AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,14

sur 981 notes
5
15 avis
4
15 avis
3
14 avis
2
2 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
: La quête des compagnons de Garion se précise et la troupe s'étoffe : un chevalier parangon d'esprit chevaleresque , un archer à la tête folle , un cavalier émérite et sanguinaire et surtout une petite princesse princesse rousse aussi insupportable qu'adorable. A remarque qu'Eddings cède à son penchant pour les couples d'amoureux plus ou moins transis ou conflictuels (Polgara/Durnik ; Garion/C'nedra/ Mandorallen et sa baronne/Silk et sa tante/ ….) . le but aussi se précise , l'ampleur de son objet cat le conflit entre magiciens se double d'un affrontement entre dieux .Garion lui-même change , découvre ses pouvoirs latents de dramatique manière et aussi la sexualité par des biais bien étranges et d'étranges initiatrices. Et bien entendu il y a des péripéties , des combats , de la magie et des dialogues à la Eddings.
Commenter  J’apprécie          70
Commentaire sur le cycle complet :

Le chant de la Belgariade (ou simplement La Belgariade) fait partie de la grande fresque La Grande Guerre des Dieux, composée de dix tomes (elle même composée de cinq tomes) et quatre préquelles.

Ce n'est pas un secret, même si son nom ne figure pas sur les livres, que la femme de l'auteur à grandement participé à l'élaboration de ses livres. Derrière chaque personnage féminin, chaque réplique, chaque décor, se cache sa patte (Cela me fait penser au personnage de Poledra, du chant de la Mallorée, invisible aux yeux de tous mais pourtant bien présente).

Les auteurs ont réussi à créer tout un monde cohérent avec sa géographie, ses différents peuples, leurs religions, politiques et origines propres.
Les cartes, nombreuses et détaillées, permettent de se représenter le périple des protagonistes.

Tout ce vaste univers est présenté par le biais de Garion, héros de l'histoire, qui, ayant passé son enfance dans une ferme, le découvre en même temps que nous.

Bien que je connaisse évidemment l'histoire sur le bout des doigts, je me surprend toujours à découvrir de petits détails à chaque lecture.
Évidement, ce n'est pas la raison qui me fait régulièrement replonger dans cette décalogie malgré la hauteur everestique de ma PAL.
La véritable raison se situe dans la panoplie de personnages aussi variés que fouillés.
A chaque réouverture de cette série, je prend un grand plaisir, presque réconfortant à retrouver chaque personnage, comme si je retrouvais des amis de longue date.
J'ai évidemment des préférences pour Silk et Polgara avec leurs répliques cinglantes, Belgarath le grand sorcier bourré de défauts et Durnik, au sens pratique désarmant.

En effet, l'humour est fortement présent dans cette série.
Les interactions entre les personnages, les diverses scènes cocasses et surprenantes et les dialogues et répliques cinglantes sont de petites merveille d'humours.
On s'imagine aussi facilement les scènes que si l'on était au coté des personnages et souvent on rit de bon coeur.

Bon, je remarque que je ne parle pas trop de l'histoire de ce cycle.
La trame est en soit assez classique et se met doucement en place dans le premier tome.
Garion et sa tante Pol vivent paisiblement à la ferme de Faldor où la dame est la cuisinière en chef. Ils reçoivent parfois la visite du Sire Loup, le vieux conteur.
Rien ne présageait pour Garion autre chose qu'une vie de fermier, quand un événement mystérieux mit me feu au poudres, obligeant Sire Loup et Tante Pol, à partir en catimini avec le garçon sous le bras et le Durnik, le brave forgeron à la traine.
Car en réalité, tous sont beaucoup plus que ce qu'il ne laissent paraitre.
Le vieux conteur qui pillait les cuisines se révèle être Belgarath l'éternel, sorcier de sept-mille ans et véritable légende. Et Pol, malgré son talent dans les cuisines est en fait sa fille, Polgara la sorcière, aussi célèbre et presque aussi chargée d'ans que lui.

D'autre personnages les rejoignent rapidement dans leur quête dont le héros ignore tout : Silk, l'acrobate-marchand-voleur-espion, Barak le guerrier, Ce'Nedra la princesse mi dryade au caractère épicé, Lelldorin, l'archer dont le coeur est proportionnel à son absence de bon sens, Mandorallen, le chevalier persuadé (et presque à juste titre) d'être invincible, Relg, l'Ulgo, fanatique religieux capable de traverser la roche, Hettar, l'Algarois, capable de communiquer avec les chevaux, Mission, un garçon innocent et mystérieux et Taïba, la dernière des Maragues.


