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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Malgré quelques critiques à peine positives d'amateurs du roman noir et particulièrement de l'écriture de Peter Harris, je n'hésite pas à donner cinq étoiles à cette histoire, pleine de ces non dits et des questions sans réponse que peut se poser le lecteur, lui laissant le privilège de laisser son imaginaire et ses perceptions achever les constructions de l'auteur qui pourraient paraître incomplètes .

Le roman est bref et il est certain qu'à travers tous les thèmes qu'il aborde et les destinées des différents personnages, le texte aurait pu remplir le double de pages, mais aussi bien la moitié en le condensant encore davantage. Je trouve que Peter Harris a choisi la bonne formule, il fait réfléchir un peu ses lecteurs afin qu'ils se situent au fil des chapitres dans la bonne période temporelle de l'histoire car les retours en arrière sont nombreux et ils m'ont semblé son roman qui reste prenant du début à la fin.

Alors, c'est sûr, il y a les méchants et les gentils, on peut assez facilement imaginer que les gentils vont créer une happy end, pourtant celle-ci laisse chacun avec ses traumatismes, ses doutes, ses espérances. Je la trouve très belle cette fin avec une ultime possibilité d'imaginer laissée au lecteur.

Jesse, c'est le héros discret qui souffre de la mort de son père assassiné, il est celui qui suit les traces de son père, distinguant mieux que lui le mal qui l'entoure. Il porte ses douleurs en restant attentif à la nature, aux autres et sa rencontre avec Billy est bien la charnière de cette oeuvre où les douleurs s'expriment entre rêve et réalités du passé, mais aussi inquiétudes de l'avenir.

L'autre héroïne, c'est Jodi Klements, blessée physique de la vie, elle ne joue pas un rôle majeur, mais sa présence apporte une intensité au texte, sa réflexion mesurée, son humour donnent des notes appropriées à l'ensemble de l'action. Une action qui s'emballe vers la fin pour laisser savourer un suspense appréciable même si effectivement le dénouement peut être pressenti.

Tout l'ensemble de ce roman noir m'a séduit, sans doute moins que "Le diable en personne" du même auteur, mais j'y ai retrouvé la même plume alerte et la construction méthodique et réussie d'un drame humain au coeur des beautés naturelles.

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Avec ce roman noir, véritable nature-writing, Peter Farris nous entraîne au coeur de la Géorgie rurale. Nouvel opus d'un thème auquel une nouvelle génération d'auteurs américains est tout particulièrement attachée, j'ai littéralement dévoré ce récit. Pourtant cette Amérique avec les armes, la chasse, l'omniprésence de la nature, la religion, les prédicateurs, les vétérans et leur stress post-traumatique est très loin de mon univers.
Le récit commence en douceur comme un roman initiatique, avec un jeune garçon, Jesse et son père. Suite au décès accidentel de ce dernier le récit dévie sur le roman noir et gagne en intensité. L'ado pressent alors que tout n'est pas bien clair autour de lui. Je me suis attachée au personnage du jeune Jesse dont le désarroi est palpable malgré l'aura de bienveillance que son père semble déployer au-dessus de lui.
L'alternance de chapitres entre présent et passé peut sembler un peu fouillis mais distille finement les indices nécessaires à la compréhension de ce présent. de nombreux personnages se croisent avec deux histoires bien distinctes, celle de Jesse et celle de Billy le vétéran en cavale. de nombreux morts aussi! Mais Peter Farris ne s'appesantit pas sur les meurtres, en une phrase tout est dit. L'opposition entre la nature éternelle et la noirceur des hommes est au coeur de ce roman sudiste.
J'ai aimé l'amour de la nature, l'attachement à la terre, l'héritage des connaissances transmises par le père et au milieu de toutes ces mauvaises âmes quelques belles figures.
Livre reçu dans la cadre des explorateurs du polar.
Lien : https://ffloladilettante.wor..
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Je suis vraiment satisfaite de mon achat du mois de mai et je l'ai lu très rapidement car il m'a beaucoup plu.

Un roman qui mérite bien ses récompenses. Trophée 813 du meilleur roman étranger 2018 et prix du roman noir du festival de Beaune 2018.

Cette histoire dramatique nous emporte dans un endroit de Géorgie où les arbres et la nature et les cervidés font un décor fabuleux pour un roman plein de suspens.

Jesse m'a emporté dans son aventure, sa vie est loin d'être tranquille après l'accident mystérieux de son père.

Il fera tout pour découvrir la vérité et qui se cachent derrière les faux semblants.

Derrière un duo infernal se cachent un homme et une femme sans pitiés et sans aucunes émotions. Ils se font passer pour des personnes pieuses et chastes mais sont avides de pouvoir et d'argent.

