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Excellente bande dessinée sur fond de seconde guerre mondiale. le thème : la question du rôle du scientifique dans l'élaboration des armes, leur utilisation et ... la morale ?
On croise von Braun, le Führer et Goering, quelques grands faits scientifiques de cette guerre : la course à la bombe A, les fusées...
Sous des airs gentillets, les personnages (le comte de Champignac a un petit air de professeur gadget) finissent par nous amuser et, in fine, nous faire réfléchir. C'est donc une réussite.
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J'ai bien aimé le deuxième tome de Champignac, mais pas autant que le premier.
L'intrigue du Patient A démarre quelques semaines après celle d'Enigma, alors que Champignac est toujours à Bletchley, avec Blair McKenzie et son ami le professeur Black. Ils se retrouvent bientôt tous les trois en mission secrète en Allemagne pour porter secourS à deux scientifiques de leurs amis.
Dans cette expédition semée d'imprévus, les péripéties s'enchaînent sans répit (parfois presque trop vite) mais l'histoire m'a paru un peu plus sombre et l'humour du premier tome m'a manqué.
Cette fois aussi on croise des figures historiques (y compris Hitler et Göring) et on retrouve les dessins dans l'esprit des albums de Spirou, avec des traits marqués, des couleurs franches et des personnages avec des faciès très expressifs...
Cette B.D. est excellente même si l'intrigue est moins à mon goût que celle du premier tome...
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Le nationalisme est un poison dont on n'est pas près de trouver l'antidote.
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Ce tome fait suite à Champignac, tome 1 : Enigma (2019) qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu avant car ce tome deux se comprend par lui-même. Sa parution initiale date de 2021. Il a été réalisé par David Etien poiur les dessins, écrit par BéKa, le duo composé de Bertrand Escaich & Caroline Roque, et une mise en couleurs d'Etien avec l'assistance Clémentine Guivarc'h. Il comprend quarante-six pages de bande dessinée.

Juin 1941. le Special Operations Executive (SOE) au coeur de Londres meurtrie par des bombardements de la guerre. Pacôme Hégésippe Adélard Stanislas, comte de Champignac explique la situation à deux officiers des renseignements en civil, dans une pièce d'interrogatoire. En mai 1940, les troupes d'Hitler ont envahi les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg et la France. Une guerre éclair de quelques jours comme le monde n'en avait jamais connu. L'armée allemande a conquis plus de terrain en une centaine d'heures que durant les quatre premières années de la première guerre mondiale. Ses soldats semblaient être des surhommes. Ils ne s'arrêtaient jamais… Même pas pour dormir. Ils reposent la même question : pourquoi Champignac n'a rien fait alors qu'il avait le patient A à sa merci ? Ils lui demandent de recommencer depuis le début. Il y a un mois, Pacôme de Champignac séjournait dans le petit village de Bletchley, et il était au lit avec Blair MacKenzie. Elle lui demandait s'il avait jamais voulu exercer un autre métier que celui de scientifique. Il lui raconte la fois où il avait passé une épreuve de mathématiques pour devenir un employé de mairie, et comment il avait échoué, mais en démontrant au passage un nouveau théorème sur la nature exponentielle d'un système dynamique. Une heure plus tard, ils sont habillés et se dirigent vers le bâtiment qui abrite les bureaux.

Chemin faisant, c'est au tour de Blair d'évoquer son enfance : elle a appris à lire toute seule à l'âge de quatre ans pour connaître la suite des histoires de Dickens que lui lisait parfois sa mère. Quand ses parents l'ont découvert, ils ont mis sous clé tous leurs livres en anglais. Leur médecin de famille leur a conseillé de protéger son pauvre petit cerveau féminin des ravages de l'instruction. Elle s'est donc rabattue sur les livres en français et la poésie allemande. Elle lisait couramment deux langues à six ans. Puis, vers dix ans, elle s'est intéressée au grec et au latin pour comprendre leur influence sur les dialectes préceltiques, et en déduire les flux migratoires antiques. C'est à ce moment-là qu'elle est définitivement devenue le désespoir de ses parents. Ils pénètrent dans le bâtiment et s'assoient dans le bureau de monsieur Black. Celui-ci leur explique que parmi les messages interceptés s'en trouvait un en provenance de l'institut Kaiser-Wilhelm, à Berlin. Il leur tend pour qu'ils puissent en prendre connaissance. C'est une demande d'aide de deux scientifiques : le chimiste Schwartz et le biologiste Bruynseeleke. Champignac explique à MacKenzie qu'ils furent meilleurs amis avec Black et lui. Il faut aller les sauver.

