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Suis-je la seule à être un peu enthousiaste à propos de ce livre?
Apparemment ... Je pense que c'est dû au classement " genre policier à suspens", du coup les lecteurs attendent certaines choses qui ne viendront pas. C'est un roman soft, avec une tension psychologique certaine, mais n'attendez pas de meurtres, ce n'est pas l'orientation souhaitée par l'auteure qui lui préfère une issue plus " normale" , plus " banale", comme souvent dans la vraie vie...
Peut- être est-ce dû aux personnages qui ne sont pas particulièrement sympathiques, ce qui ne force pas l'identification ou l'empathie ?
Ou peut- être que j'ai aimé parce qu'il est fortement question d'artistes, de comportements d'artistes, du snobisme de certains milieux, des paillettes que cela fait miroiter dans les yeux de certains ...

Lorsque qu'une famille arrive au numéro 9 de la rue où habitent Sara et Neil , c'est un peu un soulagement. La maison mitoyenne était depuis trop longtemps décrépie, et les travaux, malgré leur nuisance sonore, sont bien accueillis. Très vite , la nouvelle famille organise une pendaison de crémaillère et les voisins sont tous invités. Mais les nouveaux venus, artistes bohèmes, détonnent un peu dans ce quartier , lui est sculpteur et elle est scénariste et metteur en scène. Un grand vent de fraîcheur et d'anticonformisme va souffler sur ce jeune couple qui commençait à s'embourgeoiser. Sara est fascinée par le mode de vie de ces nouveaux voisins, leur liberté, leur talent, leur charisme, son mari va suivre. Et l'amitié entre les deux couples devient vite fusionnelle au point d'abandonner les anciens amis-/voisins et même au point de bouleverser leurs vies par quelques décisions radicales.

Fascination, manipulation, mimétisme, flatterie, égoïsme, confiance, trahison...
La frontière est mince entre ce que l'on donne et ce qu'on nous prend [ à l'insu de notre plein gré ]...L'amitié fusionnelle ne tient généralement pas sur la durée, et tel est pris qui croyait prendre... Oui, sauf, que certains retombent toujours sur leurs pattes.
Et la fin est vraiment d'un réalisme confondant.
Simple mais tellement plausible...
Peut- être avez-vous déjà rencontré des Sara, des Neil, des Lou et des Gavin? Dans ce cas , vous savourerez d'autant mieux ce livre.
Roman à suspens, hum...oui mais pas tapageur, vraiment soft...
Pour moi, il s'agit davantage d'un roman psychologique efficace dans sa sobriété et j'ai envie de dire : dans sa "véritude" !

Challenge mauvais genres.
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Un thriller psychologique qui ne vous laissera pas indifférent. Felicity Everett nous emmène dans la banlieue londonienne a priori sans histoires. Sara, qui travaille dans le marketing, mène une vie très (trop?) tranquille auprès de Neil son mari et de leurs enfants.

Tout ce ronron va s'écrouler le jour où Lou et son mari Gavin viennent s'installer près de chez eux, tout juste revenus d'un long séjour en Espagne.

Sara et Neil sont invités à la pendaison de crémaillère de leurs voisins et tombent sous le charme. Sara est fascinée par leur côté artiste: Lou est scénariste et sur le point de terminer un film plutôt trash et Gavin est sculpteur.

Sara va devenir la meilleure amie de Lou et entre elles se noue une relation très ambigüe, amitié teintée de jalousie, d'envie et de fascination.
Sara va vite adopter les points de vue anticonformistes de sa nouvelle amie et l'équilibre familial va en faire les frais. Ainsi après une mauvaise inspection de l'école, Lou va entraîner son amie à enlever leurs enfants de l'école pour leur assurer une éducation à la maison, ce en quoi la mère sensée de Sara marque sa vive désapprobation..

Les relations entre les dfférents protagonistes vont devenir de plus en plus complexes et difficiles à gérer...

