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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Les Assassins.
Simple. Direct. Percutant.
Oubliez la petite maison dans la prairie, bienvenue au Commémorateur dans la city.

D'entrée de jeu, un meurtre fondateur relaté sur quelques dizaines de pages d'une intensité peu commune.
Puis surviennent de nombreux autres crimes semblant n'avoir aucun modus operandi en commun.
L'inspecteur Irving va pouvoir sortir les rames, modèle XXL.
John Costello, toujours traumatisé par l'assassinat de sa petite amie, pourrait bien être la clé de cette monstrueuse affaire à tiroirs.
Karen Langley, responsable des faits divers au New York City Hearld, se verrait bien décrocher la timbale en publiant certaines infos croustillantes au risque d'affoler la populace tout en emmerdant un Irving pourtant loin d'être insensible à ses charmes.
Le Commémorateur est là, tapi dans l'ombre. Nul ne sait qui il est ni quand il frappera à nouveau. Une seule certitude, le monstre est réveillé et il a faim.

Ellory voulait écrire sur les tueurs en série, c'est désormais chose faite.
Le bonhomme a travaillé le sujet, ça se sent.
Sans faire démonstration de ses fructueuses recherches, il parsème son récit des plus beaux spécimens en la matière que la terre ait jamais porté.
Bundy, pas vraiment un goût de paradis, Gacy, Shawcross, Tchikatilo, Le Fils de Sam, Le Tueur du Zodiaque...liste non exhaustive d'êtres cauchemardesques aux nombreuses pulsions létales récurrentes qui leur vaudront l'insigne honneur de figurer au Guinness Book, chapitre grand malade récidiviste.

L'enquête fascine, hypnotise un lecteur devenu lapin pris dans les phares d'une bagnole.
Ellory s'attaque à la psychologie légèrement déviante d'un tel désaxé en s'appuyant sur les connaissances d'un Costello passé maître en la matière tout en laissant planer de sérieux doutes quant à sa possible et entière responsabilité dans cet enfer qu'est devenu La Grosse Pomme. Brillant.

Comme à son habitude, Ellory prend son temps.
L'écriture est précise, argumentée.
L'auteur dépressurise par palier, rajoutant un peu plus d'anxiété à chaque chapitre. Le contexte devient rapidement suffocant. Préparez les bouteilles à oxygène, l'asphyxie guette.

Les Assassins se dévore littéralement. C'est bien connu, l'horreur fascine.
Deux bémols cependant.
Le premier, bénin, concernant la personnalité insupportable d'une Karen Langley faisant figure de mégère acariâtre rapidement imbuvable.
Avis subjectif mais quand même, y a des cours de maintien chez Nadine de qui se perdent.
Le second, beaucoup plus déstabilisant, inhérent à la résolution de ce cauchemar que j'ai trouvé d'une facilité déconcertante au regard de la complexité maîtrisée d'un tel sujet dont Ellory a fait montre au fil des pages.
Déçu je fus.

Les Assassins est un grand bouquin auquel il aura manqué un final mémorable pour devenir incontournable.
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Fidèle à ses romans précédents, Ellory choisit une sous catégorie du monde du roman noir et essaye d'en extraire la "substantifique moelle". Après la mafia, la police de New York et bien d'autres sujets, l'auteur nous invite ici à réfléchir sur la fascination morbide que nous procure les "sérial killers" . Avec un avatar comme le mien, je ne peux que me considérer concerné par le sujet.

Un "commémorateur"tue à la date précise et de la même manière qu'un tueur en série célèbre , les meurtres se multiplient.
La traque de ce monstre repose sur un flic du NYPD, une journaliste aux dents longues, et un homme fasciné par ces tueurs.

Ellory prend son temps, il plante très finement l'ambiance et les personnages; il ne s'attarde pas trop sur l'aspect sensationnel des crimes mais porte l'accent sur les conséquences directes et indirectes: la douleur des familles des victimes, le désarroi de la police face à des meurtres sans mobile apparent, le déchaînement des médias et les profits économiques que ce genre de tueur produit.
Mais les personnages sentent le "déjà vu" et, surtout la fin est très convenue, en décalage complet avec l'intensité du livre.

