Cinquième opus de la Belgariade, "La fin de partie de l'enchanteur" amène la saga à sa conclusion.
Ce tome assez différent des précédents, puisqu'il est entièrement divisé en deux flux narratifs distincts, celui des souverains du Ponant (point de vue de Ce'Nedra principalement) et celui de l'expédition de Belgarath vers la Cité de la Nuit Eternelle (point de vue de Garion). A l'habituel récit de voyage, ponctué de menues péripéties, vient donc s'ajouter celui des événements d'ampleur qui vont secouer tout le continent, avec un certain nombre de rebondissements.
L'ensemble, toujours très agréable à lire, est peut-être un peu moins bien ficelé que ne le sont les opus précédents. Les ressorts géopolitiques ne sont pas toujours très clairs ; les personnages sont parfois un peu agaçants, et leurs attitudes comme les péripéties au global manquent souvent de réalisme. Quant à l'univers lui-même, il n'est au final pas si riche et un peu schématique ; le prologue, s'il apporte le point de vue de Torak, ne propose ainsi presque que des éléments et événements déjà présentés par ailleurs.
Quoi qu'il en soit, la fin du récit apporte une conclusion tout à fait satisfaisante à l'intrigue générale comme à celle des personnages secondaires. Loin d'être trop simpliste, ce qu'on aurait pu craindre au regard du reste du récit, elle recèle même quantité de bonnes idées et de petites surprises. Cerise sur le gâteau, elle entrouvre même déjà la porte sur une suite... "La Mallorée", que je (re)lirai sans doute l'an prochain !
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