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Claude Ecken nous présente le monde, tous droits réservés, du moins les visions du futur qu'il a pu en avoir.

L'éditeur le Bélial' a eu la bonne idée de ressortir en 2024 ce recueil initialement publié en 2005, qui avait obtenu le Grand Prix de l'Imaginaire. Une belle occasion de découvrir l'auteur alsacien qui se fait rare, ou de replonger avec plaisir dans ces nouvelles, longues ou moins longues, dont les publications initiales s'étalaient entre 1983 et 2005.

Des ambiances différentes, des idées originales, la science bien présente, un ton singulier. Alors, même si certains passages paraissent logiquement datés technologiquement, ces nouvelles restent une mine de créativité. Et de prospective, jusqu'à l'absurde parfois, pour mieux souligner la folie du monde.

Pour ce faire, dans plusieurs de ces textes, l'écrivain change les positions, retourne les paradigmes, pour que le lecteur voie les choses différemment. Deux exemples : un enfant est créé naturellement, sans intervention de la génétique, ce qui est interdit. Ou encore, un monde où la quasi-totalité des humains vit en fauteuil roulant suite à une maladie, ce qui fait que les quelques hommes debout ont un mal fou à s'intégrer.

Il fallait oser ainsi jouer avec le handicap, mais c'est pour mieux souligner que la différence n'est pas une tare, telles une ode à la diversité. Y compris extra-terrestre dans d'autres histoires.

A noter également le premier texte qui donne le nom du recueil, ambiance roman noir, où l'information est sous copyright, chaque événement devient une course financière pour garder l'exclusivité. L'idée est vraiment bien menée.

L'auteur aime donc particulièrement renverser les règles, comme des miroirs déformants, jouant le décalage, parfois de manière sombre, d'autres avec un humour (noir) appuyé.

L'aspect sociologique n'est jamais loin, certaines nouvelles sont assez faciles d'accès, d'autres plus ardus quand elles mettent en scène des considérations scientifiques. L'auteur a travaillé ses sujets, les recherches sont flagrantes, mais l'aspect humain n'est pas oublié.

Avec le monde, tous droits réservés, Claude Ecken propose des nouvelles variées, jouant avec les règles établies pour mieux appuyer là où ça fait mal, une lecture à la fois ludique et qui questionne. Voilà qui plaira aux amateurs de SF et d'histoires courtes.
Lien : https://gruznamur.com/2024/0..
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Extrait de ma chronique :

"presque toutes les nouvelles de Claude Ecken mettent en scène, avec une belle homogénéité, ce "monde réellement renversé" qu'a fait advenir l'hubris humaine – une "société aberrante" quoi (page 69).


Exactement comme des penseurs utopiques tels que Saint-Simon ou Fourier (dont il se rapproche aussi par la volonté d'appliquer des métaphores cosmologiques au corps social, voir notamment "Eclats lumineux du disque d'accrétion"), Claude Ecken dépeint des sociétés ayant basculé cul par-dessus tête, la plupart du temps suite à une innovation technologique majeure (le fameux novum au coeur de toute science-fiction), primitivement conçue comme un progrès"
Lien : https://weirdaholic.blogspot..
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12 nouvelles qui relèvent pour la plupart de la prospective. (Et si ?)

Je suis plutôt mitigé par ce recueil, d'abord publié en 2005.
En lisant L'Aveuglement, je trouvais que José Saramengo péchait par excès d'effets de style.
Je dirais que l'écriture de Claude Ecken pèche par excès de précision.
On sent la recherche du mot parfait... à chaque mot. le souci du bon phrasé, de l'expression consacrée. Au prix de la fluidité et de la simplicité.
Il manque souvent de la force au récit, du dynamisme, du tranchant dans le dénouement, de l'émotion.
Sur le fond, ces textes forment un ensemble très intéressant par la présence de thèmes récurrents : transfert de conscience, mondes parallèles, clones, critique de la société.
Les sociétés imaginées par l'esprit fertile de l'auteur flirtent souvent avec la dystopie.
Enfin, la hard-science s'invite régulièrement, et n'est pas toujours très digeste, notamment lorsqu'elle puise directement dans les concepts et les théories de l'astrophysique, dont l'auteur semble particulièrement friand.

