Mon père avait commencé une collection sur la grande épopée napoléonienne, qui comportait 3 volumes sur la Cavalerie... et l'on ne peut comprendre en France, les choix équestres que si l'on s'intéresse à l'armée car l'équitation en France, a été un peu un moyen de transport, mais surtout un moyen de faire la guerre... Comprendre l'équitation à la française, c'est donc d'abord comprendre la guerre dans l'hexagone du moyen-âge au XIXe siècle, même si on n'en sera pas forcément expert... mais au moyen âge il fallait que le cheval soit mobile mais surtout supporte le chevalier et sa cuirasse, chose remise en question lors des croisades, vue que les Sarazins étaient bien plus mobiles... le templier on le voit, n'est pas des chevaliers avec le plus lourd équipement! puis une équitation qui s'allège encore plus ayant un cheval capable de faire des pirouettes dans la confusion des batailles au corps à corps équestre... pour éviter un coup de l'adversaire... un déclin de la cavalerie puis Napoléon qui remet de la mobilité dans la guerre, avec ses fantassins, mais aussi en utilisant de nouveau la cavalerie et là on passe à une cavalerie de haute école ( comme chez Pluvinel!) à une cavalerie plus tout terrain ( et là on comprend qu'au XIXe l'armée développe le concours complet, chose qu'elle continuera au XX e siècle, plus en adéquation avec les guerres napoléoniennes!)
Alors certes, ce volume n'explique qu'une partie de tout cela dans sa partie historique ( après avoir parlé du général baron de Marbot, illustre témoin des batailles napoléonienne vue du côté de la cavalerie, même si on lui reproche des exploits exagérés, c'est visiblement la meilleure source! fils d'un noble prorévolutionnaire, car oui, il y en avait, comme les grand-parents biologiques d'une certaine partisante de la commune, simple institutrice de son état!, il n'y avait pas le camp des nobles et le camp du peuple, si non et bien déjà, il n'y aurait pas eut de Napoléon!)!
On nous montre un Napoléon (pourtant artilleur et ayant fait de ses fantassins les plus rapides de l'époque!) un cavalier qui semple plus monter comme les randonneurs sans trop de contact sur les rênes, mais en disant bien que l'on ne sait malgré ses nombreuses chutes s'il était bon cavalier ou pas! Car la réponse n'est pas si simple! Si Napoléon ne faisait certainement pas de la haute école, c'était très certainement un cavalier sportif.... un cavalier qui ne tombe pas est parfois un cavalier qui ne prend parfois tout simplement pas de risques! Et ses ennuis de santé à la fin de sa carrière ne permettent certainement pas de dire s'il avait une bonne assiette ( s'il jouait bien de son bassin pour accuser les soubresauts de sa monture et donc tenir en selle!) ou pas! L'ouvrage, bien que surtout sur les années napoléoniennes nous permettent quand même de comprendre un peu l'évolution de l'équitation à la française qui n'est pas celle d'un Cosaque ou celle d'un Mongol ou celle d'un cowboy du Far West! On nous parle même de déplacement de cavalerie pendant les batailles, et même de dromadaires... car il y a eut un régiment de dromadaires! nous sommes donc dans la cavalerie au sens large, pas uniquement constituée de chevaux!
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Les lettres de l'alphabet
En gestionnaire consciencieux et scrupuleux, Armand de Caulaincourt, le Grand Ecuyer de Napoléon, décide, en janvier 1806, de faire rentrer en vigueur un système qui permettra de connaître l'année d'entrée de chaque cheval dans les effectifs des écuries impériales. La lettre A est ainsi affectée à toutes les montures antérieures à l'an XII, la lettre B à celles rentrées aux écuries en l'an XII, la lettre C pour l'an XIII et la lettre D pour 1806. Toutefois cette règle n'est pas appliquée avec toutes les rigueurs qui s'imposent.
Murat, bouillant cavalier dans la campagne d'Egypte
C'est dans le delta du Nil, en Syrie et à Aboukir, que le futur roi de Naples s'impose comme l'un des seconds les plus brillants du général Bonaparte. Embarqué en Orient à contre-cœur, dans la mesure où il croit que Bonaparte le tient à distance, il en reviendra avec le général en chef et ses fidèles les plus proches.
Publiés en 1891 par la librairie Plon, les Mémoires de Jean-Baptiste Antoine Marcellin, baron de Marbot, constituent à eux seuls un résumé fulgurant de l'aventure impériale. Cette œuvre de mille trois cents pages, qui révèle un talent littéraire indiscutable, demeurent une introduction indispensable pour quiconque entend redécouvrir ce que furent l'Histoire et les exploits de la cavalerie napoléonienne.