Idéfix et les irréductibles 3
-Que je te parle de moi ? mais tu sais déjà tout Pacôme.
J'ai appris à lire toute seule à l'âge de 4 ans pour connaître la suite des histoires de Dickens que me lisait parfois ma mère.
Quand mes parents l’ont découvert, ils ont mis sous clé tous leurs livres en anglais.
Notre médecin de famille leur avait conseillé de protéger mon pauvre petit cerveau féminin des ravages de l'instruction.
- Sans façon, merci : et toi, Charlie, qu'est-ce que tu vas en faire ?
- J'sais pas trop, en fait...
- Tu devrais en profiter pour te faire un vrai trousseau de jeune fille si tu veux trouver un...
- AIE !
- Désolée, c 'est parti tout seul.
- C'est quoi alors te combine pour les canassons ?
- Je vous repose la question, Mr Champignac. Pourquoi ne l’avez-vous pas tué ?
- Oui. Pourquoi ne pas avoir mis fin au règne des nazis en assassinant Hitler ?
- Pour ne pas leur ressembler ! (p. 48)
- Hélas, le nationalisme est un poison dont on n'est pas près de trouver l'antidote. (p. 13)
Est-ce normal que je vous voie sans cesse changer de couleur professeur Schwarz ?
- ce qui nous déconcerte c'est la suite, le patient A
-Une question s’impose: pourquoi n’avez-vous rien fait ?
-Vous ne voulez pas répondre ?
- Je ne suis pas sûr que vous puissiez comprendre...
- Je vous repose la question, Mr Champignac. Pourquoi ne l’avez-vous pas tué ?
- Oui, pourquoi ne pas avoir mis fin au règne des nazis en assassinant Hitler ?
- Pour ne pas leur ressembler.
- Ça y est, j'ai repéré le sujet, les amis...
- Sans blague ? On le reconnaît à un mile le milord... et pas besoin de photos pour ça. Toi aussi tu l'aurais remarqué si t'étais pas occupé à regarder ailleurs style "je prends un air dégagé"...
- Excuse-moi d'essayer de passer inaperçu.
- Ouais... t'es à peu près aussi doué que lui pour ça...
- Merci pour ce récit haut en couleur, jeune Billy Fletcher !
- Francs-tireurs de Baker street, vous avez réagi en véritables professionnels !
- Quant à ce cher Watson, eh bien... il s'est montré d'une efficacité étonnante.
- Question de motivation, sans doute : il a toujours été un sentimental.
- Et voilà toute l'histoire docteur... une bien sombre affaire où la cupidité va de pair avec... euh...
- C'est bon, en fais pas trop non plus...
- Oui, celui-ci appartenait à une famille juive. Nous l’avons officiellement récupéré à leur départ.
- Où sont-ils partis ?
- Quelle importance ! ils sont partis, c’est tout ce qui compte. Mais ne vous en faites pas, nous avons tout désinfec… enfin, nettoyé. L’appartement est très propre.