Le Monde, tous droits réservés (50p) *

Dans un monde légèrement futuriste, les scoops se monnaient et les droits de diffusion ont un cycle de vie très court. Rien de révolutionnaire, mais l'auteur explore et extrapole à partir de cette idée.
On suit les débuts dans le journalisme d'un jeune homme auquel on colle un vieux de la vieille, chargé de lui transmettre les ficelles du métier. Idéalisme versus sagesse. L'opposition de style et de vision est calquée sur un trope classique des polars.
Côté scénario, pas grand-chose à reprocher : une affaire de corruption on ne peut plus classique.
Un thème intéressant, un schéma narratif fonctionnel et, par-dessus le marché, une écriture impeccable... comment alors expliquer mon mal de crâne ? Je crois que ce texte est emblématique de ce qui arrive lorsqu'on inonde le propose d'un maximum de détails – certes intéressants mais complexes – dans une prose elle-même exagérément riche et subtile. Je me souviens avoir eu cette même sensation de trop-plein à la lecture de Tactique du diable, roman de Lewis C.S. qui s'articule d'ailleurs aussi autour de la formation d'un novice par un vétéran.
Le plaisir de lecture s'est rapidement dissipé et est devenu une lente traversée du désert.
Je pense que balancer un tel texte en début de recueil n'était peut-être pas la meilleure idée.
Sur la réflexion, l'auteur pousse l'idée de libre concurrence des journalistes exacerbée par le droit et l'argent, ce qui le conduit à imaginer une société où l'information brille par sa polyphonie. Idée intéressante, mais qui malheureusement s'accorde mal avec la critique de notre société où l'on déplore plutôt la culture de la pensée unique et sa traduction dans le milieu journalistique : le moutonisme.
Enfin, la conclusion logique mais plate échoue à rehausser l'ensemble.
Pour une vue critique et plaisante sur le monde du journalisme, autant lire Bel-Ami (romanesque et pas si daté), ou l'un des best-sellers de Serge Halimi.
Thèmes abordés :
Journalisme, corruption


Membres à part entières (10p) ***

Dans une société pensée par des paraplégiques, pour des paraplégiques, disposer encore de ses jambes est-il une chance ou bien... un handicap ?
Le thème abordé est bien sûr le handicap – vécu ou perçu, ou encore traité par la société.
De la critique de moeurs aussi, avec notamment un tacle en règle sur l'archétype de la mauvaise épouse.
Le ton est plaisant, léger. Il y a des pointes humoristiques et d'autres horrifiques fort bien réussies, mais qui ont tendance à s'amoindrir mutuellement.
Cette courte nouvelle aux faux airs dystopiques ne révolutionne pas le genre (le procédé d'inversion est simplissime et éculé) et, malheureusement, on peut prédire la chute finale dès lors que l'auteur précise la cause de l'état actuel de la société. du coup cela aurait sans doute valu la peine de repousser au maximum la divulgation de cette précision.
Cela reste malgré tout une lecture sympathique.
Thèmes abordés :
Handicap, critique de la société, étude de moeurs, humour, horreur


Edgard Lomb, une rétrospective (20p) **

Ce sont les astrobiologistes qui vont être contents ! Réalisant que l'ère de l'essaimage n'était pas demain, des scientifiques ont mis au point un procédé révolutionnaire permettant de viser une zone arbitraire de la galaxie et d'établir un « contact » avec toute créature rencontrant le faisceau. le contact reste limité et suppose l'utilisation d'un cobaye : en cas de succès, les esprits du cobaye et de l'extraterrestre échangent leurs corps respectifs, avec les conséquences qu'on imagine. L'opération semble même réversible, ce qui ouvre la porte à l'usage d'un cobaye humain... et volontaire !
Cette courte nouvelle au thème classique souffre de plusieurs problèmes.
La narration est découpée en séquences de nature et de temporalité différentes, ce qui n'apporte pas grand-chose mais complique la lecture.
Le « bestiaire », dont la description occupe une part importante du texte, fait un peu daté.
Il y a cette fois-ci une vraie chute qui arrive malheureusement au bout d'une course laborieuse, ce qui gâche son potentiel.
Thèmes abordés :
Contact, extraterrestres, compréhension humains-extraterrestres, science, transfert de conscience


L'Unique (50p)