Donc, non, l'auteur n'a pas fait le tour du sujet
mais oui, il nous donne à lire unroman d'une grande qualité littéraire

Mais ce n'est que mon humble avis
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Et si on se faisait un p'tit polar, histoire de frémir sous la couette et de te sentir m'envelopper de toute ta chaleur, tremblante de peur et de désir pour mon corps en pleine lecture noire ?

Bing. Tu as entendu ce bruit dans la cuisine ? Laisse-moi finir ce chapitre, cela devient intéressant, il y a le Marteau de Dieu qui va encore frapper, le sang va encore gicler de partout. Bing. Ne m'en dis pas plus, tu vas me foutre les jetons, je ne pourrai plus m'endormir et si je ne dors pas, j'aurais envie de te faire l'amour… Tu sais combien de litres de sang peuvent gicler dans une cuisine si tu te fais atomiser le crane par un marteau en acier inoxydable ? Et si tu allais me chercher une bière à la cuisine ? Ah non, j'ai eu les jambes coupées dès que mon esprit a vu cette image d'hémoglobine coulant et dégoulinant sur mon cou, sur mes seins, entre mes cuisses… Arrêtes tu m'excites grave là. Les jambes coupées ? Tiens je me demande s'il y a un tueur à la scie. Il doit bien exister un tel assassin ? La scie de Dieu, ce patronyme fait de toi un tueur mythique, au même titre que Ted Bundy ou le fameux Zodiac. Je vais t'en donner moi des assassins, des bons serial-killers américains comme dans les séries américaines.

Tu en connais beaucoup, toi, des tueurs en série dignes de ce nom. Des vrais sanguinaires qui arrachent la vie comme d'autres les pétales de marguerites. John Costello est un vrai spécialiste. Il les connaît tous, la date de chaque meurtre, le modus operandi, les appelle même par leur pseudo journalistique pour faire frémir la lectrice compulsive. Une véritable encyclopédie, il est incollable sur le sujet, question rose, jaune ou verte, faite tourner la roue, le champion des champions, j'ai nommé John Costello.

Costello, un type louche, moi je te le dis, qu'il s'appellerait Elvis que ça me fouterait presque autant les jetons. Je me méfie des gars qui s'appellent John, c'est pas un prénom ça, tout juste bon à définir un inconnu, futur victime John Doe, ou futur assassin John the Killer. Brrrr… Dis babe, tu peux sortir les poubelles ce soir… Il y a un tueur en série qui rôde dans le quartier… Je passe mon tour pour ce soir.

L'enquête dure en longueur, sur plusieurs centaines de pages. de quoi rester cloîtrer au chaud nu sous sa couette pendant des heures. Des heures à frémir, ou à se servir un verre. Des jours d'attente, des semaines, même. Dans combien de mois le tueur sortira à nouveau de sa tanière ? Et si j'appelai la fine équipe, le Dr Spencer, la blonde Penelope et le beau gosse Derek. A eux trois, ils trouveraient la solution en moins de 45 minutes chrono pubs comprises ; parce que l'heure tourne, la pendule ne s'arrête pas, et la prochaine victime tombera certainement, peut-être même avant que tu finisses de me lire, avec cette question lancinante : un marteau, un hachoir, une tête décapitée. Tiens, tu te souviens de cet épisode d'Esprits Criminels où le type découpe les jambes des uns pour les recoudre sur les jambes des autres. Une drôle expérience faite par amour. Eh bien R.J. Ellory c'est comme un épisode d'une série américaine mais en parfaitement crédible – puisque tous les tueurs mentionnés ont existé – et qui tient la longueur comme un tueur sur la route de sa machiavélique aspiration.
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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Envie de tout savoir sur les tueurs en série sans jamais avoir osé le demander? J'ai ce qu'il vous faut dans ma besace: les assassins de R.J. Ellory.
Tout est dit dans le titre. Y a pas à tortiller, on sait de quoi on va parler. Et à quoi bon faire un titre compliqué et alambiqué quand on peut faire simple en deux mots, je vous le demande (ami Puertolas si tu m'entends..).