Les aventures du comte de Champignac continuent : ses cheveux ne sont pas encore devenus blancs, mais il arbore déjà fièrement son épaisse moustache, ses lunettes rondes, ses cheveux en arrière, et ses gants blancs. L'amateur des aventures de Spirou et Fantasio retrouve également son amour des champignons, déjà présent dans le premier album de la présente série, ainsi que son collègue scientifique le docteur Black, apparu pour la première fois dans le tome 7, intitulé le dictateur et le champignon (1956). Un peu plus tard, Black, Champignac et MacKenzie doivent s'occuper d'un personnage au nom étrange : le savant Sprtschk, apparu pour la première fois dans la série Spirou et Fantasio, tome 13, le voyageur du Mésozoïque (1960). Nul n‘est besoin de connaître ces références pour apprécier pleinement l'aventure. le lecteur repère aussi des éléments de continuité avec le tome précédent : le personnage de Blair MacKenzie, polyglotte, linguiste, cruciverbiste. Il est évoqué leur participation au décodage de la machine Enigma, en tant que cryptanalystes. Sa relation avec le comte est de nature explicite, même si le récit reste tout public. À un moment, Champignac est amené à contacter directement Winston Churchill (1874-1965) pour obtenir une autorisation très particulière. Enfin, cette aventure se déroule également pendant la seconde guerre mondiale, pour grande partie en Allemagne nazie.

Comme dans le tome précédent, les coscénaristes ont inclus un passage de vulgarisation : sur les neurones, les neurotransmetteurs et les synapses, pendant deux pages, dix-neuf et vingt. Un peu plus loin, en page vingt-sept, le lecteur découvre une explication de la réaction en chaîne pour libérer l'énergie de l'atome. Ces exposés s'avèrent un peu moins ambitieux que celui sur le fonctionnement de la machine Enigma dans le tome précédent. Ils mettent également en scène quelques personnages historiques comme le professeur Werner von Braun (1912-1977) ou le docteur Theodor Morell (1884-1948), le médecin personnel d'Adolf Hitler. Ils décident d'ouvrir leur récit avec une séquence d'interrogatoire qui se termine dans la dernière page, l'essentiel du récit prenant alors la forme d'un retour en arrière : le lecteur plonge alors dans une histoire d'espionnage, avec un enjeu d'exfiltration d'un scientifique de haut niveau. L'artiste se montre très impliqué dans les différents aspects de la narration visuelle. Il assure un niveau de détails dans chaque lieu qui permet au lecteur de s'y projeter et d'avoir l'impression de pouvoir regarder autour de lui. Quelques exemples : le mur carrelé jusqu'à une hauteur de un mètre de la salle d'interrogatoire, les bâtiments de Bletchley Park avec une rendu de texture très tactile, la façade très détaillée de la mairie de Champignac avec également son mur d'enceinte, sa grille, et même un paysan qui passe devant en guidant son cheval par la longe, le papier peint de la chambre de Pacôme, le radiateur en fonte de la salle de classe communale, l'aménagement intérieur du bureau du professeur Black, l'appartement dans lequel logent Black, MacKenzie et Champignac, l'usine avec sa grande pièce dans laquelle s'affairent les employées, chacune avec sa tâche particulière, les façades d'immeuble dans les rues de Berlin, la salle de réception de la villa Göring où se tient une réception dansante, les pins de la forêt dans les Alpes bavaroises, l'intérieur du chalet Berghof.

Le lecteur sait avant de commencer que cette bande dessinée se conforme au schéma d'un héros bienveillant, qui va se porter au secours de personnes en danger et qu'il va réussir. Il éprouve donc un sentiment d'empathie a priori pour Champignac, et tout aussi développé pour Blair qui l'accompagne, l'aide, et utilise des compétences qu'il n'a pas, la partie serait perdue sans elle. La représentation de ces personnages facilite discrètement cette empathie : des visages expressifs, des traces d'entrain de l'enfance, d'émerveillement de personnes ni blasées, ni cyniques, une légère accentuation des arrondis, et une sollicitude ou une inquiétude envers l'autre, apparentes sur leur visage, dans leurs gestes. Etien joue subtilement sur de discrets détails dans ses dessins pour se placer plus franchement dans un registre réaliste, ou dans un registre un plus tourné vers l'enfance ou l'exagération comique, en fonction de la séquence, conservant ainsi une apparence tout public, tout en réalisant des dessins transmettant des attitudes et des émotions adultes. Il joue également sur ce glissement intentionnel de registre visuel pour les scènes d'action : la dureté très adulte d'un engagement armé sur un champ de bataille de la seconde guerre mondiale dans la page d'ouverture, contrastant avec l'enclenchement plus divertissant des fusées dont Werner von Braun a doté sa voiture.

