LE VIEILLARD : C'est vrai, leur air est noble. Mais ce signe est de ceux qui trompent.
Plus d'une fils de haute origine a l'âme d'un vilain.
Deuxième épisode.
ORESTE : La pitié ne naît pas dans un esprit obtus, mais dans un esprit pénétrant. Affiner à l'excès sa propre intelligence est chose dont on paie la rançon.
Premier épisode.
ORESTE : Plutôt que par un homme riche, j'aime à être reçu par la cordialité du pauvre.
Premier épisode.
CLYTEMNESTRE : Lorsque la malveillance prend pour cible une femme, chaque mot d'elle est mal reçu. À tort, je pense. Car il faut connaître les faits, et rejeter, comme il est juste, ce qui est condamnable. Sinon, de quel droit haïr ?
Quatrième épisode.
ÉLECTRE : Celui qui corrompt la femme d'un autre en fait une adultère et puis est bien forcé de l'épouser, qu'il le sache : il s'imagine à tort qu'elle lui gardera la chasteté qu'elle a trahie ailleurs. Tu vivais misérable en croyant vivre heureux.
Quatrième épisode, (v. 921-925).
ÉLECTRE : Les gens sont malveillants, prompts à blâmer les femmes.
Quatrième épisode.
ORESTE : Apprendre les souffrances, même celles d'autrui, blesse le cœur qui les découvre.
Premier épisode.
LE VIEILLARD : Nul, mon enfant, n'est plus l'ami de ta disgrâce.
C'est une chance rare que de trouver quelqu'un
qui veuille avec nous partager heur et malheur.
Tes amis t'ont connu ruiné de fond en comble,
à ne plus garder même espoir en ton retour.
Crois-moi : compte tout juste sur tes bras, sur la fortune,
pour recouvrer ta maison paternelle et ta patrie.
Second épisode.
LE LABOUREUR : Jamais un paresseux, eût-il les dieux sans cesse à la bouche,
sans se donner du mal ne pourra gagner de quoi vivre.
Prologue.
ORESTE: Tenir devant la lance, on ne le fait pas mieux quand on a de gros bras que quand on n'en a point ! C'est dans le caractère et la vaillance d'âme que ce don-là réside.