Le narrateur, quadragénaire sans amis,écrivain "sur le déclin", "attentif à une convivialité réussie" a décidé, comme par le passé et malgré les contraintes "de se donner un peu de mal" pour ceux qu'il aime en les invitant à un repas juste avant son départ pour Pondichery.
Poli, son langage chatié, son érudition et son goût de la syntaxe contrastent quelque peu avec celui de son fils Stanley, étudiant écolo au sourire "patelin", celui de Maud la fade petite amie de ce dernier, les manières de sa fille Rita (qu'il suspecte de vomir son dîner dans les toilettes),de Sylvain son frère, de sa fiancée Hidaya et de Dorothée sa voisine de palier et "partenaire occasionnelle de coït".
Agacé, il ne perd jamais le contrôle de lui même, analysant les moindres faits et gestes de chacun. Dédaigneux, il affronte même les critiques de son père alors qu'il "n'a rien publié depuis un moment".
Impassible, les malentendus quant à sa location en Inde l'affectent peu.
Mais qui donc le fera sortir de ses gonds et passer
La ligne de courtoisie fixée?
A lire!
De l'humour, une écriture (ici) très alambiquée pour coller au personnage et beaucoup de réflexions sur les écrivains propulsés en haut de l'affiche et retombant dans l'anonymat, sur les rapports familiaux et amicaux, la maîtrise de soi,la solitude,le désir de bien faire, la pédanterie et ... le panier de crabes littéraire.
J'avais adoré
Tu verras de
Nicolas Fargues (romancier français contemporain à succés) j'ai vraiment apprécié
La ligne de courtoisie!