Je n'en dis pas plus. le livre se lit très bien et nous montre les différents petits snobismes d'une certaine classe sociale anglaise. On a l'impression d'y être.
Sous le vernis des relations sociales, on perçoit beaucoup de violence et de frustrations..
C'est glaçant à souhait..
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Les voisins du 9 de Felicity Everett m'a été envoyé par HarperCollins France et net galley, que je remercie.
Sara, mère de famille s'ennuie dans sa vie bourgeoise et monotone. Aussi l'emménagement, dans son petit quartier londonien, d'un nouveau couple bobo à souhait, est accueilli chaleureusement.
Invitée à la crémaillère de leurs nouveaux voisins, Sara et son mari Neil sont fascinés. Tant de charisme, de spontanéité et de talent chez ces artistes tout juste revenu d'Espagne.
Lou et Gavin sont simplement… irrésistibles. Au contact de Lou, Sara commence progressivement à changer...
Bienveillance ou jalousie, amitié ou obsession, confiance ou trahison. La frontière est mince et la rue facile à traverser.
J'aime les romans mettant en scène des histoires de voisins comme Les nouveaux voisins ou le couple d'à coté. Pas toujours des coups de coeur mais des lectures que j'ai apprécié. D'où ma joie quand on m'a envoyé Les voisins du 9.
Malheureusement, j'ai trouvé ce roman sympathique, très sympathique même mais.. c'est tout !
Il se lit rapidement, avec plaisir, toutefois il est évident que je n'en garderais pas un grand souvenir.
Les personnages sont intéressants, avec une préférence pour Sara, le personnage le plus fouillé. Elle est heureuse de l'arrivée de ce nouveau couple et de ses enfants. Ils vont la faire changer.. en bien évidemment.. quoi que !
Elle va commencer à voir les défauts des autres, ressentir de la jalousie... La frontière est mince entre amour et haine...
J'ai aimé ce roman, bien qu'il ne soit pas très abouti. C'est assez classique, on suit avec plaisir les aventures de ses quatre personnages. Rien d'exceptionnel quand même dans ce roman, sympathique certes mais c'est tout.
On ne peut pas dire qu'il soit rempli de surprises. L'histoire se tient, c'est bien écrit, mais en le terminant je me suis dit Ah oui, c'est tout, ça fini comme ça !
Je mets trois étoiles, j'ai aimé ma lecture, mais est ce que je me souviendrais de ce roman dans six mois ??? J'en doute !
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"Tout ça pour ça", voilà ce que j'ai pensé en terminant ce livre dans lequel rien ne m'a vraiment plu: les clichés, les personnages caricaturés et mal travaillés, les références trop fréquentes et inutiles à la culture anglaise, ...
Selon le résumé, il s'agit d'un thriller psychologique, mais pas du tout, sauf peut-être quelques pages avant l'épilogue.
Un épilogue qui est on ne peut plus décevant, à l'image du roman.
Ma note sera de 1,5 étoiles car j'ai failli abandonner ma lecture plus d'une fois. J'ai continué uniquement dans l'espoir de trouver quelque chose d'intéressant. Mais non !
C'est dommage car je pense qu'à la base, tous les éléments sont présents pour faire un vrai thriller mais la sauce a tourné.
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Un petit livre "Les voisins du 9", dû à la plume de Felicity Everett et à la complicité de NetGalley, France, par qui je le découvre.
De la toxicité du voisinage ... lorsque cette dernière trouve, en nous, le terreau d'une soif de vivre inapaisée, un relent de jalousie et l'envie et le besoin absolu de changer.
Changer pour changer, pour sortir de la routine, la mauvaise, celle qui n'assure pas le quotidien par ses gestes précis, répétés et calculés qui mettent l'individu, le voisin du voisin, hors de tout danger, même quand il se laisse distraire de son vécu par la manière débridée de l'autre d'envisager les contraintes de l'existence.
Non, la routine dont il est question dans ce roman, c'est celle qui englue l'individu dans une personnalité qu'il n'accepte pas de reconnaître comme étant la sienne. Celle qui pousse à l'insatisfaction, à la quête d'un nouvel absolu, quitte à déboucher sur une vie pervertie à tout jamais.

Les voisins (du 9 ou d'ailleurs) sont-ils une ressource pour vivre en communauté, en lien social ou sont-ils toxiques? Voilà bien le thème de ce roman qui, peu thriller, n'en est pas moins psychologique.