Le lecteur suit bien volontiers Blair MacKenzie et Pacôme de Champignac dans cette exfiltration à haut risque, tout en s'interrogeant sur l'identité du patient A (révélée en cours de récit), et sur ce produit appelé Pervitin. Les auteurs exposent la nature de ce produit selon deux axes. le premier correspond à une drogue avec un effet d'accoutumance progressif, une redescente douloureuse et un effet de manque. Ils évoquent ces effets secondaires de manière claire et explicite sans trop s'y attarder, mais sans qu'il soit possible de s'y tromper. le second axe correspond aux effets sur la population qui en prend. En fonction de sa sensibilité, le lecteur pourra trouver la métaphore plus ou moins bien choisie. D'un côté, il est difficile de complètement accepter le fait que le nazisme puisse être causé par un produit consommé de plein gré, mais sans avoir connaissance des effets secondaires, comme si les citoyens étaient tous inconscients de ce qu'ils faisaient, ou ce qu'ils acceptaient. de l'autre côté, cette même métaphore présente les promesses d'Adolf Hitler, sa politique et son mode de gouvernement, comme répondant à un besoin inconscient de tout individu, une promesse trop belle pour pouvoir être refusée, questionnée, combattue. le discours sur une nation forte, prenant sa revanche et neutralisant l'ennemi devient l'opium du peuple, pour reprendre la métaphore de la drogue.

Le lecteur retrouve avec grand plaisir le duo formé par Blair MacKenzie et Pacôme de Champignac pour de nouvelles aventures pendant la seconde guerre mondiale. Les auteurs réussissent à insuffler de la personnalité dans leurs protagonistes, les rendant sympathiques et attachants dès la première page. La narration visuelle révèle des richesses à chaque page, un dosage très élégant en fonction de la nature de la séquence, passant avec habileté de la narration réaliste et à adulte, à la licence d'aventure avec un soupçon d'éléments fantaisiste, du grand art. Les scénaristes savent eux aussi doser entre spectacle divertissant, et gravité qui sied à l'évocation du nazisme. Ils ont conçu une métaphore pour l'embrigadement des citoyens par le régime, qui fait sens, avec les limites inhérentes à toute métaphore.
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Une histoire bien montée comme celle du tome 1 Enigma .Un dessinateur que j aime beaucoup le père des " 4 de Baker Street " série extra .tout est réuni pour le plaisir de la lecture et de la détente ..........Ouais c est sûr .....quoique... quelque chose me dérange Ho un détail ...cette histoire de tout un pays drogué , pour expliquer ( en partie c est vrai ) le comportement des Allemands pendant plus d une décennie , ça ressemble a un justificatif collectif alors que Hitler a été élu légalement , sans tricherie , et largement , qu'il a toujours été soutenu par quasiment toute sa population , qui a bénéficié du pillage des pays occupés sans états d'âme particuliers , et que la dénazification n a été que de surface .Bon d accord ce n est qu une BD je n en fais pas des tonnes , juste un léger sentiment de malaise
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Ce deuxième tome de la série Champignac est aussi bon que le premier.
Cette fois, Pacome, Blair et le colonel Black sont envoyés en mission dans l'Allemagne nazie pour venir en aide à deux amis scientifiques. Ils y découvriront notamment les terribles effets de la Pervitine et seront confrontés à des choix éthiques.
Dans cet album, j'ai particulièrement aimé la fin qui fait réfléchir et ouvre une piste dont on espère qu'elle se concrétisera et sera développée dans le troisième tome. Mais c'est surtout le duo formé par Pacome et Blair qui fait mouche, avec pour ma part un gros coup de coeur pour le personnage de Blair.
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Dans ce second tome, nous continuons de suivre les aventures de Champignac et de ses acolytes dépêchés à Berlin par les services anglais pour exfiltrer deux scientifiques.
Sur fond de découvertes pouvant faire basculer le cours de l'histoire et de drogues, nous amis vont devoir troquer les champignons cher à Champignac pour de la pérvitine, et si leur mission échoue, c'est un champignon nucléaire qui menacera la planète.
Un récit qui en quelques planches donne un aperçu de la réalité du terrain et des "si" avec lesquels on ne refait pas l'histoire.
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Lire l'hebdo Spirou donne toujours droit à découvrir des séries en avant-première et pour moi, ça n'a pas de prix car grâce à lui, j'ai toujours enrichi mon univers bédé.

Dans les albums de Spirou et Fantasio, si j'adore l'écureuil Spip et le marsupilami, il est un autre personnage que j'adore car tellement fantasque, c'est le comte de Champignac (Pacôme Hégésippe Adélard Ladislas).

