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3.84/5 (sur 1291 notes)

Nationalité : Israël
Né(e) à : Czernowicz, Roumanie , le 16/02/1932
Mort(e) à : Petah Tikva, Israël , le 04/01/2018
Biographie :

Aharon Appelfeld est un romancier et poète israélien.

Il est né de parents juifs assimilés germanophones, parlant aussi le ruthène, le français et le roumain. Sa mère est tuée en 1940 alors que le régime roumain commence sa politique meurtrière envers les Juifs.

Aharon Appelfeld connait le ghetto puis la séparation d'avec son père et la déportation dans un camp à la frontière ukrainienne en Transnistrie, en 1941. Il parvient à s'évader à l'automne 1942.

Il se cache dans les forêts d'Ukraine pendant plusieurs mois au milieu de marginaux de toutes sortes. Il trouve refuge pour l'hiver chez des paysans qui lui donnent un abri et de la nourriture contre du travail mais il est obligé de cacher ses origines juives.

Il traverse l’Europe pendant des mois avec un groupe d’adolescents orphelins, arrive en Italie et, grâce à une association juive, s’embarque clandestinement pour la Palestine où il arrive en 1946.

Il est pris en charge par l’Alyat Hanoar et se retrouve dans un camp de jeunesse, puis dans une école agricole. Il doit faire ensuite son service militaire en 1949.

Diplômé de l'Université hébraïque de Jérusalem, il y renoue avec sa culture d'origine, en étudiant au département de yiddish.

À la fin des années 1950, il décide de se tourner vers la littérature et se met à écrire, en hébreu. Homme de gauche, membre de Parti travailliste, il a longtemps enseigné la littérature à l'Université Ben Gourion du Néguev.

Son livre "Histoire d'une vie" (1999), un récit autobiografique, reçoit le Prix Médicis étranger en 2004.
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Dans Qui-vive, la narratrice, Mathilde, semble perdre pied dans un monde toujours plus violent et indéchiffrable. Perdant le sommeil, puis le sens du toucher, elle s'arrime à des bribes de lumière des feuillets retrouvés à la mort de son grand-père, une vidéo de Leonard Cohen à Jérusalem, les réflexions douces-amères de sa fille adolescente et décide subitement de partir en Israël pour tenter de rencontrer ce qui la hante. de Tel-Aviv à Capharnaüm puis à Jérusalem, ses rencontres avec des inconnus ne font qu'approfondir le mystère. Trajectoire d'une femme qui cherche à retrouver la foi, ce roman initiatique interroge avec délicatesse le sens d'une vie au sein d'un monde plongé dans le chaos. À l'occasion de ce grand entretien, l'autrice reviendra sur son oeuvre d'écrivaine où l'enfance et la guerre tiennent une place particulière, ainsi que sur son travail de traductrice. Valérie Zenatti est l'autrice d'une oeuvre adulte et jeunesse prolifique. Elle reçoit en 2015 le prix du Livre Inter pour son quatrième roman, Jacob, Jacob (L'Olivier, 2014), et le prix France Télévisions pour son essai Dans le faisceau des vivants (L'Olivier, 2019). Son premier roman adulte, En retard pour la guerre (L'Olivier, 2006) est adapté au cinéma par Alain Tasma et réédité en 2021. Elle est également la traductrice en France d'Aharon Appelfeld, décédé en 2018, dont elle a traduit plus d'une dizaine de livres. Retrouvez notre dossier "Effractions le podcast" sur notre webmagazine Balises : https://balises.bpi.fr/dossier/effractions-le-podcast/ Retrouvez toute la programmation du festival sur le site d'Effractions : https://effractions.bpi.fr/ Suivre la bibliothèque : SITE http://www.bpi.fr/bpi BALISES http://balises.bpi.fr FACEBOOK https://www.facebook.com/bpi.pompidou TWITTER https://twitter.com/bpi_pompidou

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Aharon Appelfeld
Quand on rencontre quelqu'un, c'est signe qu'on devait croiser son chemin, c'est signe que l'on va recevoir de lui quelque chose qui nous manquait. Il ne faut pas ignorer ces rencontres. Dans chacune d'elles est contenue la promesse d'une découverte.


Adam et Thomas
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Dans le ghetto et les camps, j'avais vu des gens dans tout leur égoisme, leur bassesse, mais aussi dans leur générosité....
Ces instants rares ne faisaient pas qu' élever une lumière dans l'obscurité, ils ancraient en vous la foi en l'idée que l'homme n'est pas un insecte.
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Chaque être qui a été sauvé pendant la guerre l'a été grâce à un homme qui, à l'heure d'un grand danger lui a tendu la main. Nous n'avons pas vu Dieu dans les camps mais nous y avons vu des justes.
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La séparation entre les vivants et les morts est une séparation fictive. Le passage est plus simple que nous ne l'imaginons. C'est juste un changement de lieu, et le gravissement d'un degré.
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Aharon Appelfeld
Nous devons accepter l’incompréhensible comme une part de nous-mêmes.
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Aharon Appelfeld
Seul l'art a le pouvoir de sortir la souffrance de l'abîme.
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- La peur n'est qu'une ombre. Si on abat l'arbre, il n'y a plus d'ombre.
Elle fut choqué par la métaphore :
- Je ne comprends pas!
- La peur n'est pas réelle, elle est imaginaire.
- Toi, tu n'as pas peur?
- Une nuit, je me suis dit : la peur est inutile, il faut l'ignorer. Depuis, elle ne m'embête plus.
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Plus de cinquante ans passé depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le coeur a beaucoup oublié, principalement des lieux, des dates, des noms de gens, et pourtant je ressens ces jours-là dans tout mon corps.
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La mémoire a des racines profondément ancrées dans le corps. Il suffit parfois de l'odeur de la paille pourrie ou du cri d'un oiseau pour me transporter loin et à l'intérieur. Je dis à l'intérieur, bien que je n'aie pas encore trouvé de mots pour ces violentes tâches de mémoire.
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La faim nous ramène à l'instinct, à la parole d'avant la parole. Celui qui vous a tendu un morceau de pain ou un peu d'eau alors que vous étiez effondré, terrassé par la faiblesse, la main qu'il a tendue, vous ne l'oublierez jamais.
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