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4,07

sur 1211 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Laborieuse lecture, les pieds coulés dans du béton!
Pourtant je me suis accrochée, mais avec bien peu de plaisir, en dépit de ma satisfaction à être devenue incollable sur l'Amérique mafieuse!

Dans la chaleur moite de la Nouvelle Orleans, le kidnapping de la fille du gouverneur de Louisiane et le meurtre de son garde du corps sont le déclencheur d'une course contre la montre impliquant flics du FBI, police locale, vieux routiers de la pègre et milieux mafieux.
Départ d'un bon thriller qui démarre mollement mais qui peut tenir la distance si l'intrigue est imaginative. D'autant que les avis dithyrambiques des Babéliotes promettaient le meilleur.

Et bien, me concernant, ce fut raté!
J'ai eu bien du mal à terminer ce livre, d'autant plus désarçonnée que j'avais beaucoup apprécié Seul le silence. J'ai trouvé le montage narratif laborieux, faisant parfois du sur-place, et le monologue du vieux briscard racontant sa vie de tueur à gages à longueur de chapitres, un procédé d'écriture très conventionnel.
Ajouter à cela une profusion de personnages au risque de s'y perdre (j'ai eu la mauvaise idée d'écouter ce livre en audio et la mémorisation ne fut pas simple...).

L'auteur a bien bossé son sujet; je salue une parfaite maîtrise de connaissances de la pègre américaine sur une cinquante d'années, et une vision très précise de la géopolitique autour des Etats unis, nous entrainant de Cuba, à Las Vegas et Chicago, aux cotés de Castro, de Kennedy...
Il n'empêche que je suis restée un peu sur ma faim, comme si on m'avait vendu un essai sur la mafia en lieu et place d'un bon thriller.

Ca n'engage que moi. Donc, à vous de voir...
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Je remercie Dedanso pour ce pioche dans ma PAL de 05/2018.
Première lecture de cet auteur pour moi et ce n'est pas une réussite.
J'ai eu beaucoup de mal à le lire et c'est en le lisant en diagonal sur la deuxième moitié du livre que j'ai réussi à le terminer !
Il y a l'histoire en elle même, mélangée aux histoires vraies de la mafia Américaine.
Trop de personnages, des meurtres très violents puisque l'on suit toute la vie d'un meurtrier pour les familles mafieuses.
En fait ce qui m'a dérangé c'est que l'on part sur un meurtre et un kidnapping et qu'il faut attendre la toute fin pour revenir dessus et comprendre enfin le pourquoi, qui, comment... et en attendant l'homme qui se dit responsable du meurtre et du kidnapping raconte sa vie.
L'auteur donne énormément de détails sur tout et je n'ai pas réussi à accrocher à son style. Difficile de se replonger dedans après un arrêt de quelques heures pour savoir qui raconte. Bref, on est très loin du coup de coeur.
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L'action se situe à la Nouvelle-Orléans, où le corps d'un homme est retrouvé dans le coffre d'une superbe voiture. D'instinct, l'agent Verlaine sait qu'il s'agit là d'une affaire extraordinaire. Et il va très vite découvrir à quel point il avait raison, puisque l'enquête est retirée à la police locale pour être confiée au FBI. Car à ce meurtre est lié l'enlèvement d'une jeune femme, qui se trouve être la fille d'un gouverneur.

Après ce début très étonnant où Ellory s'amuse à nous lancer sur la piste d'un héros qui ne sera pas le personnage principal de l'histoire, ce roman policier fleuve embarque le lecteur dans la longue confession d'un tueur de la mafia. Un homme aujourd'hui âgé qui revendique l'enlèvement et se rend délibérément à la police, sous la condition qu'un homme qu'il a désigné écoute l'histoire de sa vie jusqu'à son terme. Un long dialogue s'instaure alors entre les deux hommes, retraçant toute l'histoire de la mafia.

La suite sur mon blog...
Lien : http://tassedethe.unblog.fr/..
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La fille du gouverneur de Louisiane a été enlevée. Son garde-du-corps a été massacré. Et tandis que les Fédéraux retournent chaque pierre pour retrouver la victime, un vieux monsieur débarque au bureau du FBI et leur propose un marché : il leur raconte sa vie de tueur pour la mafia, et à la fin de son histoire, il leur dit où se trouve la fille. Et il en a long à dire car il a pas loin de 50 ans d'expérience dans le métier.

