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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un beau roman sur un pan méconnu (de moi) de l'histoire entre le Japon et la Corée .
Entre la fin des années 60 et le courant des années 70, des japonais, une fille d'Europe de l'est, une orientale, un américain disparaissent mystérieusement sans laisser de trace. Pas de corps, pas de suicide, pas de demande de rançon. Aucune trace, aucune piste. ‘ Cachés par les dieux ‘ est l'expression alors utilisée. Evaporés.

Nous suivons le parcours surprenant et hors du commun de certains de ces personnages inspirés de vraies disparitions. Quand l'Histoire se trouve intégré à la fiction, nous plongeons dans la face cachée d'un conflit mondial de la guerre froide.
Une découverte intéressante.
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Éclipses japonaises est le récit absolument incroyable mais pourtant affreusement réel de "disparitions" de dizaines, voir de centaines de Japonais dans les années 70, enlevés par la Corée du Nord pour servir ses intérêts.
Sujet totalement inconnu pour moi, ce livre d'Eric Faye m'a donné envie de me documenter d'avantage sur cette tragédie et c'est en partie ce que j'attend d'un livre que de m'apprendre des choses.
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Je découvre avec ce roman la jolie plume d'Éric Faye, qui nous raconte le destin de femmes japonaises enlevées par la Corée du Nord afin qu'elles enseignent la langue et la culture nippone à des agents secrets nord coréens, ainsi que l'histoire de ceux ou celles qui ont pu croiser leurs chemins. Inspiré de faits réels, l'auteur imagine quelles auraient pu être leurs vies, avec beaucoup de sensibilité et de justesse. L'auteur joue habilement avec les non dits et les ellipses pour illustrer encore mieux ces "éclipses" de vies, volées, brisées, manipulées par un régime totalitaire qui suit des règles bien différentes de celles du reste du monde. Mais des vies malgré tout...
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Naoko, Setsuko, Shigeru et Jim. Des prénoms derrière lesquels existent des personnes, aimées par leur famille, appréciées par leurs amis, avec des projets d'avenir, des passions, des agacements, des dégoûts, des rires et des larmes. Et puis un jour comme les autres, un jour qu'absolument rien ne distingue des autres jours, Naoko, Setsuko, Shigeru et Jim s'effacent totalement. Disparus sans laisser de trace. Gommés de leur existence pour réapparaître dans une autre qui leur est imposée en Corée du Nord. Pendant des décennies ils demeurent transplantés dans une vie qui n'est pas celle que leur naissance laissait présager. Leurs souvenirs sont à la fois toxiques et réconfortants dans cette trajectoire forcée. Otages d'une déraison d'état, ils doivent ramasser tout ce qui constitue leur culture d'origine pour la déverser dans l'esprit de futurs espions infiltrés. Une double torture en quelque sorte.
J'ai lu le roman d'Eric Faye comme on lit un thriller, sans reprendre souffle. La très habile et audacieuse construction a suscité un effroi glacé, une désespérance d'autant plus saisissante que les faits sont inspirés d'une réalité probablement encore plus monstrueuse que celle qui nous est racontée ici. Des repères brouillés du début jusqu'au déchirement de l'espoir toujours déçu, en passant par les enquêtes en impasses, l'écriture nous porte au coeur des situations et nous amène à en ressentir toute l'absurdité et toute la cruauté. En refusant tout procédé mélodramatique, elle donne au récit la dimension d'un document sans en avoir la froideur ou l'impassibilité. "Eclipses japonaises" possède à la fois l'intégrité d'un témoignage et une force romanesque remarquable.
Ces "Eclipses japonaises" n'ont pas fini de me hanter !
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Voilà un titre laconique qui recouvre pourtant un roman haletant, à la limite de l'essai, du thriller aussi.La plupart des événements racontés partent de faits divers authentiques, et le roman explique ce qui les relient.
Dans les années 60-70, disparaissent, d'abord un militaire dans la zone démilitarisée entre les deux Corées, puis , au Japon des jeunes femmes en particulier .
Un accident d'avion de la Coréan Air en 1987 , plutôt un attentat, va mettre au jour une ahurissante découverte et expliquer ces multiples disparitions:La Corée du Nord est coupable de ces exactions;elle voulait initier et ce dans les moindres détails, ses propres ressortissants aux modes de vie des « évaporés » afin d'en faire d ' indétectables espions.
E; Faye raconte donc ces nouvelles identités, ces pertes de repères , et l'énorme chape de plomb qu'est la Corée du Nord.
Il ne faut pas se disperser pour lire ce livre certes passionnant, , mais les noms japonais inhabituels pour nous, transformés en coréen, demandent une réelle attention.
Sinon aucun moment d'ennui, le suspense est à toutes les pages.
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Éric Faye est un auteur que j'avais déjà découvert il y a quelques années avec son livre intitulé Nagasaki. Ce dernier m'a laissée une forte impression et il m'arrive encore fréquemment d'y repenser, même si je ne me rappelle plus de tous les détails. Quand ma grand-mère m'a dit avoir acheté son nouveau livre – oui, ma grand-mère et moi adorons parler de livres ❤ -, je n'ai pas pu m'empêcher de le lui emprunter !