Heureusement, Jesse fera la rencontre d'un homme qui n'a plus rien à perdre Billy, qui a soif de justice et de rédemption. Suite à la disparition de sa petite soeur tout va vite se déclencher et il n'y a plus de temps à perdre ça va devenir explosif.

Au fur et à mesure que j'ai lu la vie de tous ces personnages et dans quelle monde malsain ils ont évolué, je me suis retrouvée dans cette ambiance glauque et dangereuse qui donne toute la noirceur de ce roman.

Un roman d'action et psychologique qui coupe le souffle à certains passages et qui nous fait encore découvrir les côtés obscurs des âmes humaines.

Surtout ne jamais se fier aux apparences car derrière les masques se cachent souvent des âmes affreuses.

Je vous conseille vivement de lire ce roman américain passionnant.
Lien : https://sabineremy.blogspot...
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A l'orée de ses 15 ans, Jesse voit sa famille se fissurer : son père meurt dans un accident, sa belle-mère le méprise et ourdit des messes basses avec son frère, pasteur depuis peu. Ne pouvant plus guère compter sur son entourage, Jesse entretient la mémoire de son père en parcourant les vastes espaces de sa propriété. En chemin, il rencontre Billy, un ermite émacié qui se nourrit d'insectes et d'argile, ce riche kaolin blanc dont regorge le sous-sol de la propriété. Jesse se lie avec Billy, recherché depuis des années par le FBI, et découvre ce qu'il a vu peu de temps avant la mort de son père. C'est alors un gouffre qui s'ouvre sous ses pieds…

« Les mangeurs d'argile » est un roman noir bouleversant de l'américain Peter Farris.

Ecrit à la hauteur de Jesse, il raconte l'histoire de son deuil, rendu d'autant plus impossible que son entourage se révèle, peu à peu, dans toute la noirceur de ses mensonges, l'artificialité des liens que sa belle-mère entretenait avec son père. Mais l'entourage ne résume pas qu'à sa famille, il englobe aussi des adultes importants de cette ville étouffante de Géorgie : le shérif, au passé vénéneux, le banquier avide, et tous ceux qui lorgnent sur les vastes étendues de la propriété des Pelham. Alors, à qui peut-il se fier ? A cet homme filiforme, que tout désir semble avoir déserté, sauf celui de fuir son sort ? C'est le pari que va faire Jesse, quelles qu'en soient les conséquences.

L'intrigue est rythmée, portée par une écriture sèche, qui s'étoffe quand l'auteur décrit les paysages, les gibiers traqués, les sentes qui se dessinent, les habitations désertées d'où l'on entend encore – aux heures pâles de la nuit – les cris des prisonniers, morts et oubliés depuis trop longtemps ; une écriture trempée au noir de la vie quand elle dit le cruel et l'absurde, entre élan désespéré et cynisme brutal ; une écriture puissante qui porte à merveille la tragédie et la destinée de Jesse, devenu en une poignée de secondes, adulte bien malgré lui, forcé de tracer sa voie d'héritier dans ces hectares de terrain que chérissait son père par-dessus tout.

Désespérés ces « Mangeurs d'argile » ? Plutôt avides de survivre quitte à y laisser ou y prendre des plumes ; au risque, pour certains, de grandir.
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Nous sommes en Géorgie, Jesse Pelham vient de perdre son père d'une très mauvaise ″chute″ alors le domaine est assis sur un gisement de kaolin.
Il ne reste à Jesse qu'une belle-mère, sa demi-soeur et un oncle un peu trop porté sur les‶ bondieuseries‶.

Il se lie d'amitié avec un vagabond qui se cache sur le domaine, alors que le FBI est à ses trousses.

C'est cet intrigant duo que nous allons suivre au coeur des forêts de la propriété ; le jeune garçon devant déjouer la malveillance de son oncle et de ses sbires, le vagabond ayant toujours une petite longueur d'avance sur ses poursuivants.

Il ne faut surtout pas imaginer que cette histoire se résume à un jeu de cache-cache. Peter Farris, nous fait entrer dans une sombre histoire de machination imbriquée dans le monde occulte des églises parallèles, pour ne pas dire des sectes.

Si les méchants sont vraiment méchants, si la violence perle quasiment à chaque pages, Peter Farris enrobe le tout d'une immense tendresse pour ses personnages et d'une infinie poésie au service d'une nature, autre personnage du roman.

J'ai aimé la construction non linéaire de cette histoire, la façon qu'a l'auteur pour construire ses personnages et de les dévoiler progressivement.

J'avais, il y a quelques mois, beaucoup apprécié le diable en personne. L'auteur confirme ici son talent.

