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Une histoire d'amours, de trahisons, de vengeances et de plans machiavéliques! J'ai été tenue en haleine jusqu'à la fin et j'ai été surprise du dénouement que je n'ai pas réussi à anticiper!

Le style de l'auteur m'a bien plu, c'est riche et fluide à la fois, un vrai plaisir.

C'est le premier Vincent Engel que je lis, et je découvre donc qu'il existe la saga Asmodée Edern, ça a piqué ma curiosité et il est bien possible que j'explore cette série quand l'occasion se présentera!
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Évalué 4-5 étoiles : un récit de vengeances complexe et captivant.

Le Miroir des illusions, par Vincent Engel, lu par Philippe Caulier, VOolume, 2023 (1ère édition : Les Escales 2016)

Je poursuis mon avancée dans le monde d'Asmodée Edern, créé par Vincent Engel, toujours grâce à mon partenariat privilégié avec les éditions VOolume.

Mes précédentes tentatives avec Vous qui entrez à Montechiarro (évalué 2-3 étoiles) et Retour à Montechiarro (évalué 4 étoiles) m'avaient laissé des impressions en demi-teinte car j'avais un peu de mal à m'approprier les intrigues, à m'y retrouver avec les périodes qui se chevauchaient, des personnages récurrents et des problématiques communes aux différents récits.

Cette fois, je dois reconnaître que j'ai adoré. Il s'agit ici de plusieurs récits de vengeance qui se recoupent et l'ensemble est construit comme un véritable thriller psychologique…
En 1849, à la mort de son protecteur de toujours, Atanasio se rend à Genève pour la lecture du testament. Pour toucher l'héritage, le jeune homme doit accomplir une mission machiavélique : venger Don Carlo en assassinant les personnes qui lui ont fait du tort, selon un protocole précis : son ensorcelante veuve, Alba Malcessati, Wolfgang, l'un de ses amants avec qui elle a eu un enfant, leur propre fille, Laetitia, dont il n'est sans doute pas le père... Drôle de legs d'un père à celui qui ignorait être son fils !
Mais pourquoi Alba subit-elle autant le courroux de son défunt mari ? Elle avait pourtant reconnu ses fautes, cessé sa relation coupable avec Wolfang, certes dans des conditions peu avouables, mais bon ! Elle avait accepté plus ou moins les conditions imposées par son mari…
Mais Wolfgang souhaite lui aussi se venger d'Alba…
Quant à Laetitia et Raphael, ils voudraient simplement vivre librement leur histoire d'amour. Pourquoi donc Alba s'oppose-t-elle à leur mariage ?

Vincent Engel remonte dans le passé pour nous donner à lire les parcours et les motivations des différents personnages, de Venise à San Francisco, en passant par Milan, Berlin et New York. Il nous livre une véritable saga familiale aux multiples rebondissements, donc captivante et bien rythmée, avec un dénouement inattendu et percutant.
Naturellement, je guettais avec impatience les apparitions d'Asmodée Edern, cet étrange vieil homme qui traverse les siècles, dont le nom évoque un démon biblique, et qui agit sur les êtres qu'il rencontre à la manière d'un révélateur.

La version audio est très agréable à écouter, fluide. Cette fois, je ne me suis jamais endormie !

Cette 3ème lecture me conforte dans le fait de découvrir cette saga familiale de manière un peu désordonnée. Vincent Engel lui-même conseille à ses lecteurs, sur son site, de ne pas suivre la chronologie des publications, de créer leurs propres liens entre les différents opus…
Je vais donc persévérer dans la lecture progressive de cette saga familiale et historique qui compte au moins sept volumes.

#LeMiroirdesillusions #NetGalleyFrance #lesglosesdelapiratedespal

Lien : https://www.facebook.com/pir..
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J'ai eu la chance de découvrir ce livre audio grâce à la plateforme @netgalleyfrance que je remercie, car c'était une belle découverte ! J'aurais seulement dû me renseigner un peu plus : le miroir des illusions est un tome d'une saga et j'ai le premier tome dans ma PAL ! Tant pis, cela m'aura permis de découvrir la plume de l'auteur.

L'histoire se passe dans les années 1800 et est celle de Don Carlo, un homme d'un certain âge, qui prend pour épouse, une jeune et magnifique Vénitienne, Alba, de 20 ans sa cadette. Son père, ruiné, accepte ce mariage arrangé pour l'argent que cela va lui rapporter. Mais Alba n'aime pas Don Carlo et prend rapidement des amants. Parmi eux, un certain Wolfgang, se détache rapidement du lot. Ils vivent une histoire d'amour passionnelle, qui échappe vite au contrôle d'Alba. Et un jour, l'une de ses actions aura des conséquences irréversibles sur sa vie et sur celle de ses enfants.

