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3,59

sur 1565 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Nouvelle tentative de comprendre Annie Ernaux après la lecture d'une bonne critique qui précisait bien que le livre était court. Argument majeur
Une bonne bourgeoise, plus toute jeune, vit une aventure tumultueuse avec un homme cultivé et beau bien plus jeune
Je pensais que ce livre effectivement très court était un livre mineur
Or je constate qu'il a été beaucoup lu dans la communauté Babelio
Avec son style volontairement plat, elle raconte une histoire bien banale
Cette discordance entre l'intensité de la passion et la narration sans poésie m'a laissé pantois
La littérature regorge de textes magnifiques sur l'amour et la passion, que ce soit d'un homme pour une femme ou l' inverse
Chez Ernaux, tout est d'une banalité excessive, ce qu'elle assume
Si j'avais lu ce livre sans connaître l'auteur, j'aurais pensé à ces romances qu'on trouve dans les magazines féminins
Tous les clichés y passent : un homme fringant, intelligent, amant exceptionnel que Madame attend en achetant les plus belles tenues fort chères pour le retenir. Une vraie midinette friquée
Je sais:faut le lire au deuxième degré au moins
Madame est Prix Nobel tout de même
Je confirme donc:Madame Ernaux ne m'intéresse pas et je retourne à mes classiques pour retrouver un peu de poésie
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Le démon de midi a renvoyé Annie Ernaux en adolescence. La seule originalité de ce livre est que ces émois de teen-ager sont racontés par une quinquagénaire. Et que la quinqua n'est que désir, alors qu'une ado y aurait mis un peu de romantisme.
Est-ce que ça méritait un livre, même petit ?
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Bon... J'ai lu ce texte parce qu'on me l'a prêté, histoire de voir... Je dois dire que je n'ai pas accroché à l'écriture ni même au récit de cette "passion" qui m'a laissée froide. Je ne pense donc pas que cette auteure soit faite pour moi. En tous cas, cela ne me donne envie pas d'aller plus loin dans ces auteurs "logotés" prix Nobel ou autres...
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La passion, mais qu'est-ce que la passion pour vous madame Ernaux ?
Pour Phèdre, chez Racine, c'est ça :
Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ;
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue ;
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler ;
Je sentis tout mon corps et transir et brûler .....

Ça en a de la gueule pas vrai ? mais n'est pas Phèdre qui veut !

Et chez vous, c'est quoi ? .... m'enfin ! (comme dirait Gaston)
s'acheter un nouveau chemisier .... s'affubler de colifichets divers, et attendre, plantée comme une bûche à côté du téléphone .... attendre.... attendre..... attendre !
attendre .... le bel espion venu du froid, non pardon le bel amant venu de l'est, bellâtre à l'oeil de glace et coeur de braise .... non, en fait c'est plutôt l'inverse ! zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz attendre ! (bâillement) .....attendre....
ah, le voilà ! vite à poil, vite au lit, vite en rut et ....... départ du cow-boy sur son cheval blanc, non en costume Armani au volant de sa Bmw dans le soleil couchant. En chantant "i am a poor lonesome cow-boy" (comme dirait Lucky Luke).
....... attendre, ..... attendre .....
J'attendrrrrrrai le jour et la nuit
J'attendrrrrrrrrrrrrrrrai toujours ...... ton rrrrretour, (comme dirait Tino Rossi ou Dalida ou Rina Ketty).

la passion, Madame Ernaux, on en brûle, on s'y consume et bien sûr on en meurt !
Et, c'est quoi la passion pour vous, élève Ernaux ?
Certes, vous dites que chez vous, elle n'est que simple !
pas simple passion, non, mais passion simple, comme le passé. Allez, n'en parlons plus !!
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La beauté intrinsèque de l'érotisme

