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EAN : 9782365693592
352 pages
Editions Les Escales (07/06/2018)
3.41/5   29 notes
Résumé :
Charles Vinel, archéologue et professeur d'université en mal de reconnaissance, mène une vie tissée de lectures, d'ennui et de rêves de grandeur. Sa vie bascule le jour où il fait la rencontre d'un homme, un certain Herman Kopf. Ce dernier, richissime et mystérieux, lui confie une mission de la plus haute importance : ressusciter une cité perdue, inconnue du monde, et avec elle, sa civilisation. "Maramisa". Vinel se laisse envoûter par ce projet fou qui lui offrirai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Masse critique septembre 2018 ; j'ai le plaisir d'être sélectionnée pour partager mon avis sur l'excellent roman de Vincent ENGEL « MARAMISA »…
Honoré DE BALZAC a dit : « Il y a deux histoires : l'histoire officielle, menteuse, et l'histoire secrète, ou sont les véritables causes des évènements »
Hermann KOPF est un richissime mécène sans scrupules et au passé mystérieux. Il engage Charles VINEL, professeur d'Archéologie et écrivain, en quête d'un sens à sa vie pour un projet démesuré ; retrouver et redonner vie à une cité disparue depuis des siècles…. MARAMISA
Mais pourquoi ce dessein lui tient-il tant à coeur ?
Pourquoi MARAMISA ? Qui est-elle ? Que cache-t-elle ?
Tel le veau d'or, MARAMISA dans sa solitude, perdue dans le désert et orpheline de son guide, attend sa renaissance… ou alors, MARAMISA n'est-t-elle pas qu'une chimère, un nouvel eldorado ?
Bercée par le mystère complexe et utopique de MARAMISA, il faut apprendre à voir au-delà des mots ; et qui mieux que ces paroles du groupe Téléphone pour résumer mon ressenti après le mot fin…
MARAMISA…..« C'est juste une illusion, à peine une sensation qui dirige tes pas et te montre du doigt – où tu vas. Juste une illusion, comme une bulle de savon, qui s'approche de toi, que tu touches du doigt, puis qui s'en va. »
Merci à Babelio et aux éditions Les Escales pour la lecture de cette pépite. Je vais partir à la découverte des ouvrages déjà parus de Vincent ENGEL.
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Et bien, je suis un peu divisé sur mon ressenti après ma lecture.


Autant j'ai adoré ce que je vais appeler la première partie, celle où on cherche à découvrir les mystères de Maramisa, celle où Charles Vinel (le narrateur) est perdu dans la ville même, à se poser mille et une questions. Bref, la sensation de se trouver devant une énigme dont on ne sait absolument pas comment la résoudre, pas même une petite idée d'une première étape pour commencer. On peut alors laisser divaguer son esprit aux idées les plus folles, les confronter aux quelques faits à disposition et ensuite recommencer.


Pourtant, cette situation du récit ne dure pas. Charles Vinel (et donc nous) se voit éloigné de Maramisa. Et bien qu'il continue la traduction des textes sacrés de la ville et donc continue en quelque sorte de chercher à en résoudre les énigmes, il se concentre plutôt désormais à découvrir les origines de la personne qui l'a engagé pour travailler sur Maramisa.


Je ne vais pas vous mentir, cette seconde partie m'a beaucoup moins plu. Ne serait-ce que parce que les mystères autour de l'employeur sont au final d'une assez grande banalité et que le travail de traduction ne donne pas énormément de satisfaction. En effet, Charles Vinel traduit le texte comme par une intervention divine, sans plus d'explications.


En parlant d'explications d'ailleurs, j'espère que vous n'êtes pas du genre à renier les livres qui oublient en cours de route les mystères qu'ils ont lassés planer, parce que ce sera le cas ici. Cela peut être frustrant d'un côté, mais cela permet aussi aux lecteurs de continuer à fantasmer sur la solution. Il faut cependant trouver à mon avis un juste milieu. Juste milieu qui n'est pas atteint ici tant quasiment tout ce qui est développé dans la première partie est oublié dans la suite. Alors que, d'un autre côté, toutes les questions, ou presque, sur Hermann Kopf (l'employeur) trouvent une réponse.


Je me rends compte qu'au final ma critique peut sembler bien négative pour au final mériter 4 étoiles, mais que voulez-vous, je suis tombé amoureux de Maramisa, je ne peux rien faire de plus.


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« Per aeternitatem intelligo ipsam existentiam » Ethique, I, VIII

Il y a des livres qui pourraient, si l'on n'y prenait garde, passez pour des « livres de vacances », des lectures de plage. A tort. Surtout ne vous y trompez pas ! C'est le cas de « Maramisa », de Vincent Engel, de première apparence, pour certains, peut-être, simple récit d'aventure, comme « les aventuriers de l'arche perdue »… Alors que, si ce roman est bien l'écriture d'une quête, c'est de celles où il n'est question ni de trésor, ni d'aventures drôlatiques…

Le chemin suivi, et que nous suivons avec le narrateur, est celui d'un être « convoqué », mis en demeure – comme accidentellement par la vie, mais en réalité par une puissance totalement inconnue…et mis en demeure de retrouver, sous l'illusion d'une Cité perdue, une entité dont la perte est beaucoup plus radicale et improbable : L'espoir infini d'aimer toujours et de retrouver son amour perdu, au travers de rencontres qui sont toujours évanescentes et pourtant essentielles. Et où revenir sur ses pas est gage de ne pas se tromper de chemin.