Avec Éclipses japonaises, Éric Faye donne une voix aux « cachés par les dieux », ces personnes ayant été enlevées dans les années 1970-1980 par des Nord-Coréens afin de former de futurs espions du Régime. On suit principalement tout au long du récit deux Japonaises, Naoko Tabane, kidnappée à 13 ans, et Setsuko Okada. Mais nous découvrons également le récit du GI américain Jim Selkirk, de l'archéologue Shigaru Hayashi et de l'espionne nord-coréenne Chai Sae-Jin. A travers plusieurs points de vue, on parcourt ainsi plus de 30 ans de la vie de ces personnes qui n'ont pu décider eux-mêmes de leur destinée.

Face à leurs histoires, on assiste non seulement à un arrachement géographique mais également identitaire. Les kidnappés sont en effet forcés d'apprendre le coréen, de réciter par coeur la doctrine du dictateur Kim Il-sung, de donner des cours de langue et de savoir-vivre pour que les futurs espions nord-coréens puissent se faire passer pour de vrais Japonais/Américains. Ils sont également obligés de se marier avec des inconnus, d'apparaître sans consentement dans des films, de se faire porter disparus ou même de se laisser tuer par le Parti. Dans cette espèce de huis-clos, il est impossible de s'enfuir ou d'affirmer sa personnalité. Nos deux amies japonaises n'oseront jamais évoquer l'incident qui les a fait venir en Corée du Nord. Quand elles se rencontreront dans la rue, elles ne s'échangeront que des conversations formelles, de peur d'être sous écoute. Quand elles auront des enfants, ceux-ci ignoreront tout de la vie de leur mère, croyant être des Nord-Coréens de souche. Si tout cela parait bien gris, choquant et malheureux, des petits moments de bonheur se glisseront tout de même ici et là, offrant à la Corée du Nord une place importante dans leur coeur.

Bien qu'un fil rouge relie toutes les histoires, le récit apparaît plutôt de manière déconstruite. le récit commence par exemple avec la capture de l'espionne Chai Sae-Jin qui, lors de son interrogation, évoquera sa professeur de japonais, Naoko. On fera donc un retour dans le temps pour découvrir l'histoire de cette collégienne enlevée alors qu'elle rentrait de son club de badminton. Lorsque celle-ci évoquera son ami Setsuko, le chapitre suivant abordera le point de vue de cette dernière. Nous passerons ainsi de suite à chaque protagoniste jusqu'à remonter à la piste découverte par un journaliste japonais qui révélera au monde ces fantômes oubliés de la société. Plus qu'une chronologie temporelle, on assiste dans Éclipses japonaises à une sorte de chronologie relationnelle, passant d'un personnage évoqué à un autre. Si cela peut paraître quelque peu perturbant au premier abord, j'ai finalement beaucoup aimé cette manière de faire si peu répandue.

Outre cette caractéristique narrative, l'autre aspect primordial de ce roman est évidemment le fait qu'il soit basé sur des faits réels. Éric Faye a décidé dans son livre de partager au grand public l'histoire si peu connue de ces gens. Pour ce faire, il s'est documenté à l'aide de plusieurs livres, documentaires, films, tous listés en fin d'ouvrage. Il a également rencontré le GI américain qui a servi de base au personnage de Jim Selkirk. Malgré cela, Éclipses japonaises demeure un livre de fiction puisque l'auteur a par exemple imaginé le déroulement des scènes d'enlèvement ou encore les émotions des divers protagonistes. Cette caractéristique majeure du roman en fait un livre particulièrement poignant. J'ai grandement été bouleversée par ce que j'ai appris entre ces lignes, puisque j'ignorais tout de ces événements. Grande passionnée d'Histoire, j'ai pu découvrir grâce à ce roman une nouvelle facette de l'histoire du Japon – pays qui me passionne – et de la Corée – à laquelle je commence à m'intéresser de plus en plus.