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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Richie Pelham, maître artillier et propriétaire d'un immense domaine argileux en Géorgie, meurt en chutant du mirador qu'il construit pour son fils Jesse, quatorze ans. Pour essayer de chasser sa tristesse, Jesse parcourt les forêts profondes et se retrouve nez à nez avec « l'homme filiforme ». Vagabond traqué depuis des années par le FBI.
L'homme, Billy, lui révèle que la mort de son père n'est peut-être pas un accident. Ayant perdu tous ses repères, Jesse n'a d'autre choix que de faire confiance à cet inconnu.
Les personnages sont parfaitement décrits et on ressent directement de l'empathie pour Jesse, écrasé par le chagrin et qui essaye d'être à la hauteur de son père, son héros.
On découvre petit à petit le passé de Billy, vétéran, et les troubles souvent occasionnés par trop de combats, trop de stress.
Un roman noir efficace, parfaitement construit, maitrisé et ultra addictif.  Des personnages tous plus sombres les uns que les autres, une terrible machination, une chasse à l'homme, une nature étouffante et omniprésente. Mais, aussi, une histoire de rédemption et d'espoir.
Le décor est planté. Bienvenue chez Peter Farris.
J'ai vraiment aimé cet univers et me suis aussi offert « Le Diable en personne ». Deux livres aux couvertures magnifiques de plus dans ma biblio. Merci Gallmeister !
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Jess est un jeune garçon de quatorze ans qui vit avec son père Richie Pelham, sa petite soeur Abbie Lee et sa belle-mère Grace, son père s'étant remarié après la mort de sa première épouse.
Le récit débute par la mort accidentelle de Richie alors qu'il préparait un mirador de chasse pour l'anniversaire de Jess.

Fou de chagrin, le jeune garçon fuit une maison dont l'ambiance lui pèse, désirant surtout éviter son oncle, un prédicateur charismatique dont la notoriété est grandissante, mais dont il n'accepte pas la présence envahissante dans sa famille.

En se réfugiant dans la sauvage nature géorgienne, il rencontre Billy, un vagabond qui semble fuir son passé et surtout la police, une étrange amitié s'installant entre l'homme, qui ne pensait pas que ce serait à nouveau possible pour lui, et l'enfant solitaire.

Les doutes concernant la cause accidentelle du décès de son père sont levés pour Jess par le témoignage de Billy qui a assisté à une scène permettant d'affirmer que des mains criminelles sont bien responsables, ce qui déclenche chez le garçon une furieuse et compréhensible envie de venger un père qui était réputé pour sa grande connaissance de la région, sa faculté à vivre sans crainte dans un environnement difficile, sans peur des venimeux reptiles tapis dans les herbes, mais moins armé pour affronter les requins avides de s'approprier des terres riches en kaolin.

La grande force de ce roman réside dans ses personnages d'une grande complexité. Billy, dont on découvre au fil des pages le parcours qui l'a amené dans la région, et pour qui les sentiments peuvent osciller entre attirance pour sa quête de rédemption et rejet pour ses actes passés. le prédicateur haut en couleur, dont l'aisance devant des foules influençables, la faculté de faire prendre à toute une population des vessies pour des lanternes, sont tout simplement impressionnantes. le représentant local de la police, archétype du flic violent, cupide et corrompu, dont l'histoire familiale est déjà bien chargée en rumeurs malveillantes.

La venue de deux agents du FBI chargés de retrouver Billy, dont l'un d'eux est un ancien marine qui l'a connu en Irak, provoque rapidement des réactions imprévisibles. La tension dramatique augmente alors progressivement et le récit devient plus violent à mesure que se révèle la capacité des requins à se manger entre eux lorsque l'horizon s'assombrit, jusqu'à un final époustouflant qui clôture magistralement une oeuvre qui mélange avec bonheur nature writing et roman noir.
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💥 Les mangeurs d'argile - Peter Farris 💥
Traduction : Anatole Pons @editions_gallmeister @peter_farris

Jesse Pelham vient de perdre son père, ce dernier finissait la construction d'un mirador de chasse lorsque le barreau le plus haut a cédé, entraînant une chute mortelle. Anéanti Jesse se réfugie dans les bois et tombe sur un vagabond affamé, Billy Pilcher, recherché depuis des années par le FBI et qui s'est trouvé un abri sur les terres de sa famille. Entre eux naît une étrange amitié et quand Jesse lui parle de la mort de son père, Billy lui raconte avoir été témoin du sabotage de l'échelle. de plus en plus isolé, en proie au chagrin et aux doutes Jesse ne peut compter que sur son nouvel ami, un fugitif au passé trouble.

