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EAN : 9791041509980
303 pages
Auto édition (01/02/2023)
4.47/5   52 notes
Résumé :
Résumé de l’auteur

En 2003, j’ai trente-six balais et des poussières et en posant mes valises dans le sud de la France, je n’attends pas grand-chose. Esteban, lui, est un beau jeune homme, à peine majeur, il habite un village du Vaucluse et il est bien décidé à croquer la vie. Quand nos routes se croisent pour la première fois, tout semble nous séparer et pourtant notre rencontre d’un jour va s’éterniser et rapidement nous n’allons plus nous quitter. ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (51) Voir plus Ajouter une critique
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Bonjour Fred, comment vas-tu maintenant ?

Je me permets de te tutoyer, désolée, mais j'ai suivi ton quotidien, j'ai vécu avec toi pendant quelques jours, j'ai fait la connaissance d'Esteban et j'ai partagé ta chambre d'hôpital, alors il me semblait normal de passer au tutoiement.

Tu sais Fred, j'ai suivi ton témoignage comme un conte, une belle histoire de princes charmants !

Tu m'as raconté ta vie, de façon très simple, d'accord tout n'a pas été rose, mais il y a le craquant Esteban qui a débarqué, mine de rien et qui s'est imposé ! Et tu nous dévoiles tout ça sans artifices, parfois sans pudeur, elle a un peu rougi la petite souris qui épiait par le trou de la serrure, mais elle s'est tellement réjouit que tu fasses cette belle rencontre qui a illuminé ta vie.

Alors, non, n'attends pas de moi que je fasse une chronique sur l'homosexualité, personnellement je trouve que l'amour est universel, alors deux hommes qui s'aiment, quoi de plus normal ? La différence d'âge ? Et alors ? Esteban t'a choisi, vous êtes heureux, qui pourrait avoir quelque chose à redire ?

Et puis Fred, je dois quand même t'avouer que j'ai eu un peu honte. Tu étais malade, tu racontes ton combat, et malgré moi, parfois je me disais quelle chance il a. Oui, je sais, ce n'est pas bien. Mais c'est de ta faute, tu nous décris Esteban, sa façon de ne jamais lâcher ta main, de te soutenir et toutes ses petites attentions pour que tu saches qu'il t'aime envers et contre tout.

Alors très sincèrement, j'espère que le plus dur est derrière toi et que la maladie se tiendra à distance. Dans « Mon étoile et mon sang », je retiendrais donc ton étoile, Esteban, et je te souhaite qu'elle brille au firmament de votre amour pendant encore de très longues années .

Et pour les homophobes, les grincheux et les jaloux, il y a un message universel, tu sais le majeur levé ? Il paraît qu'ils comprennent…

De ce témoignage, je vais retenir que l'amour peut accomplir des miracles et changer une vie et je me permets de garder un peu de cette lumière au fond de mon coeur ; après tout une étoile qui brille aussi fort, ça se partage, merci de l'avoir fait en publiant ce récit que je recommande vivement à tout le monde.

Voilà Fred, je vais bientôt terminer cette petite bafouille sans prétention, je te souhaite beaucoup de succès pour ton livre et encore de très beaux voyages. Je me prépare une coupe de champagne avec quelques biscuits et je lève mon verre à ta santé et à votre amour !

Tchin ! Les gars, soyez heureux… Je me permets de vous embrasser tous les deux…

Et encore merci Fred…

À lire avec la personne que vous aimez, vos doigts emmêlés, en savourant une pizza aux anchois avec un thé ou un double expresso…

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Ce roman m'a touchée, émue et fait sourire malgré tout ! Ce n'est pas sans appréhension que j'ai commencé cette lecture proposée par l'auteur sur Instagram car je savais qu'il y serait question de maladie et j'avais peur d'être un peu trop dans le réel et le désespoir. Mais j'ai découvert un texte plein d'humour, d'auto-dérision et d'optimisme malgré les épreuves de la vie.