Et là des assassins, y en a à la pelle. Et pas des moindres. Ellory a réuni la fine fleur du serial murder, la crème des crèmes des tordus de l'humanité qui feraient presque passer Emile Louis pour un enfant de choeur.
Car il s'est mis en tête (Ellory pas Emile) de passer en revue quelques grands tueurs en série des Etats-Unis ayant marqué les années 60-70.
En s'appuyant sur une étude approfondie et documentée, il nous rafraîchit donc la mémoire sur l'incommensurable perversité de l'esprit humain et sur toute l'ingéniosité déployée quand il s'agit de faire mal, de détruire, de torturer son prochain. Et il faut admettre qu'un tordu c'est drôlement balèze et créatif dans le genre.

Le tout dans une intrigue parfaitement agencée.
En bref: un tueur en série sévit à New york en reproduisant à l'identique ses idoles (Gacy, le Zodiaque, Shawcross etc..) et donne des sueurs froides à l'inspecteur Irving en charge de l'enquête, secondé par John Costello, lui-même rescapé d'un serial killer, le Marteau de Dieu (c'est toujours un délicieux moment de poésie ces surnoms: l'étrangleur, le boucher, le cannibale, que de rêve, que de rêve, n'en jetez plus).

La tension est palpable jusqu'à la dernière page, et le lecteur est emporté dans un déferlement de violence qui semble sans fin. On croit à une piste, on s'enflamme, puis on doute, on compte les cadavres, on ouvre des grands yeux d'incrédulité, on referme nos grands yeux de dégoût, et on attend surtout l'issue fébrilement.

La folie étant toujours incompréhensible, Ellory cherche non pas une explication aux gestes fous de ces types, mais plutôt à mettre l'accent sur l'étendue de la noirceur de l'être humain. L'homme est capable de tout, et du pire.
Car que penser également de ces fétichistes qui idolâtrent ces monstres et s'en entichent au point de collectionner de macabres souvenirs? Dans le domaine du pourri et de l'ignoble, on leur décernerait bien une petite palme tiens.

Pour ceux qui douteraient encore du côté obscur de l'humain, ruez vous donc sur ce bouquin, calez vous dans le canap' et entrez dans l'univers de Costello et Irving.
Et que la force soit avec vous.
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Qui sème la terreur à New York en reconstituant avec minutie les crimes commis dans le passé par les tueurs en série qui ont défrayé la chronique judiciaire ?

C'est ce que Ray Irving, l'inspecteur chargé de l'enquête aimerait savoir. La guerre est déclarée, il est calme et méthodique, hanté par la mort de sa compagne et soucieux du respect des procédures.

On est dans un polar qui se veut réaliste sur la conduite de l'enquête, comme si le but de toute cette histoire allait bien au-delà de l'élucidation d'une énigme pour lecteur impatient.

Roger Jon Ellory surprend par ce roman sombre, précis et passionnant presque à mi-chemin de l'essai théorique sur les tueurs en série. Il sait nous embarquer avec lui et ménager suspens et fausses pistes, dans un style sobre et efficace.

Les personnages sont ambigus à souhait et vous adorerez, j'en suis sûre, l'énigmatique et troublant John Costello.

Les exploits du Commémorateur renvoient aux sinistres forfaits de psychopathes effrayants qui ont réellement existé. On apprend plein de choses sur eux et sur les passions qu'ils suscitent. Ils provoquent l'horreur, la répulsion ou la fascination, leurs motivations interrogent forcément la nature humaine. On n'est pas loin de l'idée de la banalité du mal.

Ce polar noir original est aussi un réquisitoire contre une société violente à la mémoire très courte qui fait sombrer aussi vite dans l'oubli les victimes et les bourreaux.

Décidément j'aime l'art de conteur de RJ Ellory qui nous livre toujours des histoires surprenantes qui font réfléchir .

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Avec R.J Ellory, c'est une grande histoire d'amour à sens unique : dès qu'un de ses romans sort, je l'achète, tandis que lui ne donnerait pas un kopeck pour mes bafouilles. Mdr

En voyant le résumé du roman, je m'étais dit « Chouette, une histoire de serial-killer » tout en me demandant ce qu'on pouvait raconter de neuf sur les céréales killer…

Que ceux qui ne l'ont pas acheté parce qu'ils ont soupiré sur le fait que ça parlait encore de serial killer, aillent de suite réparer cette injustice car se serait faire insulte au talent de l'auteur en pensant qu'il ne concerne que ÇA.