J'ai adoré ma lecture. Peter Farris a un don pour créer des personnages forts auxquels on s'attache rapidement. Tout comme dans "Le diable en personne", c'est une amitié improbable, atypique qui va naître et c'est grâce à elle que les personnages auront la force d'affronter les épreuves qui les attendent. Et des épreuves il y en a! le rythme est soutenu, les actions s'enchaînent et des flashbacks nous amènent à comprendre comment on en est arrivé à un tel drame. Pas le temps de s'ennuyer, ce roman est un page turner très efficace.
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Alors qu'il s'apprête à apporter une dernière touche au cadeau qu'il prépare en secret pour l'anniversaire de son fils Jesse, Richie Pelham est victime d'une chute mortelle. L'adolescent se retrouve seul avec sa demi-soeur, sa belle-mère Grace et l'omniprésent frère de celle-ci, prédicateur ambitieux et inquiétant. Pour échapper à cette famille qui lui est imposée, Jesse se réfugie dans les bois, où il rencontre Billy, un vagabond recherché par le FBI pour un acte de terrorisme. D'après le témoignage de Billy, Jesse comprend que son père a en fait été assassiné, et qu'il ne peut faire confiance à personne dans sa belle-famille. Aussi quand le danger se rapproche de lui, Jesse se tourne vers Billy, son seul véritable ami…
Le diable en personne était déjà un très bon roman noir. Mais Peter Farris excelle encore davantage avec Les mangeurs d'argile : la construction du roman est impeccable, avec des retours dans le passé qui permettent d'étoffer la personnalité des différents protagonistes et de comprendre tous les enjeux du présent. le rythme s'accélère au fil du roman, et la tension devient de plus en plus insoutenable.
Le décor, quant à lui, est extrêmement bien planté : on redoute de mettre le pied sur un serpent venimeux en arpentant avec Jesse les forêts marécageuses de cette Géorgie poisseuse. La nature est cependant l'occasion de belles descriptions, parfaitement mises en valeur par la superbe traduction d'Anatole Pons.
La frontière entre le bien et le mal est incertaine et les apparences trompeuses : les personnages les plus noirs du roman sont le pasteur, le shérif, la jolie et tendre épouse ; tandis que l'affreux terroriste poursuivi par le FBI est plutôt une belle personne. Comme Jake Hinkson, Peter Farris montre les côtés sombres des prédicateurs charismatiques d'une communauté du Sud.
Un excellent roman noir.
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Le roman policier, le thriller, le roman noir. Pour moi ils ont en commun d'être des genres découverts tardivement, mais pour lesquels j'éprouve une grande affection.
Par l'entremise de Babelio, j'ai pu découvrir Les Mangeurs d'argile de Peter Farris, un roman noir sorti à l'occasion de la rentrée littéraire.

Je n'ai encore jamais lu Peter Farris, d'ailleurs ce roman n'est que mon deuxième Gallmeister.
Et le deuxième, comme le premier (Idaho dont j'aurais voulu vous parler, mais dont je n'ai toujours pas écrit d'article…) a été une lecture addictive et percutante.

Tout commence avec Richie, le père de Jesse. L'action se passe en Géorgie. Premier point positif puisque nous sommes perdus au milieu de l'immensité naturelle, les arbres et le lac pour seuls compagnies.
Richie qui travaillait sur la construction d'un mirador pour son fils — parce que oui, la chasse c'est un peu toute leur vie, c'est un élément central de la relation entre le père et le fils, c'est aussi le symbole de toute cette histoire : le chasseur traquant sa proie, mais bref.

Richie meurt assez bêtement dans le fond, mais ce n'est pas comment il est mort qui va nous intéresser, mais plus pourquoi est-il mort ?
Et alors là, j'ai été servie ! Moi qui pensais suivre une banale histoire de meurtre, où la recherche du coupable allait prendre toute l'intrigue, mais quelle erreur ! C'était tellement bien de voir que ce n'est pas du tout ce qui occupe Peter Farris - et tant mieux parce que dès le début le lecteur peut déduire qui est le coupable, ça aurait donc été dommage de se farcir une enquête pendant 300 pages pour pas grand chose !

Et on part dans une spirale où le présent rattrape le passé, où celui-ci vient nous éclairer sur un membre de la famille en apparence pas très important, le frère de Richie, Vandy, décédé des années plus tôt.
L'alternance des temps m'a beaucoup plu car contrairement à ce qu'on rencontre d'habitude : un chapitre présent / un chapitre passé, l'auteur a choisi de cumuler plusieurs chapitres au présent, et ensuite d'insérer un court chapitre au passé, si bien qu'il faut lire quelques chapitres avant de pouvoir retrouver le fil de l'histoire de Vandy, de la rencontre de Richie avec sa seconde femme, Grace.


Mon avis en intégralité :
Lien : http://allaroundthecorner.bl..
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