On s'y retrouve donc toujours un peu, en plein ou en creux. On adhère à cette soif de changement, il réveille l'une ou l'autre blessure interne ou, au contraire, on se félicite d'avoir pu gérer tout autrement nos liens de voisinage...

Bref, on lit avec facilité, plaisir, condescendance ce roman qui ne laissera guère de traces indélébiles dans nos mémoires. Tout au plus, le souvenir d'un moment qui n'a pas été désagréable... sauf que, tôt ou tard, plus tôt que tard, on ne surprendra même pas à demander: "Mais, rappelez-moi encore de quoi il s'agissait dans cette histoire...."
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En refermant ce livre, on peut se demander comment on en est arrivé là. Influençable, notre personnage principale, Sara ? Oui, mais pas seulement, sinon, cela n'expliquerait pas « tout ce qui est survenu ». Je voudrai vous dire que ce n'a pas été si grave, chacun jugera à l'aune de ses exigences de vie, de son désir de construire ou pas quelque chose avec quelqu'un sur la durée.
Bien sûr, le lecteur a une certaine distance, et comprend le caractère toxique de cette relation entre Sara et ses nouveaux voisins. Bobo ? Non, pas vraiment, parce que le premier « bo » est pour bourgeois, et ceux-ci ne sont pas nécessairement des artistes. Même, ils sont des exigences au niveau de leur qualité de vie, pour eux, pour leurs enfants, pour l'avenir, ce qui, à mon avis, n'est pas le cas de Gavin et Lou. Certes, ils permettent d'introduire des notions intéressantes, comme la place de l'artiste et de sa créativité dans la société, comment être artistes et parents. Il est aussi question, très légèrement, en filigrane, de la théorie du genre, puisque Sara prend Dash, le fils de son adorable voisine, pour une fille – mais Lou, au prénom tout aussi ambiguë, détrompe très vite la jeune femme.
Je crois que j'attendais bien plus de ce roman. Il est rangé dans la catégorie des thrillers psychologiques, mais je n'ai pas vraiment ressenti de frissons, d'angoisse, non qu'il ne puisse rien se passer dans les banlieues anglaises, ce n'est pas cela. Disons que je n'ai pas été suffisamment sensible aux charismes de nos deux artistes pour les sentir comme des menaces. Ce sont des personnes insouciantes, au mode de vie différent, qui s'imposent aux autres sans tenir compte des autres, justement, emportant un temps tout sur leur passage. Pour utiliser un autre mot, ce sont des profiteurs qui ont la gentillesse de laisser les autres les décharger le plus possible de tout ce qui les ennuie. Si encore ils avaient servi de révélateur pour dénoncer quelque chose, j'ai presque envie de dire n'importe quoi si ce n'est l'ennui qui ronge Sara et le conformisme de Neil. Néanmoins, les personnages « comme il faut » – Simon et Carol – ne sont pas si désagréables que cela puisqu'ils mènent la vie qu'ils ont choisi, jusqu'au bout – et tant pis si, parfois, elle est un peu ennuyeuse.
Je terminerai en parlant des maisons. Pourquoi avoir une maison ? Pour soi, pour les autres ? Que signifie prendre soin de sa maison, la garder solide ? Métaphore du foyer, ou du fait que l'on n'en a rien à faire de celui-ci ? A méditer.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Vase clos

C'est la première chose qui me vient à l'esprit après la lecture de ce roman. Sara, mère au foyer pas vraiment désespérée, aime son mari, ses enfants , ses voisins et amis mais trouve tout cela monotone en comparaison de la vie bohème de ses nouveaux voisins.

Lorsque Lou et Gavin une réalisatrice et un sculpteur reconnus emménagent près de chez elle Sara compare sa vie à la leur et trouve qu'elle a moins de saveur. Ses voisins ne s'encombre pas de contraintes domestiques et vivent leurs arts à fond. Sara qui a toujours voulu écrire un livre les envient et en même temps elle se rend compte de leur aspect négligé et égoïste.

Une relation d'attraction répulsion se met en route et les deux couples deviennent inséparables. Sara remet son mode de vie en question et joue avec le feu . Au point de se brûler ?

