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Alors là, moi je dis super pioche !

Mauvaise nouvelle, Génésis s'est fait la belle du paradis. Même Dieu le craint. Je sais, ça fout les foies.
Bonne nouvelle, cette entité céleste, fruit d'un ange et d'une démone, s'est réincarnée dans le corps du révérend Jesse Custer qui n'a de révérend que le titre.
Inconcevable pour les quelques lascars perchés sur un nuage qui missionnent illico presto le Saint des tueurs d'éradiquer cette anomalie en devenir.
Nous retrouvons Jesse attablé avec ses deux compères et narrant l'invraisemblance de ses derniers jours.

Parfaitement impossible de résumer un tel scénario au vu de la complexité du bestiau et des protagonistes qui le chevauchent.
Un mélange de genres totalement improbable, jugez plutôt.
Mi-western, mi-vampirique, mi-biblique, et là je m'adresse aux quiches en fraction, ce récit tape dans toutes les gamelles et le plus fort, c'est qu'il le fait avec un ravissement contagieux.
N'y cherchez aucun message subliminal si ce n'est celui d'une énorme farce tutoyant la perfection.
Preacher fait dans l'inconcevable et l'incongru, non civitas ce bouquin n'est définitivement pas pour toi, en entretenant savamment une belle part de mystère qui ne lasse pas de titiller le lecteur totalement hypnotisé par la puissance d'un tel scénario.
Cela faisait très longtemps qu'une BD ne m'avait pas enthousiasmé à ce point !

Mes frères et mes sœurs, succombez à la tentation, Preacher est son nom.
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3 individus sont installés dans un bar : Jesse Custer, Tulip et Cassidy. Ils font le point sur les événements qui les ont rassemblés : comment Tulip a essayé de tuer un homme, comment le révérend Custer a dévoilé les secrets entendus en confession devant ses fidèles avant de voir sa congrégation anéantie juste au moment où il commençait son prêche. À partir de là, une entité mi-ange, mi-démon prend résidence dans le corps du révérend ; les adephi réveillent le Saint des Tueurs pour mettre un terme à cette erreur.

Jesse Custer apprend de la bouche d'un adephi que Dieu a déserté sa création. Il décide de se mettre à sa recherche pour savoir pourquoi il a laissé la race humaine dans une situation aussi catastrophique. Sa quête l'amène sur le chemin du Saint des Tueurs, puis au milieu d'une enquête de police ayant pour objet de coincer un tueur en série qui dépèce ses victimes.

Quand la série "Preacher" débute en 1995, elle fait partie de la seconde génération, voire peut-être même troisième génération de Vertigo, la branche éditoriale pour adultes de DC Comics. Garth Ennis est donc libéré de toute rémanence des superhéros, mais il opère déjà dans l'ombre de Neil Gaiman et de sa série "Sandman". Il a pour ambition d'écrire une histoire qui s'étalera sur une soixantaine de chapitres mensuels (tous réédités, y compris une minisérie et des numéros spéciaux dans les tomes 1 à 9 de Preacher). Et il sait qu'il a tout à prouver : de fait sa série commence très, très, très fort. Cette première partie est remplie jusqu'à la gueule : un sériel killer qui enlève la peau du visage de sa victime encore vivante, un rescapé d'une tentative de suicide avec un visage en forme de fion (Arseface), un Saint qui tire à bout portant dans le visage de policiers texans, un vampire qui déchire les gorges pour s'abreuver, un héros qui a des visions de John Wayne, un flic qui laisse tomber sa plaque dans une déjection canine, etc. Il n'oublie pas non plus les touches d'humour (grotesque ou noir de préférence) avec une citation des paroles de "Stand by your man" de Tammy Wynette (The Essential Tammy Wynette) absolument irrésistible.

De son coté, Steve Dillon opte pour un style qui laisse de coté l'esbroufe pour se mettre entièrement au service du scénario et le plus réaliste possible. Cet aspect de ses illustrations s'oppose complètement au style flamboyant des couvertures peintes par Glenn Fabry. Mais cela permet aussi aux personnages d'être crédibles. Finalement Jesse Custer, Cassidy et Tulip ont des apparences très ordinaires et ils passent une bonne partie de leur temps à se promener dans les rues ou à descendre ders bières dans un bar. le corollaire de cette apparence ordinaire est que les séquences gore, trash ou sanglante ressortent avec d'autant plus de force. On peut juste reprocher à Dillon ne pas s'intéresser assez aux décors ou à la mise en scène, ce qui donne parfois des pages sans aucun fonds avec uniquement des têtes en train de parler.