A cela s'ajoute encore le style de l'auteur d'une grande sobriété. Ni excès ni effusion de sentiments ne sont de mise dans ce roman intimiste. Tout au long du récit, on ressent une grande réserve venant de la part des différents personnages. S'ils nous confient leur histoire, cela se fait toujours avec une certaine timidité, comme s'ils avaient encore peur que quelqu'un les écoute. On se prend rapidement d'affection pour eux, on se sent triste de la situation dans laquelle ils se trouvent et on aimerait tellement être en mesure de les aider. Avec son style simple, l'auteur ne nous impose aucune émotion forcée et nous laisse ressentir ce que notre coeur nous dicte.

J'ai été séduite par Éclipses japonaises du début à la fin, ressentant avec une grande intensité les divers événements qui se sont déroulés au fil des pages. L'intime témoignage de ces personnes me laissera une trace immuable, tels le roman Certaines n'avaient jamais vu la mer de Julie Otsuka. Je ne pourrais plus jamais oublier que de tels faits ont eu lieu et sont encore peut-être d'actualité de nos jours. Si Nagasaki m'avait particulièrement marquée pour son ambiance, je retiendrais ici le style et la narration si humaine et intime d'Éric Faye. Ce roman fut une magnifique découverte de ce début d'année 2017 !
Lien : https://livraisonslitteraire..
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Prix du Jury Cultura dont j'ai eu le privilège de faire partie, qui a obtenu l'unanimité, à un vote .
Pas mon premier choix, cependant un pan d'une réalité inconnue, en cette guerre froide de la Corée du Nord et du Japon.
Un livre très documenté, fort bien écrit, mais se rapprochant du récit journalistique, malgré les recherches de l'auteur, excellentes, et qui emportent pour les émotions des victimes....Imaginaires ou réellles....La petite fille qui n'embrasse pas sa mère, suite à une querelle....Je ne sais pas....
Ceci dit, si on n'avait pas minimiser ces faits....que serait-il arriver et là..le livre vous permet de réfléchir, ou de chercher plus loin que l'auteur vous a mis la puce à l'oreille.
Et là j'aime, ces livres qui vous donnent une démarche de recherche....
Bravo !
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C'est un roman fascinant basé sur des faits réels mais que je pensais moins nombreux. On est emporté par ce récit à l'écriture brillante rendu très vivant par l'utilisation du présent. Il fait un peu penser au roman " les évaporés" de Thomas Reverdy sinon que les Japonais qui s'évaporent ne le font pas dans "Éclipses japonaises", de leur plein gré. C'est par hasard, sans s'y attendre, qu'ils sont arrachés à leur quotidien et envoyé dans un univers inconnu, celui de la Corée du nord. Ce roman nous offre le suspense d'un policier et nous plonge dans la psychologie des personnages, leurs émotions, leur monde intérieur bouleversé. Mais il faut continuer de vivre en tentant d'oublier le passé, le pays natal, pour s'adapter à une autre vie, à une tâche qu'au début, ils ne comprennent pas. Un Américain est également déplacé dans ce pays redouté, toutefois, lui, a choisi de s'y rendre afin d'éviter de participer à la guerre du Vietnam. Il épouse une jeune Japonaise : ils ont deux enfants qui ignorent tout de leurs origines et du passé de leurs parents . Dans ce roman apparaît également une jeune Coréenne du nord, élève modèle, sérieuse et douée qui renonce à son avenir de femme pour servir l'état et devenir espionne. Ces destins s'entrecroisent, tous sont scindés en deux identités dont une n'est ni d'origine, ni choisie. Et pourtant, ils parviennent à vivre.
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« Les histoires comme celles-ci sont pareilles au Nil, elles n'ont pas un commencement. Elles en ont une myriade. Et toutes ces sources engendrent des rus qui se jettent, l'un après l'autre, dans le cours principal du récit -le grand fleuve ».



C'est ainsi qu'Eric Faye nous emmène dans les années soixante en Asie, au plus fort des tensions entre les deux Corées et le Japon. La grande histoire, celle des relations internationales exacerbées que connaissait cette zone du monde pendant la guerre froide, est aussi faite du tissage des destins de tant d'anonymes qui se sont vus dérober leur vie : dépossédés de leur libre arbitre, privés à tout jamais de leur famille. Ces « Eclipses japonaises », ce sont ces Japonais disparus, « évaporés », car enlevés sans qu'aucune trace ne permette jamais à leurs proches de comprendre ce qu'il s'est passé, ni de faire le deuil.