Oui, on cause de tueurs en série, mais non, ce n'est pas que ÇA ! Il y a du récit tout autour et de la profondeur dans les personnages qui gravitent autour des reconstitutions des meurtriers tristement célèbres.

Oui, il y a une histoire dans l'Histoire, des personnages forts et d'autres blessés au plus profond de leur être.

Véritable mini bible du crime, ce roman m'a entrainé dans Big Apple, au milieu d'un poste de police où l'inspecteur principal Irving est bien embêté avec ces crimes commémorant les dates anniversaire des crimes commis par des tueurs en série.

Ici, nous avons la crème du crime ! de l'Ice Crime véritable… le Commémorateur, tout comme l'auteur, a potassé son sujet, on sent qu'il en connait un bout et qu'il pourrait faire notre bonheur au prochain repas de famille…

Attention, bien que nous donnant des détails sur certains meurtres, l'auteur n'en rajoute pas non plus au point de nous dégouter, non, il le fait avec parcimonie, juste pour nous instruire sans nous abrutir d'infos.

L'enquête va à son aise, il n'est point aisé de retrouver un serial killer dans la Grosse Pomme, surtout un gars aussi fin que celui auquel l'inspecteur Ray Irving est confronté.

Irving n'est pas épaulé non plus : entre la réélection du maire pour bientôt, les vagues qu'il ne faut pas faire, la populace qu'il ne faut point effrayer, la journaliste Karen Langley du City Herald qui materne John Costello, son enquêteur un peu étrange qui connait tout sur les céréales killer – au point qu'on pourrait le renommer Wiki ou Google – on peut dire que notre inspecteur mériterait bien une médaille, quand bien même si la pêche au gros tueur ne donnait rien.

L'écriture est un délice, la tension est bien dosée, l'horreur prête à nous jaillir dessus, le couteau aussi, les pages sont remplies de noms de types avec lesquels vous n'auriez pas envie de manger, le Diable non plus et je me suis délectée de chaque morceau de mot, de chaque éclat de dialogue, de toutes les éclaboussures d'encre, la plume étant trempée dans un mélange d'hémoglobine.

Bémol ? Oui, le roman est fini et son final aurait peut-être mérité un peu plus de travail ou de finesse parce que j'ai vu venir le brol de loin. Nom de Dieu, inspecteur Irving, où aviez-vous donc la tête ??

Ce petit bémol n'entachera pas mon enthousiasme né de cette lecture.

Un super grand roman de l'auteur, comme je commence à en avoir l'habitude.

Comme quoi, on peut écrire sur des sujets rabâchés et faire du neuf avec du très très vieux, sans tomber dans l'abîme de la facilité.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Ah mon cher Roger Jon Ellory, comme tu m'avais manqué depuis Les neuf cercles. Tu sais, j'avais bien noté la sortie poche de tes Assassins. Pour te dire, une petite alerte outlook avait été programmée histoire d'être certaine de ne pas te louper.

Et puis, j'ai attendu un peu avant de te commencer, lorgnant du côté de ta 4e de couverture, convaincue que j'allais ressentir le grand frisson mais qu'il me fallait attendre un peu en faisant monter la pression. Je t'ai donc entamé le coeur plein d'allégresse, fébrile à l'idée d'entrer dans l'univers sombre d'un tueur en série. Et même si la fin laisse un brin sur notre faim (la rime était trop tentante), tu ne peux pas savoir comme j'ai flippé grave !

Franchement, écrire un énième roman sur les tueurs en série c'était risqué. Pour ma part, à force d'être abreuvée par Esprits criminels (qui n'a plus d'intérêt depuis le départ de Shemar Moore, mais je m'égare), je pensais en avoir fait le tour. Oui mais ce serait nier le talent de RJ Ellory qui parvient une fois encore à m'amener exactement là où je ne m'y attendais pas, à me faire suer de stress face au destin implacable d'une poignée de protagonistes manipulés comme des pantins risibles par un sociopathe qui sème le chaos dans New-York. Sociopathe qui a choisi de s'inspirer des plus célèbres tueurs en série que l'Amérique ait pondus. Une sorte d'hommage aux grand maîtres du crime, aux cerveaux les plus tortueux, aux âmes les plus noires du XX siècle. Miam miam. Merci d'ailleurs à sieur Ellory pour cette petite leçon d'histoire criminelle qui m'aura familiarisée avec la crème de la crème du sadisme. Eh oui, j'aime apprendre même en flippant ;)