Au sortir de ce livre on est comme elle. Il est facile de se laisser happer par des personnalités fortes et qu'on admire mais est-ce réciproque ? Et l'herbe est-elle plus verte chez le voisin. Les deux couple s'observent , se jugent, s'admirent ... Comme dans un miroir déformant.

En bref, un roman qui se base surtout sur la psychologie des personnages ,et l'impact de l'artiste sur ses proches, que j'ai trouvé un peu long.
Lien : http://lemondedeparaty62.ekl..
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Felicity Everett décortique la relation toxique qui s'instaure entre un couple petit bourgeois classique au quotidien un peu monotone et leurs nouveaux voisins, des artistes, au mode de vie hors norme mais flamboyant. Nous avons tous, un jour, été éblouis par ce genre de personnages à qui tout réussi et qui semblent mener une vie passionnante. Lorsqu'ils posent les yeux sur nous on se sent devenir intéressant et pour rester dans leur sillage que n'est-on pas prêt à accepter? Mais ceux-ci ne nous veulent pas souvent que du bien et il nous faut longtemps pour réaliser que nous sommes manipulés.
Au final un sympathique petit roman mais que l'on ne peut pas vraiment ranger dans la catégorie des thrillers tant l'intrigue est ténue.
#LesVoisinsDu9 #NetGalleyFrance
Lien : https://ffloladilettante.wor..
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Louise et Gavin Cunningham qui vivaient en Espagne emménagent dans une banlieue de Londres avec leurs enfants à côté de chez Sara et Neil Chancellor.

Le premier couple place l'art avant tout le reste, Gav est sculpteur, Lou est scénariste et réalisatrice de courts-métrage (découvrez Cuckoo son court-métrage très surprenant dans ce livre !)

Sara et Neil, les petits bourgeois qui s'ennuient dans une vie monotone, sont immédiatement fascinés par la décontraction de leurs voisins. Ils en viennent à sympathiser.

Sara a soif de changement, visiblement. Elle est si influençable, peu satisfaite de sa carrière et aimerait consacrer son temps à l'écriture.

Ses voisins artistes deviennent les catalyseurs de son rêve et en les cotoyants elle parvient à se détacher de ses rituels actuels, dans le but d'être plus créative, plus épanouie. Lou devient sa meilleure amie, Sara n'en revient pas tant elle l'admire.

Puis on découvre l'atelier de Gavin, le mari de Lou.

A cet instant, la description des oeuvres de l'artiste me rappelle aussitôt à la couverture du livre (couverture grise bleue et blanches sur lequel il y a des maisons identiques, alignées, aux toits pointus avec cette phrase d'accroche “ Vos ennuis commencent au seuil de leur porte…), à ce moment là je suis persuadée que je vais entrer dans un thriller…

J'ai lu et lu mais pas de coups, pas de sang…  En revanche, la psychologie de Sara est mise en avant, ce qui ne m'a pas déplu.

J'aurais aimé connaître un peu plus les points de vue de notre couple d'artistes qui peu à peu va envahir la vie des Chancellor, qui va même la faire basculer !!!

Honnêtement, je m'attendais à une fin bien plus tragique que celle-ci.

Ce fut une agréable lecture au style simple et plein d'humour. J'ai eu du plaisir à retrouver les deux couples et leurs enfants chaque fois que j'avais dû le laisser de côté en me demandant toujours comment tout cela allait tourner.  Un roman bien ficelé !
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Il a fallu une newsletter de Netgalley pour demander en accès libre ce titre. Je ne le connaissais pas, mais les petits « thriller » domestiques et de voisinage me plaisent énormément. Les voisins du 9 avait tout pour me plaire : une tension qui monte crescendo, des personnages fascinants, une critique de la bourgeoisie bien-pensante. Mais v'là-t-il pas qu'il a fallu que tout retombe comme un soufflé ? J'étais verte. Même si certaines ficelles étaient visibles à trois kilomètres, j'étais prête à pardonner, mais cette fin est d'une frustration sans nom. J'étais même prête à pardonner Sara, personnage insipide et hypocrite. J'vous jure que ce n'était pas une sinécure cet personnage. Je ressors donc de ce roman hyper déçue et ne vous le recommande pas.
Lien : https://popcornandgibberish...
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