J'en retiens surtout une très belle histoire d'amour contre vents et marées et une bonne leçon de courage.

L'auteur raconte son parcours, sa vie faite de multiples rencontres sans lendemains jusqu'à celle qui allait changer sa vie. Une rencontre imprévue avec un homme plus jeune qui se transforme en l'amour d'une vie. La maladie, terrible, va s'immiscer dans ce bonheur et malgré le contexte difficile (covid oblige) venir renforcer si c'est possible ce sentiment si profond.

L'auteur ne cache rien de ce qu'il a traversé mais avec un certain détachement, un recul et un humour toujours présent qui nous embarque dans son histoire.

L'écriture est fluide et parfois un peu trop brute à mon goût dans les dialogues mais la force du récit l'emporte et ne reste que ce bouleversant témoignage de force, de courage et d'amour…
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Une fois de plus, je n'ai pas vraiment lu le résumé avant de commencer ma lecture. Ou plutôt, je l'ai lu quand l'auteur a eu la gentillesse de m'envoyer son ouvrage, mais des mois et des mois se sont écoulés depuis (je m'en suis d'ailleurs expliqué et excusé ici). du coup, quand j'ai ouvert ce livre, j'ai eu une approche neutre, bienveillante, curieuse surtout, comme à chaque fois qu'en tant que lecteur, je me lance dans l'inconnu.

Ce qui m'a sauté aux yeux presque tout de suite : il ne s'agit pas, ici, d'un roman, mais plutôt d'un récit autobiographique, d'un témoignage (surprise – c'est écrit en gros sur la couverture, comme je me rends compte en écrivant ce retour sur lecture). le texte est donc écrit à la première personne et adressé à un « tu » dont on apprend que c'est Esteban, le compagnon du protagoniste. Ce dernier déroule notamment la rencontre entre eux deux, le parcours de leur relation et leurs nombreux voyages, en livrant également, par fragments savamment dosés, quelques pans de son passé. Puis, vers le milieu du livre, arrive le moment fatal. Un malaise inexpliqué, une grosse fatigue, des examens, encore plus d'examens, et le verdict, sans appel : myélodysplasie. Derrière ce mot savant et technique se cache une maladie de la moelle osseuse (pas un cancer à proprement parler, m'apprend le site cancer.ca) qui s'exprime en la production insuffisante de cellules sanguines matures saines. S'ensuit un véritable parcours du combattant, avec greffe de la moelle osseuse, long séjour en chambre stérile, traitements divers, variés, et très lourds et pour l'organisme et pour le mental… Avec, toujours aux côtés du narrateur, le fidèle Esteban…

C'est un livre d'une grande sincérité, qui retranscrit fidèlement les hauts et les bas par lesquels passe le narrateur (qui est aussi l'auteur, je crois pouvoir présumer sans trop de risque de me tromper). Dans sa dimension de témoignage, ce texte m'a beaucoup touché, surtout qu'aucune mauvaise passe n'est tue, aucun trauma omis, aucune situation apparemment sans issue laissée de côté. J'ai souffert avec l'auteur, que j'ai découvert très humain en ce que nous, les humains, sommes capables de déplacer des montagnes par notre seule volonté et que nous pouvons creuser des abîmes par notre seul désespoir. Pas d'inquiétude à avoir, par ailleurs – le texte n'appelle pas à la pitié, il fait l'impasse sur les larmoyances faciles, et la plume reste fluide, assez terre-à-terre.