Jeu de pistes, dont on ne sait si le protagoniste est réveillé ou enfermé, comme par malédiction, dans le rêve de quelqu'un d'autre – ce «mensonge de Dieu » qui peut nous terrifier parfois -, ce roman est une enquête policière à l'envers, où le chasseur se sait chassé… Où il doit détruire ses propres traces, parce que ce qu'il doit retrouver ne peut se reconnaître que depuis une étrangeté particulière… celle du nomade, du fantôme, de l'homme qui prend tous les risques parce qu'il a osé relevé un pari totalement fou : combattre le temps, chercher à retrouver ce qui va toujours plus vite, plus loin…

Et si l'immortalité n'était que dans son désir infini que, fragmentairement, nous pourrions crier, ne serait ce qu'une seule fois dans une vie : de quelque manière que ce soit et que l'on me croie ou non, j'ai vécu comme un être éternel, j'ai été pris dans l'éternité du retour du désir… C'est la trace de ce cri que nous laisse Maramisa.

« Par éternité, j'entends l'existence même » Ethique, I, VIII

Retour de Lecture, par Sophie Demichel
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J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération Masse critique. C'est un long roman et pour moi, impossible de le finir dans les 30 jours impartis. du coup, je viendrai compléter cette critique plus tard.

On connaît bien Engel pour ses romans qui se déroulent en Italie, dans des décors historiques. On évoque moins souvent ses romans à la trame plus contemporaine voire futuriste, ses dystopies en quelques sortes. Dans Maramisa, jusqu'ici, je retrouve pourtant un peu ce style, celui des romans qu'il publiait auparavant sous le pseudonyme de Baptiste Morgan : "La vie oubliée" et l'excellent "Mon voisin, c'est quelqu'un". L'époque n'est pas citée mais ressemble au présent ou à un futur pas trop lointain et, si certains lieux sont bien identifiés comme Venise, cité chère au coeur d'Engel, on ne sait pas exactement où il situe sa fameuse Maramisa, même s'il donne quelques indices.

L'histoire a un côté mystique bien que, grand amatrice d'Engel, je soupçonne des ressorts cachés et imagine un coup de théâtre dans la suite du récit, changeant le regard du lecteur sur cet aspect mystique. le roman est prenant et tient en haleine. Même si je suis plus absorbée par les échanges entre les personnages que par les introspections du narrateur, les rebondissements ravivent régulièrement mon intérêt et mon envie de connaître la suite des événements.

Je suis impressionnée par l'idée de départ et l'imagination déployée pour raconter cette histoire. Et comme toujours, je me délecte de la plume si fine et précise de l'auteur, dont le charme opère sur moi depuis mon premier Engel, au début des années 2000.

Edit octobre 2020 :

Finalement, j'ai fini ce livre près de deux ans après l'avoir commencé, ayant entrecoupé cette lecture d'autres.

Je ne conseillerais pas de découvrir Vincent Engel via ce roman. Je le préfère dans ses romans historiques. Je salue l'originalité du concept et la création pleine d'imagination mais j'ai trouvé que ça tirait en longueur. Évidemment, traîner dans ma lecture n'a pas aidé.

En résumé, c'est bien écrit parce qu'Engel reste un écrivain très talentueux mais il faut vraiment se laisser prendre par cette histoire assez démentielle pour apprécier pleinement ce roman.
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J' ai adoré le retour à Montechiarrro et le Miroir aux illusions , et j'ai été plus que déçue par cette grosse brique indigeste .
j'ai trouvé ça long , ça n'en finissait pas , j'ai failli abandonner des tas de fois , j'aurais du, vu le pétard mouillé qu'il nous réservait pour la fin .
Cette histoire est tout simplement ridicule, invraisemblable , l'écriture est prétentieuce et ennuyeuse . Il y a vraiment matière a élaguer, au moins un quart de ce livre est en trop.
Pourtant l'histoire semblait bonne , cette citée engloutie , mais pas tout à fait oubliée, des survivants , un archéologue , un riche mécène ,des fouilles , des énigmes, j'étais motivée . Je ne suis pas arrivée à y croire un instant . Les cents dernières pages sont du pur délire, et la fin atteind des sommets d'invraisemblance.
Peut-etre suis-je passée à coté? Dommage , j'ai horreur de terminer un livre et d'avoir le sentiment d'avoir perdu mon temps .

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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
J'ai toujours été fasciné par ce soin extrême que l'homme cultivé met à façonner avec un art aussi accompli les outils par lesquels il est conduit à occire ses semblables, comme s'il comptait sur la beauté pour reléguer l'horreur du geste au second rang. Et l'art sert-il à autre chose, sinon à rendre la mort appréciable ou anecdotique, et à faire de la vie une vague nécessité interchangeable ?
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Des plus orgueilleuses et des plus puissantes civilisations ne restaient bientôt que quelques alignements de pierres recouverts par le sable ou noyés dans la jungle. Maramisa seule substituait à travers des hommes et des femmes qui, à travers le temps, se transmettaient un héritage illisible et une fidélité à une énigme indéchiffrable.
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Elle me parlait d'une ville légendaire, près des Indes magiques, dont le nom était Maramisa ; et des siècles de fuite et de souffrance, la dispersion d'un peuple jadis puissant aux vents de l'histoire et aux confins des horizons.
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Videos de Vincent Engel (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Vincent Engel
Michel Collon interroge Vincent Engel sur des sujets très controversés : antisémitisme, antisionisme, judaïsme, histoire de ces notions... Une interview très riche d'enseignements.
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