Le carnaval des ombres

J'ai beaucoup aimé le premier tiers du livre, avec le personnage de Michael Travis, qui après une enfance tristounette et une adolescence à arracher des larmes, finit par intégrer le FBI. Au début de l'histoire cela fait cinq ans qu'il a intégré une unité spéciale dont le lecteur a l'impression qu'elle est l'ancêtre des unités d'analyse comportementale avec des profilers. il vient d'être promu agent spécial senior et est envoyé enquêter sur le meurtre d'un inconnu trouvé sous le manège d'un cirque de passage dans une petite ville. le cirque, Carnaval Diablo, haut en couleurs, est remarquablement décrit, l'ambiance d'une petite ville américaine à la fin des années 50 m'a semblé aussi très bien rendue, mais peu à peu l'histoire traîne en longueur, l'enquête n'avance guère (et pour cause), Travis et ses interlocuteurs ressassent les mêmes interrogations. Pire, plus j'avançais dans ma lecture plus je trouvais que l'intrigue était mal ficelée : comme Travis, je me posais plus de questions sur la raison de sa présence seul à cet endroit-là que sur le meurtre lui-même. Et franchement j'aimerais bien que l'auteur m'explique ce que ses chefs étaient censés attendre concrètement de Travis (faute de compréhension sur ce point, impossible de prendre au sérieux l'ensemble de l'histoire) ! Dommage que cela ne soit pas plus clair même si tout cela n'est qu'un prétexte à présenter le parcours et le cheminement d'un personnage. Au final c'est passablement alambiqué sans beaucoup d'action, peu crédible, entre X-files (mais sans extraterrestre) et le caméléon. Ca frise les théories du complot, mais comme on est à l'époque du maccarthysme, cela s'explique et cela aurait pu et aurait dû être passionnant. Une lecture décevante malgré de bons côtés et de belles pages, plutôt au début ! Et surtout, ce n'est pas du tout un roman policier.

Heu.....j'ai pas tout compris....
J'ai lu ce gros pavé, long, mais long, très long même.
D'une lenteur décourageante.
J'ai beaucoup aimé la première moitié, mais après, je me suis ennuyée, l'action est quasi nulle, on ne comprend pas réellement quel est le rôle de Travis, je me suis même interrogée sur son état mental, je m'attendais avec un certain plaisir à une fin à la Shutter Island, avec le gars du FBI complètement parano et/ou schizophrène, avec une fin extraordinaire.....
Mais non.
En fait, j'ai un peu honte de le dire, mais je n'ai pas compris ce livre, ni l'intrigue, ni les réactions des uns et des autres.
Pourtant j'aime beaucoup cet auteur, mais là, hermétique fermé à double tour. Et on jette la clé dans le puits.
Pas le courage de récupérer la clé.
Flemme.
Bon et bien je passe à autre chose, un peu "dégoutée"de cette lecture déprimante et laborieuse.
Une déception.

Un roman noir à la croisée des séries Mindhunter, X-Files et du film Freaks.

Une plongée dans une période sombre de l'Histoire - post 2ème guerre mondiale - d'où émerge une troupe de forains qui tente de réenchanter la vie des habitants d'une petite bourgade du sud des Etats Unis. La découverte d'un corps sous un de leurs manèges entraînera la venue de Michael Travis, un jeune agent du FBI en charge de déterminer si l'enquête doit être confiée aux autorités locales ou fédérales. Une mission en théorie très simple à mener, mais qui s'avérera in situ particulièrement difficile à accomplir face à des interlocuteurs ambigus, et face à un passé personnel dramatique - minutieusement refoulé mais désormais prompt à refaire surface.

Pour une 1ère incursion dans l'univers de l'auteur, j'ai trouvé que l'intrigue était très politique (ce que j'ai le moins aimé ; tant la dénonciation de la corruption et de l'hypocrisie du pouvoir semble être un sujet rebattu), l'écriture et la traduction remarquables. Ellory est éminemment doué en matière de sociologie et de psychologie, quand il s'agit de traiter de l'époque et des personnages. Et semble ne rien vouloir céder à ce propos, quitte à livrer un récit de plus de 600 pages à ses lecteurs ! Respect.

Un jeune homme brillant, Michael Travis, est nommé agent spécial sénior au FBI après avoir brillé à plusieurs reprises lors de ses enquêtes sur le terrain.
Pour valider cette nomination, il est envoyé seul pour enquêter sur le meurtre d'un inconnu retrouvé dans le manège d'un cirque dans un petit village du Kansas, Seneca Falls. Une seule contrainte, et de taille: il doit travailler sans l'aide du Bureau.
À peine arrivé dans la petite ville rurale, il fait la connaissance du shérif Rourke et de ses adjoints, avec lesquels le courant passe bien et se retrouve confronté avec les membres du cirque Carnaval Diablo, et principalement de leur représentant, Edgar Doyle. Alors que l'agent spécial sénior Travis se retrouve face à l'énigme du cadavre, les personnages se découvrent et l'oblige à faire face à son passé tragique.
Ce n'est pas mon roman préféré de Ellory - loin s'en faut - mais on ne peut lui nier une incroyable maestria dans le style comme dans la narration: l'auteur met à jour les mécanismes de défense psychologique de son personnage central et l'épluche comme une orange. Ce n'est qu'une fois dépouillé de ses artifices que l'on comprend tout. C'est du grand art, mais ça manque un peu de rythme.
À réserver aux aficionados du maître.