J'ai été très intriguée par la vengeance qui se met en place, par les complots et les secrets qu'il y a dans cette histoire. Tout est très bien ficellé et je comprends parfaitement pourquoi ce roman est classé dans la catégorie thriller historique. L'intrigue m'a tenue en haleine et j'avais hâte d'en connaître le dénouement. Malgré cela, j'ai regretté un manque d'approfondissement de la période historique. J'aurais aimé en apprendre un peu plus sur l'Italie ou l'Allemagne de cette époque.
De plus, je ne me suis pas attachée aux personnages, ni à Alba, ni a Don Carlo, ni à Wolfgang. Je suis restée insensible à leur sort. Cela ne m'a donc pas permis d'apprécier pleinement ce roman.

Le miroir des illusions est un roman avec une machination impressionnante et une fin surprenante, qui aurait mérité, à mon sens, des personnages un peu plus attachants et un côté historique plus developpé. Même si ce roman reste une lecture mitigée, je suis contente d'avoir découvert l'univers de l'auteur.
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Un roman historique policier à l'intrigue machiavélique où la vengeance est à double tranchant !

La scène s'ouvre en 1849. A la mort de Don Carlo, son protecteur de toujours, Atanasio se rend à Genève pour la lecture du testament. Pour toucher l'héritage, le jeune homme doit consentir à une mission machiavélique : accomplir la vengeance de Don Carlo en assassinant les ennemis de ce dernier selon un protocole précis. À commencer par l'ensorcelante Alba Malcessati, l'épouse de Don Carlo. Mais pourquoi sa femme subit-elle le courroux de son défunt mari ? Et qui est donc, ce Wolfgang qui souhaite lui aussi se venger d'Alba ? Enfin, Atanasio réussira-t-il à mener à bien sa tâche ?

Je remercie les éditions @Voolume et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce livre audio grâce au narrateur Philippe Caulier qui prête sa voix aux différents personnages avec talent.

Après avoir beaucoup apprécié "Retour à Montechiarro" et "Vous qui entrez à Montechiarro", j'avais hâte de me plonger dans "Le miroir des illusions". J'avoue que je n'ai pas été déçue car le dénouement tout à fait inattendu est vraiment très réussi. Cette histoire de vengeance à tiroirs est très bien ficelée, même si j'ai trouvé la fin un peu abrupte, ce qui m'a un peu frustrée. Mais, elle m'a aussi donnée envie de découvrir les autres tomes que je ne connais pas encore, comme celui de "Raphael et Laetitia".

Je tiens à saluer l'interprétation de Philippe Caulier qui sait captiver son auditoire et faciliter la compréhension de l'intrigue en changeant l'intonation de sa voix en fonction des personnages. Sa lecture est très vivante et son débit est bien adapté à ce type de roman feuilleton riche en retournements de situations.

Le twist final est bluffant : le lecteur comprend enfin le titre lors de la lecture de la lettre d'aveux de Don Carlo qui clôt le roman. le "miroir des illusions" explose et laisse apparaître une image déformée, comme un anamorphose.
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Milieu du XIXème siècle.
Suisse, Italie, Allemagne et Etats-Unis.
Un vénitien en décrépitude, palais en ruine, domestiques réduits à
deux personnes, valet et cuisinière, cherche la solution pour conserver son existence à flots!
Son épouse meurt en couche, le bébé, une fille est bien vivante. Cette dernière deviendra une très belle jeune fille, même la plus belle des vénitienne, c'est dire!
Girolamo, le père, à force de chercher, à tout va, des financements, oscillant sans cesse entre autrichiens occupants et vénitiens résistants finit par "vendre" sa fille à un riche homme d'affaires milanais.
Le belle Alba aura vite fait de tromper son vieux et riche mari, qui l'apprendra bien sûr!
S'ensuit une vengeance à tiroir entraînant les protagonistes dans une course effrénée à travers quelques pays dont les Etats-Unis naissants et la ruée vers l'or.