Au final, bien que cette série soit un peu lente à démarrer sur le début du premier tome (comme tout les premiers tomes, j'ai l'impression), elle fait partit de celle que j'ai relue (et que je relirais) un grand nombre de fois et que je conseillerai volontiers au même titre qu'un Gemmell ou un Bottero.

Mes seules réelles déceptions sont que le couple nous ai quittés et de ne pas avoir pu me procurer le seul de leurs livres que je n'ai pas lu : le codex de Riva.
Lien : http://lombredeskarnsha.blog..
Commenter  J’apprécie          70
Le périple continue à travers l'Arendie et la Nyissie. On découvre de nouveaux personnages, certains devenant peu à peu le coeur de cette aventure. Ce deuxième tome est toujours aussi palpitant et surtout entraînant, que ce soit dans le palais royal, devant Salmissra ou dans la chevauchée à travers les terres d'Arendie.
Commenter  J’apprécie          60
Dans ce 2ème tome de la Belgariade, on continue de suivre Sire Loup, tante Pol, Garion et leurs compagnons dans le Ponant. Ils sont toujours à la poursuite de l'orbe et vont rencontrer de nombreux obstacles et de nouveaux ennemis. Garion va aussi découvrir ses immenses pouvoirs.

Ce tome est aussi prenant que le premier. Les aventures se multiplient et Garion gagne en maturité, même s'il continue parfois à se comporter comme un bébé. de nouveaux compagnons, Ce'Nedra qui doit épouser l'héritier du trône de Riva (qui se trouve être Garion) et l'insupportable Mendorallen se joignent à leur quête et le roman m'a vraiment fait penser à la Communauté de l'Anneau de Tolkien.
J'ai vraiment hâte de savoir comment va se passer la suite des aventures de Garion!
Commenter  J’apprécie          60
Ce deuxième tome reprend l'histoire là où nous l'avions laissée. Elle démarre donc en Arendie où la guerre civile menace depuis quelques siècles entre les provinces d'Asturie et de Mimbre. On profite de ce nouveau départ pour découvrir un peu du passé de Polgara.

L'action, même si elle ne m'a pas manquée dans le premier tome, est plus présente. le groupe doit gérer plusieurs attaques, plusieurs filatures, ou encore plusieurs complots. le style est toujours aussi fluide, les dialogues savoureux très nombreux accentuant encore cette impression. J'ai vraiment eu l'impression de vivre cette aventure aux côtés de nos héros. On rit, on pleure à leurs côtés sans se rendre compte que les pages défilent. D'ailleurs j'ai été surprise de tourner la dernière page.

L'histoire, même si elle est très manichéenne, nous réserve quelques surprises et on oublie très vite ce côté gentils contre méchants. de même que Garion, nous découvrons les pays qui composent son monde, ainsi que ses habitants et leurs us et coutumes. On en apprend également un peu plus les pouvoirs magiques mis en jeu dans cette fresque.

Les personnages s'approfondissent, les petits nouveaux s'intègrent au groupe avec ou sans heurts, selon. J'aime beaucoup quand Sire Loup en a plein les bottes d'une certaine jeune fille ! Garion est toujours aussi boudeur mais il a trouvé quelqu'un pour lui donner la réplique et lui rabattre son caquet, alors ... Comme pour le premier tome, je trouve que certains des personnages sont plus mis en valeur que d'autres.