Donc nous avons affaire à un tueur en série qui massacre des jeunes gens. Ok et ensuite? Les principaux protagonistes sont bien tortueux également, surtout John Costello, notre anti-héros. Lui son truc c'est les tueurs en série. Mais ce qu'il y a de glauque, c'est qu'il est le seul survivant du Marteau de dieu qui a gentiment fracassé sa petite amie, 20 ans plus tôt, devant ses yeux. Equilibré le jeune homme ? Pas vraiment. Ermite indompté et spécial, c'est une véritable bible du crime en série qui travaille pour un quotidien new-yorkais. Perso, il me fait flipper dès le départ. Peut-être lui notre assassin, vous ne croyez pas ? L'avenir nous le dira.

Allez les amis, un bon Ellory de Noël, faudrait être stupide pour passer à côté. C'est sombre et parfaitement maitrisé de bout en bout. Un roman édifiant qui nous renvoie à l'insignifiance de nos vies dès qu'un psychopathe rode dans la nature. C'est du pur cru Ellory, un très bon millésime à déguster sans modération.
Lien : http://www.livreetcompagnie...
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Je reste toujours sans voix (presque) à la fin d'un roman de J. R. Ellory. Pour moi le meilleur auteur de polar. Parce que rien n'est laissé au hasard, de nombreuses recherches pour être au plus près de la réalité. En bref, comme chaque fois, respect pour le travail colossal de cet écrivain !
L'histoire ? Un commémorateur copie des meurtres passés. Un inspecteur attachant, aidé de Costello, victime dans sa jeunesse d'un meurtre atroce dont il s'est échappé de justesse et une journaliste au caractère bien trempé. Des scènes fortes pour explorer l'univers des monstres. J'aurai mis 5 étoiles pour une autre fin.
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Un polar comme on les aime! Un roman sombre qui nous entraîne à la poursuite d'un serial killer. Un sujet vu et revu mais tellement bien traité par l'auteur. Il associe merveilleusement bien des personnages énigmatiques mais attachants, une enquête sur des crimes atroces et de nombreuses références aux "plus célèbre" serial killers américains. Une réussite!
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C'était ma troisième expérience avec RJ Ellory, l'écrivain tant adulé par certains lecteurs. Jusqu'à présent, j'avais lu « Seul le silence » que je n'avais probablement pas apprécié à sa juste valeur car j'étais un jeune lecteur à l'époque (une relecture s'imposerait peut-être !) et « Les Anges de New York » qui m'avait plu et qui était un polar plutôt classique.

Cet auteur a tendance à alterner dans son oeuvre entre polar/thriller et roman noir. « Les assassins » est au carrefour entre les deux genres. Tout d'abord, on peut le considérer comme un polar/thriller car il utilise les codes qui régissent ce type de livre. On assiste à une enquête policière avec ses meurtres, ses indices, ses investigations… Mais on peut aussi le voir comme un roman noir quand toute l'histoire permet de mettre en surbrillance tous les maux de la

société et de son fonctionnement. Tous ces éléments sont regroupés et forment ce gros bouquin qui se consomme facilement mais qui souffre malheureusement d'un manque de souffle. RJ Ellory a dû fournir une quantité de travail importante afin de ressortir du placard ces meurtres qui ont réellement existés, mais le résultat m'a un peu déçu. En effet, les crimes se succèdent mais sans réel suspense, l'en

quête avance très lentement, les enquêteurs sont constamment dépassés, de fait l'action en devient légèrement répétitive. Les protagonistes n'étant pas non plus attachants, j'ai tourné les pages plus par reflexe que par passion.

Mais rassurez-vous Mesdames, Messieurs, apôtres du suprême Maître du Noir, j'ai quand même passé un bon moment de lecture. L'écriture est toujours agréable et le sujet intéressant et bien traité. Seulement après ce troisième essai aux côtés de RJ Ellory, je n'ai pas encore trouvé LE roman qui me convaincrait de son génie. Je le conseille malgré tout parce que je prends toujours du plaisir en le lisant mais je n'ai pas encore touché au transcendant…jusque-là !

La prochaine tentative sera peut-être la bonne. N'hésitez pas à me donner vos conseils !
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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