Deuxième tome de la jeunesse du comte Champignac et sabre de bois (son injure préférée), c'est une fois de plus bien foutu (oui, je manque parfois cruellement de vocabulaire pour vous expliquer mes sentiments ressentis).

Les dessins de David Etien me sont familiers puisque c'est lui qui dessine la série des Quatre de Baker Street. Je retrouve donc souvent des traits particuliers de nos jeunes détectives dans ceux de cette nouvelle série.

Le scénario de BeKa est écrit par deux auteurs en fait (Bertrand Escaich et Caroline Roque) et ils n'ont pas laissé les choses au hasard car leur bédé est étoffée historique et scientifiquement, sans pour autant que cela devienne rébarbatif pour les allergiques aux deux genres.

Mélangeant le mystère, le suspense, des enlèvements de scientifiques par les Allemands, la drogue utilisée par les Allemands (Pervitine, les Anglais utilisaient de la benzédrine) afin de tenir le coup, les auteurs ont lancé le comte de Champignac et son amie intime Blair McKenzie dans une mission d'infiltration en territoire ennemi.

Notre cher comte se trouvera même face à un choix difficile à faire... Piquer un être fourbe afin qu'il meure ou ne pas s'abaisser au niveau des nazis ? Un choix éthique difficile et j'ai apprécié le fait que les auteurs mettent en scène ce personnage détestable mais sans jamais le montrer en train de haranguer la foule, mais plus comme une espèce de larve amorphe attendant sa piquouse.

Après une aventure folle, du suspense, des prises de risque inouïes afin de sauver des scientifiques amis, la dernière image nous laisse sur un truc énorme que seul le lecteur est capable d'interpréter correctement.

Je me réjouis de lire la suite !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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J'avais beaucoup aimé le premier volume de Champignac. J'avais donc hâte de retrouver Pacôme et Blaire pour de nouvelles aventures.

J'avoue avoir été un peu déçu par ce second opus. Les personnages sont toujours aussi attachants, drôles et courageux. Mais l'histoire est cette fois selon moi moins bien ficelée, moins fouillée.

Nos héros reçoivent un message de détresse d'amis scientifiques de Pacôme. Ils sont bloqués dans l'Allemagne nazie. Pas le temps de réfléchir, direction l'Allemagne en traversant l'Europe avec des identités suisses telles que Roger Federer née en 1915. Sur place, ils croiseront de hauts dignitaires du régime et devront affronter quelques épreuves.

Malgré tout, je vais lire le troisième volume en espérant retrouver l'esprit du premier volume.

Une bd empruntée à la médiathèque Jean Moulin de Margny-lès-Compiègne.
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J'attendais avec une certaine impatience la sortie de cet album. Lors de la lecture du code Enigma, on pouvait craindre que ce soit un one shot. Les auteurs ont finalement choisi de donner une suite et c'est tant mieux.
Ce second album tient ses promesses. C'est vraiment encore une excellente histoire servie par un graphisme et une mise en couleur sans faille.
Ces histoires sont passionnantes. le portrait du patient A est vraiment bien fait. Les personnages sont très attachants. Excellente série à suivre, je l'espère...
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Mai 1941

Après avoir réussi à déchiffrer le code de la machine Enigma allemande, Blair et Pacôme vive leur idylle dans la campagne de Londres, à Bletchley.

Mais cet intermède sera de courte durée car rapidement, le Comte de Champignac reçoit un message codé : ses amis Schwarz et Bruynseeleke sont retenus captifs par les nazis, qui les forcent à travailler pour eux.

Ensemble avec Black, le mathématicien également à l'oeuvre pour les services secrets britanniques comme Pacôme, ils formaient un solide quatuor de scientifiques de renom. Schwarz ayant comme champs d'expertise la chimie, quant à Bruynseeleke la biologie n'avait plus beaucoup de secrets pour lui.

L'affaire était trop personnelle et importante aux yeux du Comte, et Black eut vite fait d'obtenir, de Winston Churchill en personne, l'autorisation de mener une expédition en Allemagne pour exfiltrer les deux scientifiques.

Sous le couvert de passeports suisses, et en passant par le Portugal et l'Espagne, nos amis sont rapidement installés à Berlin où il ne leur reste plus qu'à retrouver la trace de leurs amis.

Et pour commencer, pourquoi pas tout simplement au principal institut scientifique de Berlin, la Société Kaiser-Wilhelm ?

En attendant, et en découvrant la vie dans les rues berlinoise, nos amis se posent une question qui mérite le détour.... comment l'Allemagne, en l'espace de quelques jours seulement, a-t-elle réussit à conquérir plus de terrain que lors des quatre années de la première guerre mondiale, écrasant de surcroît toutes les armées qu'elle rencontrait devant elle....

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