Je suis une fan de R.J. Ellory, j'ai adoré beaucoup de ses livres, mais là, j'avoue j'ai été un peu perdue dans l'histoire. Pourtant j'ai bien accroché dès le début,,,, mais après...
J'ai déjà très vite decroché des imbroglios entre FBI et CIA, puis Doyle et sa troupe sont arrivés avec ses phrases enigmatiques, ses sous-entendus.
J'ai par moment eu l'impression d'être dans un roman de Stephen King lorsque l'agent Travis arrive à Seneca Falls, l'atmosphère, les habitants, une sensation de basculer dans l'iréel, presque un monde parrallèle, puis à un autre moment dans ce roman de Dennis Lehane Shutter Island (que j'ai adoré ainsi que Mystic River).
Je dois également manquer de connaissances historiques pour en apprécier la lecture, ce qui m'a malheureusement laissé à coté de plaque.

mon premier livre de cet auteur et malheureusement je n'ai pas accroché plus que ça malgré un résumé alléchant. Manque d'action, de rythme. J'ai décroché au fur et à mesure des flashbacks du personnage principal sur son adolescence.
En ce moment, mes lectures sont difficiles: les enfants, la fatigue, la maison

Un agent du FBI est envoyé enquêter sur un meurtre qui a eu lieu dans un cirque. Très vite, il se rend compte que ce meurtre est sans doute un prétexte, mais pour quoi ? Pour l'envoyer sur place, rencontrer cette bande de doux dingues marginaux ? Pourquoi ?
L'enquête est mâtinée de considérations psychologiques sur l'agent Travis, sur les marginaux du cirque, etc...
J'ai aimé l'écriture et l'ambiance, par contre à partir de la moitié j'ai commencé à me lasser, trop de longueurs et de redites. Quant à la fin, elle m'a bien déçue... Mais le style est plaisant.

J'ai démarré ce livre avec en tête l'image de la 4ème saison de la série American Horror Story. Une saison nommée Freak Show qui révélait un véritable cabinet de curiosités, des personnages effrayants mis en scène pour le plaisir des spectateurs. Je souhaitais retrouver un peu cet esprit si particulier avec ce roman. Mais si l'auteur a su donner une atmosphère aride à son intrigue, ce n'est pas vraiment l'ambiance sombre que je recherchais.

J'ai apprécié découvrir Michael Travis en tant qu'agent mais surtout en tant qu'homme. Un homme brisé, bien plus troublant que les saltimbanques qu'il croise pendant sa mission. J'avais envie d'en connaitre davantage, découvrir son enfance, sa douleur et son envie de vérité. Et c'est là tout l'essentiel de cette intrigue, le passé de cette homme. En revanche, l'équipe de forains n'a pas eu l'effet escompté. Je recherchais quelque chose un brin mystique, occulte, voire légèrement horrifique, mais le casting ne m'a pas transportée.

Concernant l'enquête, je me suis laissée porter sans vraiment vivre de grands rebondissements, pourtant l'histoire nous mène bien plus loin qu'un chapiteau rouge et blanc. le plus troublant finalement dans cette intrigue, c'était de suivre Travis et le chaos qui se soulève en lui.

Alors si le décor est appréciable, il m'a tout de même manqué une pointe de révélation sulfureuse ou ne serait-ce qu'un final plus en action.
Lien : https://vingtetunepages.com/..

Qu'on ne s'y méprenne pas : ce livre n'est ni un polar, ni un thriller, ni un roman dans un univers à la « Freaks ». du coup, j'ai été très déçue puisque je m'attendais un peu à tout ça…
Il s'agit plutôt d'un pamphlet politique contre le FBI, la CIA et tutti quanti.
Et surtout, c'est très très bavard…
Bref, à moins de vouloir prendre une leçon sur l'historique des différents « services » des USA, peu d'intérêt même si très documenté.

Je vous fais aujourd'hui mon retour sur " le carnaval des ombres" de R.J Ellory. J'aime beaucoup le style d'écriture de l'auteur bien que j'ai préféré sa plume car peut-être plus concise dans une saison pour les ombres qui avait été un gros coup de coeur.

Les thèmes comme la mort, le deuil et le traumatisme sont des thèmes chers à l'auteur dans ses récits, il les exploite avec intelligence et précision. Il nous formate pour qu'on comprenne bien ses personnages et leur psychologie complexe. Certains passages m'ont beaucoup touchée par rapport à mon vécu.

Il y a une double temporalité, une dans le présent nous racontant l'enquête que va mener notre protagoniste sur un homicide dans un cirque et une, dans le passé par le biais de souvenirs concernant la vie de l'agent spécial Michael Travis.

J'ai beaucoup aimé mener l'enquête avec Michael, personnage torturé, solitaire, intègre et en proie constante avec ses démons.
J'ai également adoré Valeria et Edgar, les responsables du cirque, personnages charismatiques, combatifs et attachants.

De questions en fausses pistes et de manipulations en révélations, l'auteur prend un malin plaisir à balader son lecteur. J'ai vraiment bien apprécié la fin.

J'ai trouvé tout de même quelques longueurs dans les descriptions sur le FBI, la politique, les manipulations etc, le roman aurait pu avoir une centaine de pages en moins à mon sens sachant qu'il en fait environ 700 ...

Une bonne lecture mais pas mon livre préféré de l'auteur, quelques longueurs ça ne gâche pas la lecture mais ça ralenti et alourdit le rythme à mon sens. Je vous le recommande tout de même et je découvrirai certainement d'autres livres de l'auteur.