Attention, le niveau de violence, de cruauté, de sadisme et de perversité (sans parler de l'usage intensif du mot fuck) destine cette histoire aux adultes avec le coeur bien accroché. Ennis et Dillon sont d'autant meilleurs et percutants qu'ils ont choisi des héros avec des caractères bien trempés et un physique et une attitude très terre à terre, et très vulgaires. le premier tome de cette série constitue une réussite sans pareille qui ne laisse pas indifférent même un lecteur blasé. Jesse Custer rend une visite à sa grand-mère dans Preacher: Until the End of the World.
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Un comics à 300 à l'heure

Waouw. En terme de récit, je pense que je n'ai pas eu de choses aussi sanglantes, aussi rapides, aussi fun que depuis la saga du Boubon Kid ! Sachant qu'en prime, j'avais l'image ! Que dire de ce premier volume ? Premier essai pour moi via l'application Comixology qui m'a permise d'avoir une vue centrée sur certaines cases. Cela fait une expérience de lecture réellement différente et optimisée. de plus, cela m'a permis d'emporter ce comics partout vu qu'il était sur mon téléphone portable. Ensuite, c'était de la VO et croyez moi, après The Preacher, je suis en mesure de proposer une gamme de jurons à caractère religieux impressionnant (la vie est faite de joie simple).

Quant à l'histoire ? C'est très simple. Jesse est un pasteur qu'on aimerait avoir de temps en temps. Il fume, il boit, il va partout en sillonnant les routes à la recherche de Dieu. Il est accompagné de son ex qui est tueuse à gage et d'un vampire. Comment vous dire que tous les ingrédients de ce comics promettaient une lecture plus qu'agréable ?



Des planches magnifiques !

En dehors du fait que l'agencement de tout ce chaos est magnifique et que l'intrigue roxe du poney (mais pour cela, vous devrez en lire un peu plus, bandes de canailloux), il apparaît que nous avons avons des planches qui représentent chaque issue. Et croyez moi, si je le pouvais, je tapisserai ma chambre de chacune d'entre elles. le jeu des couleurs est splendide ! la coup de crayon est superbe. La colorisation est parfaite ! Rarement j'ai été emballée par tout ceci.

C'est donc un triple bonus pour moi. Tout d'abord parce qu'une lecture VO en comics s'est rarement aussi bien passée, et pourtant on n'était pas loin des 400 pages. Ensuite parce que l'histoire était géniale. J'ai eu le souffle coupé pour chaque rebondissement et j'ai vraiment envie de savoir si Jesse retrouvera Dieu, enfin de compte. Enfin, tous les personnages secondaires ont une réelle contenance et c'est un vrai plaisir. Et le fin du fin, l'expérience de Comixology. Je pense que je passerai de plus en plus par ce canal.
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Un comic vraiment magnifique, sur une histoire tordue et glauque à souhait. J'attendais beaucoup de ce Preacher après en avoir lu des critiques et je n'ai pas été déçue. Les personnages, forts et charismatiques, sont entraînés dans des situations rocambolesques. Bourré d'humour noir, cette série brille par son irrévérence. Jubilatoire. J'attends la suite avec impatience.
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Cher amis, fidèles d'entre les fidèles, depuis le début de ce mois, nous nous réunissons chaque dimanche pour célébrer la bonne parole, la joie, l'allégresse, les petits anges et la sagesse… Et bien, planquez vos fesses, tout cela est terminé !

Cette semaine, le révérend Jesse Custer débarque… et il n'est pas content ! Depuis qu'un matin de messe, un être nommé Genesis est tombé du ciel pour fusionner avec lui – rasant au passage son église et l'ensemble de la communauté s'y trouvant – les problèmes se multiplient. En conséquence, il a décidé d'aller demander des comptes à celui qui a abandonné l'humanité… Dieu lui-même ! Et ce blaireau a intérêt à se planquer car le révérend n'est pas tout seul. Accompagné par Tulip, son ex, une tueuse à gage à la gâchette facile, et par son pote Cassidy, un irlandais ne supportant pas bien la lumière du jour (normal il a une peau de roux) ; armé d'un pouvoir particulier qui lui permet de contrôler les actes des autres grâce à sa voix, Jesse Custer nous entraine dans une sorte de road-movie hallucinant dont le seul but est de rencontrer dieu « afin de pouvoir lui botter le cul »
[...]
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Plusieurs années après une première édition interrompue après 7 tomes chez le défunt éditeur le Téméraire, Panini se lance dans la publication intégrale de cette série phare de la collection Vertigo (Sandman, Y le dernier homme, 100 Bullets). C'est muni d'une nouvelle traduction, que ce premier volet reprend les deux premiers tomes parus au Téméraire.

