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sur 266 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je vais vous raconter un truc. Tous les matins, je me réveille à 6h20, fais ma toilette, range ma chambre (enfin presque) , prends mon petit déjeuner devant la télé, m'habille, et sort pour arriver à l'hôpital , et me garer dans une place qui m'évite de faire trop de manoeuvres. Je rentre au labo, et je dispose d'environ 45 minutes de lecture, dans le calme, avant que tout le monde arrive.....C'est chiant ce que je viens de raconter, non? Alors imaginez si je décrivais les couloirs de l'hôpital!!! Non pas que des couloirs d'hôpital ne puissent pas inspirer un texte puissant, mais je ne suis pas écrivain, et je ne sais pas le faire. Sauf que Alaa El Aswany est écrivain, et avec un pitch du genre : Little Egypt en exil, et à Chicago en plus, je m'attendais à une explosion digne de la rencontre de ces deux univers......et flop. On dirait un livre pour enfant, la magie en moins. Il s'attarde sans charme sur des évidences, du genre: quand on émigre dans un pays à des milliers de Km, ben il y a le décalage horaire qui perturbe, et puis la famille vous manque (sans blague), ou bien des descriptions de l'université , non pas de l'ambiance, mais pour dire qu'il y a un immeuble pour chaque spécialité, une statue d'un grand scientifique, le tout dans une superficie de "trente acres* ", avec en bas de page:" *un acre fait approximativement 04 hectares"....pourquoi ne pas écrire dès le début 4 hectares? depuis quand le mot acre est exotique et nécessite une explication? Extraits: "Dés que l'on franchit sa porte vitrée, on sent qu'on laisse derrière soi le monde, avec ses préoccupations et son tumulte, et qu'on pénètre dans le temple de la science." ... Naze. " Pendant plus d'une heure, elle se retourna dans son lit. Elle se sentait extrêmement misérable et se mit à pleurer dans l'obscurité, tellement qu'elle mouilla son oreiller."....???!!?...Le livre fait presque 500 pages, et j'ai peur (peut être que je me trompe) que ce chiffre n'ait été atteint à force de "rembourrage" inutile. C'est vrai que je n'ai lu que 50 pages environs,mais au bout de 50 pages, je devrais depuis longtemps être dans l'ambiance!! Comment on reconnait un grand livre? et bien c'est celui qui vous fait décoller dès le premier chapitre, que ce soit par une phrase choc, ou bien toute simple qui donne le ton ("J'habite Villa Borghèse. Il n' y a pas une miette de saleté nulle part, ni une chaise déplacée. Nous y sommes tous seuls, et nous sommes morts."). Je viens de lire sur environ 20 pages, la description par Mishima, d'un jeune couple qui prépare son Seppuku, et bien que le principe de cette pratique me dépasse complètement malgré tous mon respect pour la culture Japonaise, et bien je vous assure que j'ai eu des frissons du début jusqu'à la fin...juste 20 pages...Donc, c'est peut être le passage rapide d'une lecture aussi puissante, vers un univers..platement décrit...mais ça ne marche pas....dommage, parceque j'ai voulu lire El Aswany après l'avoir entendu sur arte, et je me faisais une joie de le découvrir....une autre fois peut être. Ps: je ne vous raconte pas les 45 minutes de lecture de ce matin, et je n'avais aucun autre livre sur moi, interminable!!
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Soyons francs : Balzac, Zola et Mauriac n'ont pas écrit que des chefs-d'oeuvre. C'est aussi le cas d'Alaa el Aswany avec son roman Chigago qui n'atteint pas la profondeur de L'immeuble Yacoubian.
En quoi pèche-t-il ? L'auteur s'y montre plus artisan habile qu'artiste génial. Certes, le livre est écrit en une langue simple et au vocabulaire accessible à tout le monde, mais sans recherche stylistique qui lui conférerait densité et poésie. le roman sent trop l'engagement politique et on ne fait pas de bonne littérature avec de bons sentiments, aussi justifiés soient-ils. La charge est trop grossière contre le président et son régime corrompu et répressif. Comme si cela ne suffisait pas, il utilise des recettes trop faciles qui relèvent d'une technique lassante : faire durer le suspense à la fin de nombreux chapitres pour amener le lecteur à tourner les pages.
Tant et si bien que le livre devient un turn-over que l'on dirait droit sorti des écoles d'écriture américaine. On y mélange politique, reportage, intrigues et scènes érotiques à la sensualité lourde et dépourvue de l'attrait poétique des contes des Mille et une nuits.

Un roman qui n'est pas à l'honneur d'Alaa el Aswani.
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Ils ont beau résider sur le campus de Chicago, ces professeurs et étudiants restent profondément égyptiens, gardant les mêmes tempéraments exacerbés, la même alternance imprévisible de douceur et violence, le même sens des intrigues... qui font barrage entre eux et moi !
Pourtant leurs destins m'intéressent, je suis curieuse de lire ce que l'auteur leur a concocté, j'essaye de poser sur eux un regard indulgent et amusé, mais non rien à faire !
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Difficile d'établir précisément un verdict sur ce livre. Côté intrigue, on ne peut pas dire qu'elle soit palpitante. Globalement, on apprend rapidement que le président égyptien doit venir en visite officielle et un diplomate va demander au président de l'association des élèves égyptien de Chicago d'organiser une rencontre. Mais finalement, cette visite n'est qu'un prétexte pour l'auteur pour nous présenter une galerie de personnages plus ou moins tourmentés, et surtout en proie au choc des cultures inhérent, qu'il s'agisse de la politique, de la sexualité, du monde du travail, de la mode... Si le début du livre parait bien gentil, on se rend peu à peu compte que le vernis des façades tombe rapidement et que les uns et les autres vont être amenés à se retrouver dans des situations parfois complexes qui interrogeront au plus profond leurs valeurs.

Un roman très intéressant d'un point de vue culturel, c'est incontestable, mais dont je garderai, je crois, un souvenir mitigé...
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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