J'ai emprunté 6 livres d'Annie Ernaux,ai choisi le plus épais pour commencer et découvert, amusée, que le héros y est un jeune Russe.
Je vais essayer vous dire mon opinion sur ce livre, mes premières impressions sur l'auteur.
Et je demande votre indulgence pour la totale manque d'objectivité et d'humilité qui, apparemment, me caractérisent.
Je dois prévenir aussi que dans toutes les formes d'art c'est l'auteur qui m'intéresse surtout. . La personne de l'auteur tout simplement. Et que, comme dans la vie, la première impression y compte beaucoup: on aime ou l'on n'aime pas - au premier regard. Parfois, cette impression change , mais pas souvent.
Là, plutôt, je n'aime pas.
Pourquoi...
Le livre me renvoie à un reportage vu à la télé : une paire de vieux jumeaux paysans qui vivent seuls et qui racontent que malgré leur intérêt pour les femmes ils n'ont jamais eu de temps pour s'en occuper .
Je me reconnais un peu en eux : trop occupée à changer des pays, des métiers..
Le sexe- c'est le luxe des oisifs.

.Revenons au livre.
Il s'agite de deux gens assez jeunes, lui plus jeune qu'elle.
L'auteur (la héroïne) fait dire son amant Russe qu'il lui est reconnaissant pour l'initiation, que le sexe pour lui est très important, aussi important que le reste de la vie (il ne dit pas néanmoins « plus important »), mais bon, ce n'est pas un raffiné: Il fait l'amour sans enlever ses chaussettes et sa culture générale- on n'en sait rien , il ne parle avec la dame que le sexe.
Et elle ? Elle se dit intellectuellement supérieure à ses anciens maris et amants , ce qui est apparemment la cause d'échec de ses amours précédentes. Alors, elle décide que l'érotisme possède un sens et une beauté intrinsèque suffisants pour remplir une vie humaine. Elle écrit ( c'est son travail) uniquement pour combler le vide ente ses rendez-vous galants.
Soit. Mais alors, pourquoi cette panique, cette attente incessante et épouvantée de la fin pré- sentie de la liaison qui l'absorbe entièrement ? Cette quette d'attachement, de la moindre trace de sentiment de la part de l'autre ? Et ce désespoir humiliant de la fin ?
En ce qui concerne le style...Il me paraît aride, plat, incolore.
....Lorsque Kundera fait le minimaliste on sent le flamboyant qui s'abstient.
Ici-rien en réserve, tout est là, verbeux, monotone, ennuyeux.

....Et je demande votre indulgence pour la totale manque d'objectivité et d'humilité qui, apparemment, me caractérisent (bis).
L.
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J'ai trouvé ce livre lu en une soirée sans intérêt, répétitif.
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Ce livre m'a été offert pour Noël par ma soeur. Elle m'a dit : "il paraît que c'est très bien et que ça se lit vite".
Mouais.... Pour ma part, les 77 pages de ce livre ont été un chemin de croix. Bon j'exagère peut être un peu. Mais en tout cas, je n'ai pas du tout aimé.
Annie est amoureuse d'un homme marié et ne vit que pour lui, pour ses coups de fils, ses visites qui sont pour le moins sporadiques.
Pourquoi je n'ai pas aimé? Peut-être parce que se languir d'un homme à longueur de journée ce n'est pas pour moi. Peut-être parce que j'ai trouvé Annie pathétique.... Je n'en sais trop rien.
Passion simple est un livre que je vais m'empresser d'oublier. Heureusement qu'il n'était pas très long...
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Je n'ai pas accroché du tout !
Si mes souvenirs sont exacts, l'auteur ne fait que se répéter, ce qui devient vite lassant.
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Mélange d'inspiration "fleur bleue", ce récit "à l'eau de rose" est également insipide sur le fond. On croirait lire une revue féminine ou un magazine de plage. Cependant, on sent bien que l'auteur est quelqu'un d'intelligent et qui sait écrire. Les membres du jury du prix Nobel ont certainement du fumer quelque chose qui ne donne pas envie.
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Si l'autobiographie est considérée comme le parent pauvre de la littérature Annie Ernaux entend bien lui donner ses lettres de noblesse"... Ainsi pourrait être résumée cette oeuvre simple et poétique tout en finesse et en soupirs...
Parce qu'il s'agit bien d'évoquer la solitude et la souffrance dans ces courtes pages, comme une tranche de vie arrachée à son quotidien. le lecteur devient témoin et partie intégrante de cette douloureuse attente et se surprend à compatir de solitude...
Un pur moment de simplicité.
Lien : http://art-enciel.over-blog...
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