J'ai séché pour cette nouvelle que je ne noterai pas.
À peine quelques pages et déjà, quatre ou cinq personnages identifiés chacun par trois noms, lesquels sont utilisés par le narrateur et les personnages selon des règles dont je ne doute pas de la rigueur, mais que je n'ai pas eu la patience de comprendre.
Par ailleurs, j'ai cru reconnaître les défauts de la première nouvelle du recueil qui m'avait déjà échaudé (refroidi plutôt).
Arrêt des frais !
Thèmes abordés :
Clones


Les Déracinés (10p) **

La révolte d'un petit groupe de cobayes humains dont le corps a subi diverses transformations de nature végétale. Plus tout à fait des hommes, ce sont des dendroïdes !
Un côté X-men (on pense à Wolverine quand il sort de sa cuve).
De bonnes idées et une lecture plaisante, mais je trouve que le format est mal choisi. Un texte plus long aurait permis de développer de façon plus satisfaisante l'action (l'essentiel du propos). D'un autre côté, la chute choisie paraît un peu ridicule ici et aurait sans doute brillé davantage dans un texte plus court, façon Sternberg.
Thèmes abordés :
Phytobiologie, mutants, science


Esprit d'équipe (10p) **

Quand la technologie offre la possibilité de disposer de clones de soi-même pour effectuer les moins gratifiantes de ses tâches, pourquoi s'en priver ? Léon Spartezar va l'apprendre à ses dépens, emporté malgré lui dans une folle course-poursuite.
Une énième déclinaison du thème fécond des clones.
Pas vraiment de critique sur ce texte, mais je ne peux pas dire qu'elle m'ait emballé.
Thèmes abordés :
Clones, transfert de conscience


Fantômes d'univers défunts (40p) **

La première moitié est un Friends avec trois fois plus de personnages. La cacophonie résultante est une raison tentante d'abandonner la lecture. À celle-ci s'ajoute un sujet de débat récurrent chez les jeunes gens autour de l'astrophysique : les concepts font penser à quelque chose de sérieux, mais quand on réfléchit cinq secondes les arguments sont complètement farfelus.
En réalité, le propos apparaît dans la deuxième partie, qui va éclairer la raison d'être de ces débats étranges. Si les arguments restent farfelus, du moins s'inscrivent-ils dans une explication globale plus ou moins cohérente.
Des pistes de réflexion intéressantes, notamment avec une belle métaphore de la colonisation.
Thèmes abordés :
Astrophysique, mondes parallèles, colonisation, transfert de conscience


La bête du recommencement (10p) ****
À ne pas confondre avec la Bête de l'événement.
Si l'invocation de cette dernière résulte habituellement de l'usage de divers psychotropes, la Bête du recommencement EST le psychotrope. Un psychotrope autrement plus puissant puisque, selon la rumeur, il donne à celui qui l'essaie le pouvoir de modifier son passé.
Première nouvelle du recueil vraiment maîtrisée selon moi. Une bien belle surprise.
L'avalanche de noms propres exotiques peut effrayer, mais on comprend vite que l'effet recherché se cantonne à induire l'impression d'un monde extraterrestre complexe à moindres frais, et ça fonctionne très bien. Une technique parfaitement adaptée à ce format court.
La chute est tout à fait correcte, mais je m'attendais à quelque chose de plus marquant, dommage. Dans ce genre, L'Hypnoglyphe, de John Anthony reste à mon avis inégalé.
Thèmes abordés :
Voyage temporel


En sa tour, Annabelle (10p) ***
Annabelle ne souffre que d'une tare : elle s'exprime par phrases énigmatiques, poétiques... et tout à fait incompréhensibles. Pour les connaisseurs, cela ressemble aux définitions du jeu Contrario !
C'est un très beau texte, sorte de conte poétique mélancolique. Seule ombre au tableau, la chute : fade et convenue, quoique dans le ton.
Thèmes abordés :
Différence, amitié


