Cérès et Vesta

Après trois lectures réussies dans cette très belle collection qu'est « Une Heure Lumière » (mention spéciale à « L'homme qui mit fin à l'histoire »), il était temps pour moi de me plonger dans ce qui apparaît être l'une de ses oeuvres majeures. « Cérès et Vesta ». Un court roman d'un auteur présenté comme l'un des plus doués de sa génération. Affirmation que je ne pourrai ni confirmer ni infirmer car cette histoire ne m'a malheureusement pas laissé un souvenir impérissable.

Doué, cependant, Greg Egan l'est. A n'en pas douter. Il suffit de voir où son imagination le conduit. Et ce qu'il parvient à en faire. Mais le seul talent ne suffit pas toujours pour faire un bon livre d'une bonne histoire. Son univers est intéressant. Mais je ne suis jamais parvenu à m'y plonger. Il manque toujours un petit quelque chose pour le rendre clair et authentique. Et j'adapterai cette remarque aux personnages qui, même s'ils ne manquent pas de nuances, n'ont pas l'épaisseur ou la profondeur que nécessiterait ce spatial récit.

La première déception, relative, de mes lectures dans cette collection. Je vais donc devoir m'y replonger pour en ressortir de nouvelles perles. Et ce sera avec un grand plaisir.
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