Les deux auteurs britanniques, l'irlandais Garth Ennis (Le punisher, Hellblazer, Ghost Rider) et l'anglais Steve Dillon (Hellblazer) livrent l'histoire complètement déjantée d'un pasteur hors du commun : Jesse Custer ! Habité de la descendance d'un démon et d'un ange et accompagné de Cassidy (un vampire irlandais anarchiste) et de son ex Tulip (une jeune tueuse à gage maladroite), le pasteur commence une quête sanglante à la recherche de Dieu, afin de pouvoir lui botter le cul !

Cette BOMBE qui ne respecte rien ni personne, tout en jouant avec les genres, se situe quelque part entre Sin City, Bouncer, « James Dieu » et le film «From Dusk till Down», tout en restant inclassable !

Le côté Sin City et Bouncer qui se retrouve dans la noirceur, l'immoralité et la férocité des personnages et de l'univers. Un casting qui puise parmi les raclures de la pire espèce, une volonté de faire gicler le sang et de n'épargner aucune boucherie au lecteur, et une narration qui en jette.

Le côté « James Dieu » qui se retrouve dans l'humour décapant, dans cette volonté blasphématoire de s'attaquer à la divinité et aux défauts de l'Amérique profonde et puritaine. Et finalement, cette petite touche de vampirisme succulente qui vient exploser les dernières frontières des genres.

Ajoutez à cela le dessin clair, efficace et expressif de Steve Dillon et les couvertures alléchantes de Glenn Fabry et vous obtenez de la dynamite d'une puissance divine.

BOOOOUUUUUMMMM !

Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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Au commencement était le Verbe.
Et de fait, nous pénétrons dans l'histoire de Preacher en assistant au déjeuner de 3 personnages qui se racontent leur parcours. le révérend Jesse Custer a fuit son église où un massacre a eu lieu et a croisé bien à-propos Tulip, son ex-petite amie qu'il avait largué autrefois sans mot dire. Cette dernière, bien décidée à connaître la raison de sa désertion, compte bien lui coller aux basques tant qu'elle n'aura pas eu ses réponses. Accompagnée de ses flingues qui ne la quittent pas mais aussi de Cassidy, un curieux bonhomme qui l'a prise en stop et se cache du jour la journée, Tulip emboite le pas à Jesse, et c'est désormais à 3 que la petite équipe fuit... car les choses ne sont pas si simples...

Jesse Custer a vu l'église où il officiait de manière exaltée, complètement pulvérisée. La lumière qui a surgit a tué tous les fidèles et seul Jesse en est sorti vivant. Fuyant le lieu du massacre, il va bientôt comprendre qu'une entité du nom de Génésis a fusionné avec lui. Ce dernier, issu des amours d'une démone et d'un séraphin, vient de s'échapper du ciel où il était retenu prisonnier, son pouvoir trop grand menaçant celui de Dieu. le problème est que Dieu s'est tiré du paradis et laisse tout ce bordel aux mains de ses sous-fifres complètement dépassés. Pour le récupérer, les anges envoient alors le terrible Saint des Tueurs qui semble plutôt incontrôlable.
Poursuivis donc par le Saint des tueurs mais aussi par un super flic qui se sent pousser des ailes, Jesse et ses 2 compères prennent la fuite. Alors qu'on découvre que Cassidy est en fait... un vampire, Jesse profite de "la voix de Dieu" que lui a conféré la fusion avec Génésis : sa parole fait force de loi et tout le monde y obéit, même contre son gré. Je vous laisse imaginer l'effet d'un "Va te faire foutre, connard"... En attendant, Jesse ne se laisse pas faire et est bien décidé à retrouver Dieu pour lui botter le cul.