Éclats lumineux du disque d'accrétion (60) ***
Dans un futur proche, les banlieues sont devenues un véritable lieu clos où sont confinés les citoyens de seconde zone, plus du fait d'une politique active de ghettoïsation que du délabrement naturel.
Le genre est archiclassique, les thèmes (critique et dérive de notre société) vus et revus, et pourtant l'auteur parvient facilement à nous happer dans son univers.
Le texte est construit comme un roman choral. S'ouvrir aux différentes trames nécessite un petit effort, mais globalement ce n'est pas si difficile car l'histoire reste linéaire et les personnages, tous liés les uns aux autres, se succèdent logiquement dans la narration. Il se dégage de l'ensemble une dynamique très forte, comme en spirale, et la progression de l'histoire s'accorde magnifiquement avec ce mouvement jusqu'à la convergence irrésistible à laquelle on assiste lors du dénouement.
Sur la forme, on remarque vite la présence de courts textes qui viennent s'intercaler dans l'histoire. Cette trame secondaire décrit le cycle de vie des trous noirs. Aucun rapport a priori, mais c'est justement là que réside l'intérêt : découvrir le lien entre les trous noirs et l'histoire principale. Malheureusement, je dois dire que le parallèle en question ne m'a pas convaincu. Un peu trop tiré par les cheveux. Rétrospectivement, c'est pire encore : étirer une image et l'éparpiller dans un texte ne la rend pas meilleure. Petite consolation : l'auteur offre un parallèle secondaire dans la trame de la rousse. OK ça ne vole pas très haut, mais c'est concret et on comprend bien l'idée !
Bref, je pense que ce texte amputé du discours autour des trous noirs ferait une excellente nouvelle, car pour le reste, l'auteur développe efficacement sa critique tout en assurant le spectacle. Un seul bémol : la députée se la joue comme Hugh Grant dans Love Actually. On applaudit, mais l'absence de crédibilité affaiblit la noirceur du récit et la force de la critique.
Thèmes abordés :
ghettoïsation, politique, dystopie, travail, lutte des classes, critique de la société


La dernière mort d'Alexis Wiejack (10p) ***
Que dit une société qui n'accepte pas la mort ? « Accepter » au sens figuré, mais aussi au sens propre...
Un peu d'action (bien rendue), mais l'intérêt se situe surtout dans les thèmes développés et dans la société décrite.
La séquence initiale se concentre sur un aspect psychologique en particulier et le décalage entre Wiejack et ses coéquipiers sur ce point. C'est intéressant et prometteur, mais sans lien avec le reste du récit... dommage.
Thèmes abordés :
mort, suicide, critique de la société, dystopie, clones, immortalité


La fin du Big Bang (60p) **

Un jeune homme apprend à vivre avec dans sa tête la mémoire de mille autres vies.
Probablement le texte le plus difficile du recueil sur le plan hard-SF.
On y parle Big-Bang et univers parallèles, et les personnages passent leur temps à conjecturer et théoriser sur ces concepts.
Cette nouvelle donne une idée du niveau de connaissances de l'auteur en astrophysique ou dans la physique quantique. Malheureusement, le ticket d'entrée est élevé, et Liu Cixin n'est pas là pour nous prendre par la main !
Thèmes abordés :
Univers parallèles, Big-Bang, transfert de conscience
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Avec le monde, tous droits réservés, plongez avec claude Ecken dans un recueil de nouvelles assez inégales. Certaines, très scientifiques, vous emmèneront très loin dans l'interrogation de notre réalité et des lois qui la régissent, d'autres plus légères vous divertiront mais s'oublieront rapidement.
Dans la majorité des cas, vous serez quand même bluffé par les univers que Claude Ecken parvient à brosser en quelques paragraphes. Si les nouvelles les plus ardues scientifiquement vous effraient, passez à la suivante qui vous rassurera et vous fera voyager. de belles pistes de réflexions mises en oeuvre dans les différentes nouvelles.
En bonus, les dernières pages vous suggèrent quelques idées de scénarios si vous vouliez vous lancer dans l'écriture !
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Après mon petit billet sur les Ebooks de ce matin, je reviens sur ce recueil dont je viens de tourner la dernière page, celui de Claude Ecken.
J'ai décidé qu'il ferait partie de mes coups de coeur, car malgré des nouvelles inégales, celles que j'ai aimées sont pour moi des chefs d'oeuvre d'inventivité et d'anticipation.

C'est simple, mes nouvelles préférées sont :
==>le monde, tous droits réservés. La première du recueil, tout simplement l'exemple même d'une histoire en deux temps avec une réflexion sur notre société.
==>La bête du recommencement. Qui en quelques pages, m'a fait voyager et sourire plus que certains romans ne l'ont fait en trois cents…
==> Éclats lumineux du disque d'accrétion. Tellement intelligente, bien menée et réaliste qu'elle m'a fait l'effet d'un choc.
==> La Dernière mort d'Alexis Wiejack. Pour son ton, si dur, si noir et toujours si réaliste.
==> La fin du big bang. Ma préférée avec la première. J'y ai senti une émotion que je retrouve rarement dans un texte ainsi qu'une imagination si débordante d'inventivité, que cette nouvelle va surement me pousser à me procurer les autres livres de Monsieur Ecken, et ce incessamment sous peu.