Un dernier mot à propos de l'humour dont je n'ai pas encore parlé. Il est une grande composante de cette série. Personnellement, il m'est arrivé de rigoler toute seule, m'attirant de drôles de regards ou des interrogations de mes louloux.
Lien : http://lefso.blogspot.com/20..
Commenter  J’apprécie          60
On est en plein cheminement de quête, les personnages continuent de s'étoffer et tandis que certains secrets se dévoilent d'autres pointent à peine le bout de leur nez. On sent qu'on est encore au début de la pentalogie, les prémisses sont passées mais la quête principale demeure mystérieuse. Vers la fin du tome 2 il y a une accélération me donnant en lâchant le livre une forte envie d'ouvrir le troisième tome, le suspense est bien mené et n'est pas régulier, mais en dent de scie ce qui, à mon avis, le rend encore plus fort en relançant régulièrement des questionnements.
Commenter  J’apprécie          40
Dans le milieu des mondes imaginaires, on ne présente plus le couple Eddings, auteurs de nombreux romans qui ont façonné tout un pan de l'Héroïc-Fantasy et dont l'influence sur les générations futures n'est sans doute pas moindre que celle de leurs aînés. Longtemps annoncé comme le seul auteur de ses histoires, David Eddings reconnaît en 1995 la participation essentielle de sa femme dans son écriture. Il s'agissait de toute façon de "l'un des secrets les moins bien gardés de la fiction contemporaine". Et si lui est à l'origine des histoires, le lecteur doit à Leigh la cohérence des décors et du cadre des histoires, la majorité des personnages féminins et les chutes incisives. Ce qui n'est pas anodin et contribue énormément au plaisir de lecture de leurs ouvrage.

Mais qu'est-ce que La Belgariade ?
Il s'agit d'un cycle de romans en cinq "Chants" narrant les aventures de Garion, simple valet de ferme appelé à une grande destinée. le pitch est extrêmement simple, et pour être honnête, le cycle n'est pas tant apprécié pour la profondeur de l'histoire que pour le talent de conteur des auteurs et leur humour. A cause du jeu du destin et de Prophéties nébuleuses quant à l'avenir du monde, Garion et son petit groupe va parcourir tout le continent dans une sorte de gigantesque voyage initiatique. Les rencontres seront nombreuses et les occasions d'apprendre innombrables.
L'un des talents des auteurs est d'arriver à gérer une énorme distribution de personnages sans jamais réussir à ennuyer le lecteur, ni même à le perdre (ce qui en soit est une gageure). Les cartes parsemant les ouvrages sont pour beaucoup dans le suivi des aventures et le réalisme des peuples inventés relève presque du travail d'ethnologue.

Le monde de la Belgariade est coupé en deux continents aux proportions titanesques et aux reliefs accidentés.
Le cycle de la Belgariade est un prétexte à l'exploration du premier continent, constitué des Royaumes du Ponant et des Territoires Angaraks.
Chaque territoire est marqué par une géographie spécifique, des noms identifiables immédiatement et un trait de caractère fortement poussé. Ce qui permet d'une part de ne pas perdre tout de suite le lecteur, et dans un deuxième temps de grossir les traits et de faire une légère critique de certains contemporains l'air de pas y toucher... Ainsi les Cherek sont de grandes brutes dans le plus pur style viking alors que les Arendais sont de simples fermiers au pragmatisme exacerbé. Les Drasniens sont de redoutables marchands et les meilleurs espions du monde alors que les Asturiens sont de dangereux écervelés, aussi prompts à se fourrer dans les ennuis jusqu'au cou qu'à jurer une amitié indéfectible.

Le groupe accompagnant Garion dans sa quête est constitué d'un assemblage hétéroclites d'individus provenant des ces différents pays, aux traits si possible encore plus poussé que leurs congénères, histoire d'amener quelques situations cocasses et de compliquer les choses dans les relations du groupe.
L'humour est l'un des facteurs dominants de l'écriture du couple Eddings. Leurs textes sont truffés d'expressions très imagées et évocatrices, de jeux de sonorités, de situations emberlificotées et de répliques satiriques. Les dialogues sont des petits bijoux de réparties cinglantes et de mauvaise foi éhontée. Combien de fois ai-je dû fermer le livre quelques instants, incapable de réprimer un fou rire en imaginant certaines scènes ou lorsque l'image de l'une de ces expressions s'imposait à moi durant la lecture. C'est tout simplement jouissif...
Il est à souligner que les auteurs adorent les intrigues politiques et les états de siège. Ils sont d'ailleurs maîtres dans ce genre de description et n'ont pas leur pareil pour échafauder des théories fumeuses dont leurs personnages font bien évidemment les frais pour notre plus grand plaisir. de ce point de vue, ils se rapprochent de l'écriture de David Gemmell, même s'ils sont loin d'égaler son souffle épique dans la description des combats.