Vous l'aurez compris à ce résumé, Preacher est une série un peu barrée, qui ne s'encombre pas de finesse. La violence et la vulgarité sont omniprésentes. Sexe, tripailles et outrages langagiers sont de rigueur. Les personnages sont totalement immoraux, le révérend le premier.
L'Amérique qui nous est dépeinte est peu reluisante : raciste, arriérée, mesquine. Ses habitants sont des alcooliques, des dégénérés, des suicidaires ratés, des corrompus, des chrétiens de pacotille qui se donnent bonne conscience à coup de sermons et de confessions.
Une violence démesurée certes mais qui se trouve contrebalancée par l'humour noir sous-jacent et totalement irrévérencieux du scénario. Un Dieu qui a décidé de laisser en plan sa création, un pasteur défroqué qui se met à sa recherche pour lui demander des comptes, un grand méchant envoyé non pas par l'Enfer mais par les Anges du Paradis. On nage dans un délire total qui colle au mot religion le terme de trash.

Si vous fréquentez régulièrement ce blog, vous savez un peu que les comics ne sont pas particulièrement ma tasse de thé. Je peine souvent à entrer dans leur univers et surtout à apprécier le graphisme américain.
Preacher ne me fut pas aisé à aborder. J'ai eu du mal à accepter ce mélange de fantastique et de religieux, à comprendre où l'intrigue allait me mener. le dessin de Dillon, pourtant très accessible, ne m'a pas transporté.
Pourtant, avec le recul, avec la rédaction de cet avis, je me rends compte malgré tout que cette histoire a su me séduire. Son côté foutraque, son humour que je n'ai pas perçu tout de suite, les dialogues percutants de Ennis, la critique fort bien amenée de la religion et de l'Amérique puritaine qui en prend plein la face.
Finalement, je crois que je vais lire la suite... et ça, c'est déjà une petite victoire et le signe que cette série est de qualité !

Bref, un titre décalé et explosif qui oscille entre humour trash et critique sociétale sous couvert d'un scénario abracadabrant ! A la fois polar fantastique et western contemporain, Preacher est une référence qui bouscule de manière décapante l'univers des super-héros.

Lien : http://legrenierdechoco.over..
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(...)Autant vous prévenir, les aventures de Jesse Custer et de ses acolytes ne vous épargneront rien ! Rien excepté le bon goût peut-être. En effet entre sexe, bagarres, drogues, blasphèmes en tout genre, sang, flingues, immoralité et tout autres choses du même genre, Garth Ennis et Steve Dillon ne se sont rien refusés.
Mais attention, Preacher est loin d'être un film d'action où Jean-Claude van Damme aurait le premier rôle. Non, les deux auteurs jouent tout en finesse et distillent avec talent des petits bouts de passé et d'explications. Bref, ils réussissent à crédibiliser leur histoire, à rendre attachant des personnages aux passés sulfureux et à l'avenir incertain et surtout, à faire rire ou trembler à chaque chapitre.
Et puis Preacher, c'est le « chat » de la « souris cliché »: il joue avec avant la croquer. Il ne fait pas bon être un personnage récurrent des films US : le super-flic ou le texas rangers, le serial-killer, le cow-boy, le journaliste et bien d'autres s'en prennent plein la tête dans une histoire mêlant western, road-movie, quête fantastique, thriller et bien entendu, catholic-fantasy. Preacher est une joyeuse cacophonie qui malgré tout, est entièrement maîtrisée.
Lien : http://www.iddbd.com/2008/06..
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Preacher est un comics culte édité par Vertigo, le label adulte de DC Comics à qui l'on doit entre autre The Sandman, Y: The last man et DMZ. Preacher raconte l'histoire de Jesse Custer, pasteur de Annville, une petite ville du Texas. Jesse qui a perdu la foi se retrouve bien malgré lui possédé par Genesis, une entité mi ange, mi démon qui s'est échappée du paradis où elle était emprisonnée. Les anges du paradis craignant que Genesis ne révèle au monde un affreux secret vont envoyer à sa poursuite un redoutable tueur : Saint of Killers, une sorte de cowboy implacable que rien n'arrête. Mais Jesse Cutter est également pourchassé par le police du Texas et le FBI qui voudraient bien savoir comment et pourquoi son village et tous ses habitants ont été rayés de la carte. Accompagné de Tulip, son ancienne petite amie et de Cassidy, un vampire qui se ballade en pick up, Jesse Cutter part à la recherche de Dieu afin d'avoir des réponses à ses questions.

[...]
Lien : http://pitivier-blog.blogspo..
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