Vendetta est donc le face-à-face entre un tueur impitoyable aux nerfs d'acier qui a tout vu tout fait et un fonctionnaire alcoolique (sic), divorcé (re-sic) qui a les yeux délavés tant il a vu toute la saloperie que le monde est capable de produire. Les chapitres alternent entre les souvenirs de guerre du tueur et le présent. Et c'est mauvais. En guise de décor, l'auteur mitraille le lecteur avec des noms de rues. On visite Cuba, la Nouvelle-Orléans, Las Vegas, New York et Chicago comme si c'était les étapes d'un mauvais jeu vidéo. À aucun moment on n'a l'impression d'y être, c'est un voyage en forme de cartes postales. Et les personnages... Évidemment tout le who's who mafieux est cité, mais ces individus ne prennent jamais aucun relief, ce sont des figurants dans un mauvais téléfilm. C'est le défilé des clichés : le tueur connait la vérité sur l'assassinat de JFK, il a lui-même descendu Jimmy Hoffa, il n'a jamais été ne serait-ce que soupçonné pour sa vingtaine de meurtres.... Ben voyons.

Les incohérences s'amoncellent, le récit est plus téléphoné que le bottin. Et rien ne nous est épargné : l'attentat à la bombe sur la voiture, les références à Roméo et Juliette, les trahisons comme dans les films de gangster, les Fédéraux en costume noir et à la chemise blanche, la dure vie d'alcoolique divorcé, la conclusion plus prévisible que le final d'un épisode de Scoubidou, un épilogue tellement guimauve qu'il faut prendre de l'insuline avant de refermer le livre...
Lien : http://hu-mu.blogspot.com/20..
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Nous sommes en Louisiane et la moiteur de l'air transpire à chaque page.
L'histoire débute par un meurtre sanglant. Un homme est retrouvé mort dans le coffre d'une superbe voiture de collection. Son coeur lui a été arraché et remis en place, il a subit de très nombreux chocs au crane et un tatouage lui a été fait dans le dos. C'est ce que l'on appel un début de roman qui envoie du lourd ! Sauf que très vite ça fait « pshiit » parce que l'enquête saute de mains en mains, d'inspecteurs en inspecteurs pour finalement se retrouver à la charge du tout puissant FBI.
Il faut dire que la victime n'est autre que le garde du corps de la fille d'un gouverneur, elle même portée disparue. La politique s'en mêle !
Peu d'indices, peu de matière, l'enquête s'enlise jusqu'à ce que (très rapidement d'ailleurs) un homme se fasse connaître comme étant le coupable. Ce dernier demande explicitement à ne parler un homme, un seul homme, un dénommé Ray Hartmann qui n'a rien à voir avec le FBI. Sans lui, le coupable ne dira rien.
Alors l'on fait la connaissance de Hartmann. Il vit à New York avec sa femme et sa fille, il bosse pour l'Etat et est alcoolique. Son couple bat de l'aile et alors qu'il tente de s'en sortir cette affaire qui lui donne dessus sans crier gare lui met de sacré bâtons dans les roues. Mais a t-il le choix ? pas vraiment ! Ce que le FBI demande, le FBI l'obtient.
Vont alors se confronter Hartmann et celui qui dit être le ravisseur de la jeune femme enlevée, Ernesto Perez.
Perez va alors raconter sa vie, toute sa vie, entre Cuba, New York, la Californie. Il va raconter son enfance, comme il est devenu tueur à gage, comment il est tombé amoureux, et devenu père arrivé à un âge déjà tardif et comment à la fin de sa vie il va analyser ses faits et gestes. En trame de fond l'histoire de la mafia américaine, les « familles », les règlements de compte, les meurtres commandités. Et si Marylin Monroe et Kenendy avait été assassiné par la mafia ?
Ce sont plusieurs décennies que retracent cette histoire et je dois avouer que j'ai trouvé le temps long, vraiment long. Peut-être parce que l'histoire de la mafia ne m'intéresse pas. C'est bien écrit, le déroulement plutôt bien construit (même si Perez a tendance à se répéter selon la formule obligation – plaisir de tuer – remords) mais cela ne m'a pas passionné. J'attendais avec impatience le fameux dénouement « coup de théâtre » promis et là encore ça a fait « pshiiit » puisque j'ai compris avant la fin ce qui allait être révélé et que franchement j'ai été déçue.
Lien : http://alittlepieceof.fr/lec..
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je me suis ennuyer. Les quelques actions de cette histoire n'ont pas suffit pour me sortir de ma torpeur.
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