Ce qui est sûr c'est qu'on ne s'ennuie pas dans ce bouquin, des rebondissements il y en a! Ce qui est certain c'est que c'est bien écrit, en français, Vincent Engel étant belge. Pas de traduction.
On bouge beaucoup, les coups bas pleuvent, Vengeance à chaque page ou presque, Némésis à fond de caisse mais c'est élégamment dit, ça aide.
En revanche il y avait possibilité d'ajouter, un peu, d'histoire, riche à l'époque sans que cela influe sur l'intrigue. Dommage que le romanesque n'est pas laissé un peu de place à l'époque. Mais ce jeu de piste sur fond de haine des uns par rapport aux autres, cette poursuite infernale avec les moyens de l'époque (pour aller de New York jusqu'en Californie il fallait passer par le Cap Horn ou être attaqué par les peaux rouges) est suffisamment intéressante pour que l'on ne se lasse pas.
Sans être aussi "séduisant" comme il est dit dans la quatrième de couverture, ça se lit bien et sans peine.

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Ce livre est bon voire très bon sur à peu près tous les plans. Ce qui est à la fois une bonne chose et une mauvaise chose. La mauvaise, c'est qu'on ne ressent pas d'originalité chez l'auteur, absolument aucune belgitude (notez que c'est peut-être mieux comme ça), aucun style Engelsien... En effet, pour moi, l'écriture, le style, est le point faible. Je n'ai pas été ébloui par la langue de Vincent Engels. Pas même par un petit instant de grâce fugace au détour des ruelles de ses phrases...
Reprenons. Ce roman est bon dans sa construction, dans cette narration bien découpée et bien re-montée. Bon dans la profondeur des personnages. Bon dans la capacité à faire (res-)sentir des villes et des lieux arpentés par ces personnages.
Le "suspens" y est également bien tendu. Voilà pour les qualités.
Point grisâtre : le titre est un peu bateau, même pire, après lecture, il me semble presque divulgâcheur.
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Voilà le récit de deux vengeances terribles, implacables et meurtrières.
Alba, jeune et jolie vénitienne, est vendue par son père ruiné à Don Carlo, de vingt ans son aîné. Malgré l'attention que lui porte son mari, Alba ne l'aime pas et ne lui donne pas l'heritier tant attendu. Elle finit par rencontrer Wolfgang dont elle tombe éperdument amoureuse et ... enceinte aussi. Mais l'amant se fait trop pressant et elle le tue, ou elle le pense à tout le moins.
Les deux hommes n'auront de cesse de se venger d'Alba, des deux enfants qu'elle aura eu de ses quelques amants et de se venger l'un (de) l'autre.
Et c'est là toute la subtilité de ce recit. On suit le ressentiment de Don Carlo et de Wolfgang, devenu le pauvre infirme Hans. Chacun élabore des plans plus machiavéliques l'un que l'autre jusqu'à l'estocade finale, inattendu retournement de situation.
Vincent Engel écrit bien, c'est incontestable. C'est toujours un plaisir de le lire.
Je m'interroge encore sur le titre, jouant sans doute sur le rapprochement avec les illusions miroir.
Ce dernier reflète son environnement plus ou moins fidèlement, il permet de créer des effets visuels surprenants, et peut tour à tour démultiplier à l'infini, interroger, voire déstabiliser. C'est comme cela que j'ai compris ces deux vengeances menées parallèlement, se nourissant l'une de l'autre.
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Qui connait l'auteur retrouve l'Italie, Raphaël et Laetitia, entre autre ! Un foisonnant roman dominé par la passion et la vengeance...
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Le miroir des illusions ou la fresque des illusions qui mêle subtilement, complots, trahisons, tromperies, mensonges, manipulation, vengeance, adultère, haine, fausse identité et travestissements.

En guise de prologue, le Prince Malcessati imagine un plan machiavélique post-mortem, dont nous découvrons le contenu, en même temps que son fils, dans une lettre qu'il lui a adressé.
Pourquoi ce désir de vengeance si cruelle ? Maintenant qu'il n'est plus, quelle importance ?
Les réponses à ces questions sont dévoilées ça et là, au fur et mesure de la lecture, façon puzzle. le livre est habilement construit, mêlant événements chronologiques et flash back.
Mais c'était sans compter les événements inattendus ou la ruse plus grande des personnes ciblées. Evidemment, rien ne se passe comme prévu.

Un roman riche de rebondissements et de surprises, il plaira aux amateurs du genre.
Pour ma part, une sensation de longueur et d'ennui au milieu du livre mais qui s'est rapidement estompée.
Un bon page turner, bien écrit et qui se lit plaisamment.
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Je me suis d'abord un peu ennuyé. Les personnage dont un peu trop tenus à distance et la construction est un peu laborieuse mais j'avoue que les 100 dernières pages m'ont tenu en haleine et que la fin m'a scotché.
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