musulman.
Des émeutes éclatent en 1937/38. Les Anglais, pour calmer le jeu, veulent limiter l'immigration et proposent une partition de la Palestine dont ne veulent pas les Arabes. Les juifs organisent leur défense autour de la Haganah qui allait engendrer plus tard Tsahal, l'armée israélienne.
En 1933, il y a 8 millions de Juifs en Europe, Union Soviétique mis à part. En janvier 1933, Hitler est nommé chancelier du Reich. Il allait pouvoir mettre à exécution son idéologie pervertie, d'abord en Allemagne, puis avec l'Anschluss en 1933 en Autriche, tandis que l'antisémitisme se répandait dans les pays baltes, en Pologne, en Roumanie et en Hongrie. Seule l'Italie et les pays scandinaves adoptaient une attitude humaine avec les Juifs. Les Alliés, eux, restaient dans l'indifférence. le seul point de résistance des Juifs fut la révolte du ghetto de Varsovie. Pendant ce temps, les États-Unis freinaient l'immigration et la Palestine était interdire aux Juifs.
En 1945, 6 millions de Juifs avaient été supprimés dans les camps de concentration. !
Après la guerre, en 1947, la recherche d'une solution fut confiée aux Nations-Unies, les Anglais souhaitant mettre un terme à leur mandat. Au terme d'un vote, une majorité se prononça pour la partition de la Palestine en deux états. le refus des Arabes fut immédiat. La guerre de 1947/48 éclata, six mois au terme desquels les Arabes coalisés ne purent concrétiser leur désir d'anéantir Israël.
le 14 mai 1948, David Ben Gourion proclamait la naissance de l'État d'Israël. États-Unis et URSS furent parmi les premiers à reconnaître le nouvel état. Mais une nouvelle guerre commençait. Début 1949, un armistice était signé avec les Égyptiens. La victoire israélienne étonna le monde.
Aujourd'hui, Israël est le seul état du monde dont les habitants parlent la même langue, observent la même foi, cultivent le même sol que leurs ancêtres trois mille ans plus tôt.
Une nouvelle guerre éclata en 1967 qui, au terme de six jours de combats, vit la victoire d'Israël sous les ordres du général Rabin, contre les Arabes coalisés.
Et Abba Eban de conclure par ces mots : « La leçon de l'Histoire est parfaitement claire : point de salut pour les Juifs, à moins de viser haut, et de se tenir debout contre vents et marée
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
... Drumont avait publié La France Juive, ouvrage qui imputait aux Juifs tous les malheurs économiques et sociaux de la France. Alors que les Israélites représentait moins de 1% de la population, Drumond affirmait qu'ils avaient accaparé plus de la moitié de la fortune nationale. Préconisant l'expropriation de tous ces biens mal acquis, il conseillait froidement aux travailleurs de se servir eux-mêmes. [.........] l'ouvrage eut un grand succès : 100.000 exemplaires vendus la première année ; en l'espace de dix ans, il y eut 140 rééditions. Encouragé par cette belle réussite, Drumont ne perdait plus une occasion pour se déchaîner, dans son journal La Libre Parole, contre les Juifs. Pour citer l'un de ses disciples : "Ce que Drumont exigeait, Hitler allait l'accomplir."
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Mike Wallace - Abba Eban Interview April 12,1958.
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