Certains lecteurs chagrins relèveront en point faible le personnage même de Garion, un peu long à la comprenette et qu'ils trouvent relativement agaçant dans son obstination à remettre en cause l'état qui est le sien : être le jouet d'une prophétie qui a scellé sa vie bien avant sa naissance... Honnêtement, si l'on se mettait à la place du garçon, élevé en Arendie, donc né pour être fermier, avec une conception très pragmatique de la vie et une ouverture d'esprit relativement étroite (assez large pour écouter des contes à la veillée, mais pas assez pour y croire), il paraît normal de passer un petit moment à se plaindre, non ? Et peut-être de se poser quelques question existentielles...
Et soit dit en passant, le tout est traité avec suffisamment d'humour pour ça passe tout seul, et ça se transforme même en running gag. Bon, je sais, je suis un public définitivement acquis à ce cycle, et aux autres grands cycles du couple que j'espère présenter plus tard.

Malgré tout, il s'agit d'un monument incontournable de la fantasy "classique" et il serait dommage de passer à côté. Pour un lecteur averti, c'est une lecture de distraction entre deux ouvrages plus conséquents.
Pour un néophyte, il s'agit d'un très bon cycle pour entrer dans les mondes imaginaires dont la lecture marque profondément. Je l'ai lu plusieurs fois et c'est toujours aussi jouissif, malgré quelques longueurs lorsque l'on connaît la fin de l'histoire. Mais ça reste une lecture très distrayante.

À découvrir ou à redécouvrir, juste pour le plaisir de s'esclaffer et de récupérer des expressions bizarre à placer ensuite dans une conversation...
Commenter  J’apprécie          40
Je suis devenue addict à cette série.
Elle nous emmène dans une aventure des plus palpitantes, les différentes personnages sont toujours aussi géniaux, j'adore Silk, et les dialogues entre Polgara et sont père !

Une suite meilleure encore que le tome 1 ! On en apprend toujours pas énormément sur les aptitudes/pouvoirs de Garion mais ça vient petit à petit et j'ai hâte d'en apprendre davantage.

Encore une fois ce qui m'impressionne et me plaît le plus c'est l'univers qu'il a su créer avec les diverses cultures propres à chaque race,en fonction des contrées où il nous emmène.
Commenter  J’apprécie          30
J'adore cette saga! Je l'ai lu, relu, rerelu et je ne m'en lasse pas. Et je m'en souviens! (Petit détail qui peut avoir son importance!)!
Le contexte: Zedar, (le traître, le félon...) , a réussi à dérober l'orbe d'Aldur dans la salle du trône de Riva (charmante petite île soumise à la brise marine!). Belgarath, aussi nommé "sire Loup", va à la ferme de Faldor en Sendarie, pour aller chercher sa fille, Polgara. Il repart avec elle, Garion et le brave Durnik, le forgeron. Au cours de leur périple ils vont être rejoints par de nouveaux compères. Il est question ici de politique, de prophétie, de guerre divine... Un régal, en somme!
La poursuite de l'Orbe est une quête au long cours, ils en profitent pour faire du tourisme dans les différentes contrées de cet univers. Univers que j'apprécie beaucoup.
Tout comme j'apprécie les cheresques, grosses brutes au grand coeur avec un humour désopilant. Si!Si! Désopilant! J'aime aussi beaucoup les Drasniens et leur goût pour l'espionnage, les intrigues et autres ruses. Silk et Barak me font sourire et rire lors de leurs dialogues et réparties. On découvre également les Mimbres, dans la personne de Mandorallen. Ah! Que c'est romantique! Que c'est dramatique! Tant de civilités! Que c'est comique! "Permettez sire que je vous tue!"Ils sont polis les Mimbraïques!
Petit voyage en Tolnédrie où tout s'achète et se vends! Et en Nyssie, où les drogues et poisons règnent, tout comme Salmissra!
Autre moment délectable, la rencontre avec les Dryades, qui regardent les grands guerriers comme des cadeaux pour la Noël!
Chaque lecture est un plaisir. J'apprécie cet univers et les personnages. Polgara commence à se décoincer un peu. Belgarath est toujours pareil à lui-même! Garion se découvre peu à peu, même s'il ignore encore quelle est sa place dans l'histoire. On en apprends un peu plus sur tous les personnages, (leurs histoires, leurs traumatismes). On en apprends un peu plus aussi sur les prophéties. Ça se lit vite, très vite!
Lien : http://livravivre.blogspot.fr/
Commenter  J’apprécie          30
Dans la continuité du premier. UN livre à lire
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (2639) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2497 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *}