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Une atmosphère envoutante et sombre. Des personnages taillés aux scalpels. Tous les talents d'Ellroy sont ici réunis pour faire passer un bon moment de crime. Mais encore une fois, en américain, c'est un peu mieux encore. Car la traduction est un peu 'clinique' si j'ose dire ! Il y a plus de jurons dans la version us.
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Il faut avoir des parents ou grands-parents de Los Angeles membres des milieux des truands, des policiers, voire des institutions judiciaires et en avoir entendu parler toute sa jeunesse, ou être un grand familier de l'univers de James Ellroy, pour parvenir à suivre l'auteur dans la trame serrée de ce roman policier "Le grand nulle part" paru en 1988, avec de nombreux personnages, beaucoup d'actions enchevêtrées et de déductions logiques de enquêteurs : reconnaissons que c'est tout de même compliqué, d'autant plus qu'ici c'est de trois personnages principaux qu'il s'agit, même si l'on devine assez vite que les trois affaires se recouperont in fine.
Mais admirons aussi "l'ingéniérie" générale du roman, bien ficelé et bien documenté sur cette époque de la fin de la 2ème guerre mondiale et du début de l'après-guerre.
James Ellroy ne dédaigne pas un peu de violence et de "gore", mais sans en faire trop, le tout dans un style alerte et nerveux tourné vers les faits et les déductions : on ne s'ennuie pas. La langue est celle que l'on imagine des policiers et truands, crue et imagée.
Le lecteur qui lit pour la première fois James Ellroy a certes un peu de mal, mais découvre un roman policier sombre et de très bonne facture, quoique un peu long.
Très bonne traduction de Freddy Michalski.
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Un coup de coeur ! Dans mon Top 10 !
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Le quatuor de Los Angeles est une des meilleures oeuvre ecrites selon moi sur Los Angeles dans le style: Les quatre livres se devorent avec le meme plaisir sans ordre preetabli de lecture chacun ayant une existence propre et autonome: Un seul conseil lancez vous !
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Noir et malsain. James Ellroy observe froidement les plus bas instincts ancrés en chacun de nous et les ambigüités de la race humaine. Ça reste décidément très glauque, mais quel livre ! Complètement barré...génial.
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Un roman dense, noir, un des meilleurs de James Ellroy.
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Danny Upshaw, Mal Considine et Buzz Meeks forment à eux trois la colonne vertébrale de ce "Grand Nulle part", second opus du "Quatuor de Los Angeles"..

Le 1er est un jeune flic de la brigade du Sheriff dans la banlieue de L.A.... Il a la fougue d'un passionné et dévorant les manuels... Très vite, il lie ses connaissances théoriques à la pratique du terrain....
Notamment sur le meurtre affreux de ce type, ou de ce qu'il en reste retrouvé dans ce champs perdu.....

Ce qui va l'amener à rencontrer notre deuxième homme...
Homme de guerre, aguerri au coups bas, mais mal guéri des horreurs qu'il a vu en Europe...
Mal Considine a participé à la libération du camp de Buchenwald...
Ca se passe de commentaires...
D'autant plus, qu'il a ramener d'Europe de l'Est un "trésor" qui fait le délice de ses yeux et pour lequel il se battra jusqu'à la mort....
Mal Considine a aussi les dents longues... La chasse aux communistes lui donnera une occasion en or d'avoir le poste si convoité proche du Procureur... le Graal pour Considine...

Et Buzz ? Lui, son avenir est derrière lui... Sa carrière est fini, il n'est plus que le rabatteur de jeunes foufounes pour le grand Howard Hugues, qui le paye grassement... Il côtoie la mafia locale en faisant attention d'avoir un pied dans chaque famille de la mafia locale ...

Mais Buzz Meeks a un contentieux avec Mal Considine.
Il faut savoir que le Buzz a sauté sans vergogne ni pudeur la première femme de Mal, qui aimait, visiblement, qu'on lui fasse du bien....
Et que ce Buzz, en cours de ses fonctions, fut victime d'un attentat qui a faillit lui coûter la vie....
Buzz est persuadé que Mal était le commanditaire de cette tentative....

Tout ce petit monde va baigner dans ce marasme des années 50, où la peur du communisme rendait l'Amérique hystérique et folle...
Et devoir travailler ensemble pour un bien commun, mais ayant un but différent et des moyens personnels pour y parvenir...
Un monde de folie qui ne mène nulle part....

"La folie est quelque chose de rare chez l'individu ; elle est la règle pour les groupes, les partis, les peuples, les époques. " disait Nietzsche.

"Le Grand Nulle part" est un pur Ellroy, comme on les aime...
C'est noir, c'est cru, c'est brutal, mais c'est bon....

A consommer sans modération.
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Quand les flics évoluent dans une zone grise, borderline, que la frontière entre le bien et le mal devient quasiment invisible, et que les destins des personnages s'entremêlent de manière hasardeuse, l'impression d'absence de sens des combats et des existences, qui ne mènent que vers un grand nulle part, est totale.
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Ellroy est un maître pour nous plonger dans un Los Angeles des 50' glauque, sale, corrompu et dangereux. Un Los ANgeles animal où chacun a ses vices et ses secrets honteux. Mais comme on dit, tout finit toujours par se savoir, et ici, pour ces destins qui s'entrecroisent, se chevauchent et parfois s'éclatent, les vérités conduiront parfois au pire.On est dans ce Grand Nulle Part dès la première page, jusqu'à la fin, sans jamais vouloir décrocher. On sombre avec ceux qui nous emmènent à l'affut de la menace rouge et de ce mystérieux tueur. On devine certaines vérités sans forcément avoir envie qu'elles se vérifient. Et quand on croit avancer dans un polar - pas classique car simplement excellement bien écrit - mais polar au schéma "méchant tueur qui va payer VS gentil flic héros invinsible", Ellroy nous court-circuite en décidant de ne rien faire comme tout le monde et en sacrifiant ceux qu'il aura décidé d'ériger en héros.
Bref, un grand roman noir, très très noir, mais tellement jouissif de part sa narration complexe, savoureuse, spartiatement trash, et délicatement cauchemardesque.
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C'est mon premier Ellroy, je ne suis pas déçu. Malgré la multiplicité des personnages, la complexité de l'intrigue, tout se tient et nous tient en haleine jusqu'à la fin. Ce roman est noir, très noir, et pourtant il ne confine jamais au désespoir. Certes, c'est un aller direct vers l'enfer, mais les principaux personnages connaissent une certaine rédemption, et aucun n'est confiné au manichéisme.
C'est également une peinture très critique de l'Amérique des années 50, avec sa chasse aux sorcières anticommuniste, et son lot de racisme, de machisme, et d'homophobie.
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