Peut-être même un peu trop, hélas. Comme il l'annonce d'emblée, l'auteur a écrit ce livre pour ériger un monument à l'amour incommensurable qu'il porte à son Esteban. Il le dit et le répète plusieurs fois, d'ailleurs. Et c'est probablement là que le bât blesse, à mes yeux. Ces choses-là, entre tant d'autres, sont dites, racontées, et pas montrées. En effet, il m'était difficile de ressentir une quelconque osmose entre ces deux hommes, malgré les protestations de l'auteur du contraire. Bien des passages, par exemple, consistent en dialogues entre l'auteur et son homme. Comme dans beaucoup de couples, ils se chamaillent, ils se chambrent. Mais quand des bribes de conversation au langage familier sont livrés de façon brute, sans contextualisation, sans description annexe, elles sonnent sec et empêchent de sentir l'attachement qu'elles sont censées exprimer. Ainsi, un « t'es con ! » ressemble davantage à une remontrance qu'à une parole tendre. Il aurait suffi de me montrer le clin d'oeil, de me faire entendre le ton affectueux, de me faire voir le geste câlin qui accompagne ces trois mots pour que je puisse percevoir pour de vrai les sentiments qui lient ces deux hommes.

Oui, j'aurais aimé que l'on me montre davantage cette relation au lieu de seulement me la raconter. Je sais, faire la différence entre les deux et manier habilement l'écriture pour montrer les choses, les sentiments, les émotions, ce n'est pas facile. Mais c'est là, dans les choses montrées, que se niche le déclencheur de l'émotion que l'on ressent en tant que lecteur ou lectrice. Et j'avoue que je n'ai pas ressenti beaucoup d'émotion pour les deux hommes en tant que couple. J'en suis resté à l'admiration pour la force et la combativité de l'auteur face à la maladie, mais je trouvais que ses assurances quant à la force de l'amour entre lui et Esteban étaient des mots que je voulais croire volontiers, mais que je ne pouvais saisir sur le plan émotionnel.

Hélas, des fautes se sont aussi glissées dans le texte, qui aurait mérité une relecture plus approfondie. C'est dommage car, dans l'ensemble, il est bien écrit ; c'est peut-être pour cette raison que les verbes qui auraient dû être au pluriel et sont restés au singulier ou les accords manquants après un COD détonnaient d'autant plus. Dernier détail, rédhibitoire pour moi, la nonchalance avec laquelle des expressions telles que « le niakoué » ou « les bridés » sont utilisées. Je ne veux pas faire mon petit caca nerveux du politiquement correct, mais décidément, je ne vais jamais aimer ce genre de terme.

En résumé, j'ai lu avec beaucoup d'empathie ce récit. J'ai aimé son authenticité dans ce qui relevait du face-à-face homme contre maladie. Je ne suis pas sûr, en revanche, d'avoir trouvé les deux protagonistes vraiment sympathiques. Ce n'est pas faute d'avoir essayé, et je ne peux même pas dire que je les ai trouvés antipathiques. Il y avait juste des petits trucs qui m'ont dérangé et qui m'ont empêché de m'attacher pour de vrai à eux. J'en suis désolé.
Lien : https://livresgay.fr/mon-eto..
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Dans son roman autobiographique, Fred Estaria retrace les moments clés de sa vie. C'est avant tout une histoire d'amour ; de sa rencontre aux difficultés surmontées qui ont soudé leur couple. La maladie est le fil rouge du récit.

Le roman est fluide, l'écriture est dynamique, parfois crue mais toujours juste. L'auteur y distille des touches d'humour qui font sourire et qui rendent le récit plus léger. Il aborde les sujets qui l'ont marqué. Ainsi il nous rappelle les années Sida, particulièrement douloureuses et difficiles à vivre, le Covid aussi. Il parle avec pudeur de ses parents et des personnes qu'il n'oubliera pas, comme ses soignants. Mais le coeur de l'histoire reste son amour pour Esteban et la mer, omniprésente. C'est un homme qui aspire à vivre d'amour et d'eau fraîche.
La partie consacrée à son hospitalisation est plus sobre et très détaillée. On intègre avec lui la chambre stérile et son périple médical. L'auteur se dévoile et le poids de la solitude se ressent. Ce qui m'a particulièrement touchée c'est sa difficulté à admettre la gravité de sa maladie. Il a beaucoup de retenu et de recul sur ce qu'il vit.

