Les hommes ne font jamais le mal aussi complètement et ardemment que lorsqu'ils le font par conviction religieuse.
Quant a ces garcons,c'etaient des exaltes,et les exaltes sont la lie du monde parce que c'est a cause d'eux et de leurs beaux principes avec qui ils s'exaltent,qu'on fait les guerres et les revolutions
Les hommes ne font jamais le mal aussi complétement et ardemment que lorsqu'ils le font par conviction religieuse.
L'absinthe est en train d'accomplir son oeuvre, et si j'haleinais sur une bougie je déclencherais une grande flamme au lumignon.
On va parfois à la messe pour des raisons, où la foi n'a rien à voir. (p.40-41).
L'important est de savoir ce que les autres ne savent pas que tu sais.
il ne faut jamais chercher un danger aux mille visages, le danger doit en avoir un seul, autrement les gens se distraient.
Je commence seulement le roman.
Premières impressions :
- Umberto Eco fait partie des écrivains qui sortent du lot par la maîtrise de leur écriture. Bonheur de le lire pour cette raison.
- Il jubile dès le début en nous présentant un personnage repoussant par sa haine de tout le genre humain. C'est tellement bien réussi qu'il faut bien garder à l'esprit qu'il s'agit de second degré, qu'en fait Umberto Eco décrit ce qu'il hait ; il réussit fort bien à déstabiliser le lecteur.
A suivre...
Les hommes ne font jamais le mal aussi complètement et ardemment que lorsqu'ils le font par conviction religieuse.
S'imaginer comme élément nécessaire dans l'ordre de l'univers équivaut, pour nous, gens de bonnes lectures, à ce qu'est la superstition pour les illettrés.