Vous l'aurez compris, pour ceux qui aiment la SF, achetez-le ! Et pour ceux qui aiment l'anticipation, érigez un autel à ce livre ! Il n'en mérite pas moins.
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Comme souvent dans les recueils de nouvelles, ces dernières sont d'un niveau inégal. Elles partent toutes avec un concept bien pensé mais c'est dans le développement des intrigues que le livre tire ses faiblesses. Les histoires perdent de leur intérêt à mesure que l'on progresse dans leur lecture.

Trois nouvelles sortent toutefois du lot: "La fin du Big Bang", "Fantômes d'univers défunts" et "La dernière mort d'Alexis Wiejack". le reste va du correct ("Le monde, tous droits réservés") au franchement mauvais "En sa tour, Annabelle".

Dans tous les cas, on ne peut enlever à Claude Ecken sa volonté et son effort de documentation pour nous livrer des échanges à contenu scientifique, pointu mais passionnant. Certains peuvent entraîner une réflexion du spectateur, notamment lorsqu'il aborde le Big Bang.

Un recueil moyen car un tri plus rigoureux aurait était nécessaire. Je conseille la lecture des trois nouvelles citées plus haut.
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Je n'ai pas du tout accroché, malgré un résumé alléchant j'ai été très déçue... La preuve : je n'ai pas pu le finir. L'écriture est épaisse et dense on nage dans ces univers parodiques.

Dommage.
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Les Éditions du Bélial' m'ont fait parvenir ce recueil dans le cadre de la Masse Critique Mauvais Genres, l'occasion de découvrir un auteur dont j'avais entendu parler comme étant un incontournable de la science-fiction.

Le résumé attire par les scénarios de ces douze nouvelles qui questionnent notre monde contemporain avec justesse, nos rapports aux médias, à la science ou encore aux technologies. Aussi, Claude Ecken incarne la science-fiction dans ce qu'elle a de plus classique : imaginer un futur à partir du présent, de ses questionnements, de ses travers, de ses enjeux.

Si les idées à la base des douze histoires s'avèrent intéressantes, leur lecture est rendue difficile par une écriture dense, où se ressent le travail rigoureux de documentation de l'écrivain. le style classique et scientifique de Claude Ecken ne parvient pas à nous transporter dans ces univers, dont la narration se révèle fade.

Un recueil qui m'a déçu, mais qui plaira sans doute aux amateurs des romans de science-fiction des années 70 - 80.
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un livre très complet, très riche, mais homogène, avec des thèmes qui se rejoignent de nouvelle en nouvelle: la critique sociale déguisée, l'altérité qui fait peur, les progrès génétiques qui pourraient être utilisés pour les meilleurs mais finissent souvent par le pire, le rôle prépondérant de concepts de physique et d'astrophysique (ce n'est pas un simple ressort narratif, mais souvent une notion clef), l'identité que l'on veuille être quelqu'un d'autre ou que l'on subisse des changements à son corps défendant. Donc beaucoup de thèmes parmi ceux que j'aime voir abordés en SF.

Un recueil que je conseille fortement...
Pour un avis plus complet sur chaque nouvelle: suivre le lien ci dessous, ce serait vraiment trop long à détailler ici!
Lien : http://chezpurple.blogspot.f..
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J'ai eu énormément de mal à entrer dans ces nouvelles. La seule qui m'ait intéressée jusqu'au bout raconte comment les gens debout sont mis au ban de la société, tombée aux mains des paraplégiques après une guerre bactériologique. Jean-Paul, un Debout, va tout faire pour réussir. Mais pour cela, il doit passer du côté des puissants et perdre ses jambes...
La nouvelle titre m'est tombée des mains : je n'ai pas trouvé la narration efficace. J'ai l'impression, en lisant ces textes, qu'en SF, l'auteur blanc d'un certain âge est surestimé... Ça manque de panache bien que quelques idées puissent être bonnes... mais peut-être à traiter autrement.
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