Derrière les mots se cache un homme sensible. L'écriture brute, très masculine pour masquer sa fragilité le rend attendrissant. Bref c'est un très beau témoignage sans sensiblerie, plein d'espoir et de vie. A découvrir.
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Coucou, aujourd'hui je viens vous parler de mon dernier coup de coeur : Mon étoile et mon sang de Fred Estaria.

Fred nous livre un témoignage sur son histoire d'amour, sur les voyages qu'ils a pu faire et nous livre un témoignage extrêmement émouvant sur sa lutte contre la myélodysplasie qu'il a pu mener grâce au soutient et à l'amour d' Esteban.
Il rend aussi hommage au personnel médical durant ses séjours à l'hôpital.

Le texte est vraiment fluide, j'ai enchaîné les pages sans m'en rendre compte, l'auteur ne passe pas par Quatre Chemins pour nous dire les choses, les mots employés sont fort et m'ont énormément touché.

Au début, il n'y a pas vraiment de chronologie mais plutôt des flashbacks sur sa rencontre avec Esteban, sur ses voyages avant de nous parler de sa maladie, c'est vraiment au moment où le diagnostique tombe que j'ai accroché et enchaîné les pages, j'ai vraiment commencé à bien aimer.

Fred a un mental impressionnant, il a su rester fort, et a continué à se battre contre sa maladie malgré tous les problèmes qu'il a rencontré comme le Covid 19.

Esteban est un soutient sans fail, il a soutenu Fred de À à Z dans sa lutte contre la maladie. J'ai beaucoup aimé son humour dans toutes les situations, même les pires.

L'histoire d'amour de Fred et Esteban m'a vraiment touchée, j'ai vraiment eu l'impression de passer des vacances avec eux lorsque qu'il nous parle de ses voyages passant de Bali à Saint-Tropez, jusqu'à revenir dans leur ville : Lion, dans un hôpital où le voyage s'arrête brutalement.

Certains propos ont pu me déranger. On ne connaît pas tout sur Fred, sur son passé mais il est bien de garder une partie cachée.

L'histoire est tellement belle car elle est vraie, elle m'a complètement bouleversée, ce sont de vraies émotions qui ont été retranscrites sur le papier, les mots les plus fort passant par de émotions que l'ont n'a déjà ressentie,vécu.

Et y en a diront que l'amour n'existe pas mais l'histoire de Fred et Estban est bien réel , ils sont la preuve que si. En nous écrivant ce livre, l'auteur témoigne de son amour indéfectible envers Esteban, une belle preuve d'amour.

Le livre est toujours dans mon esprit, l'ayant finit déjà depuis 2 jours, il m'a vraiment marquée.

C'est vraiment un livre qu'il faut lire, donnant de l'espoir en l'amour, qu'il faut se battre même lorsqu'on pense qu'il n'y a aucun espoir, tant que ce n'est pas fini il faut toujours y croire et qu'il y'a toujours une bonne étoile ( l'étoile de Fred : Esteban ).

Merci à l'auteur pour m'avoir fait découvrir cette merveille.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Comment ose-t-il s’en prendre à nous ? À toi le plus gentil des garçons et à moi qui tiens à peine debout. Ces gens qui polluent leurs âmes et qui détruisent leur chair alors que d’autres luttent pour les reconstruire me choquent.
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Je sais que le pire pour moi ne serait pas de perdre une bataille mais de penser, à tort, que la guerre est finie.
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Ses mots sont choisis et son discours est rodé et clair. A aucun moment, elle ne traite de leucémie ou de cancer du sang. A dessein, elle n'utilise pas ces termes qui résonnent comme des sentences et qui font peur autant qu'ils enterrent.
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J'ai entamé une course contre la maladie et compte tenu du contexte pandémique, mes chances de vaincre s'amoindrissent. Si j'en crois les statistiques, j'ai autant de probabilités de trouver un donneur que de gagner le gros lot au loto.
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Bizarrement, à cet instant, ce n'est pas pour moi que j'ai peur, mais pour toi. Je m'aperçois que c'est la première fois que tu vas te retrouver vraiment seul et sans moi. Qui va prendre soin de toi maintenant ?
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