C'est le cas de Naoko, une jeune japonaise enlevée à l'âge de treize ans, propulsée dans l'univers glacial du totalitarisme nord-coréen et qui devra apprendre le coréen avant de se voir assigner la tâche d'enseigner un japonais parfait, verbal et non-verbal, jusqu'aux comptines enfantines, à des futurs espions de Corée du Nord.

Naoko croisera une autre japonaise, Setsuko, de quelques années plus âgée, enlevée en même temps que sa mère dont elle est sans nouvelles, à qui elle devra également enseigner le coréen. Et puis, il y a ce soldat américain, le caporal Selkirk, qui surveille la ligne d'armistice depuis un poste d'observation Sud-coréen, et dont l'angoisse grandit face aux rumeurs concernant l'envoi probable de sa compagnie au Vietnam.

Enfin, parce que les victimes sont aussi à l'intérieur, Sae-Jin, « Perle de l'univers », jeune nord-coréenne, étudiante brillante parlant un excellent japonais, est enrôlée pour servir son pays, en devenant agent secret et, au gré des missions qui lui seront imposées, rien moins que terroriste.

Les faits sont romancés mais historiques. Derrière une couverture et un titre énigmatique, Eric Faye nous propose une enquête sur les traces de ces oubliés de l'histoire dont on commence à parler depuis quelques années. Mais il s'agit bien d'un roman, qui allie à une belle écriture toute en retenue, l'expression d'une empathie envers ses personnages. L'auteur ne se contente pas de révéler les faits, il explore les sentiments qu'éprouvent ces « eclipsés » tout au long de leur vie, les difficultés qu'ils ont eu à s'habituer à la vie qui leur a été imposée, mais aussi celles qu'ils éprouveront, pour certains, à retrouver ou découvrir un jour leurs origines.

Une lecture passionnante qui donne envie d'en savoir plus sur cette période de l'histoire et cette partie du monde, mais aussi un roman émouvant, à ne pas manquer !


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À la fin des années 70 sur la côte japonaise, de nombreuses disparitions sont signalées, des hommes et femmes de tous milieux, de tous âges. Aucune trace, aucun indice qui permettrait de faire le lien entre eux. Ils se sont comme évaporés, au Japon on les qualifie de « cachés par les dieux ». Parmi eux, une collégienne qui rentrait dans la nuit de son cours de badminton, une jeune infirmière et sa mère qui ont fait un détour pour aller acheter une glace, un jeune archéologue qui allait poster sa thèse.
En 1987, un avion de la Korean Air explose en plein vol à cause d'une bombe laissée dans un coffre de la cabine par deux individus descendus à l'escale de Berlin. Appréhendés par la police, l'un d'eux a réussi à avaler sa capsule de cyanure mais l'autre, une jeune femme, est vivante. Elle affirme être japonaise, s'exprime parfaitement en japonais mais son passeport est faux. L'enquête va prouver qu'elle est une espionne au service de la Corée du Nord, parfaitement entrainée pour endosser sa fausse identité.

Quel est le lien entre cette jeune terroriste et les disparus japonais ? C'est ce qu'on découvre au fur et à mesure dans ce roman d'Éric Faye lorsqu'il déroule les existences de ses différents personnages, en Corée du Nord puisque c'est là qu'ils ont été emmenés. Ils y côtoieront d'autres enlevés originaires d'Europe et aussi des américains dont un GI, disparu en 1966 à la frontière des deux Corées. Tous, d'où qu'ils viennent ont du mal à comprendre la raison de leur présence. Les tâches qui leur sont demandées leur paraissent bien futiles, pour justifier leur enlèvement ou leur maintien dans le pays. En raison de cette incompréhension, beaucoup gardent espoir de revoir un jour leur patrie et leur famille. Grâce à la perspicacité d'un fonctionnaire japonais, certains réaliseront leur rêve.

Les évènements racontés dans ce roman reposent sur des faits réels et c'est tout le talent d'Éric Faye d'en faire un sujet de fiction délicat et intimiste dans la façon dont il décrit ce que vivent Naoko, Setsuko, Shigeru, Jim Selkirk l'américain et même Sae-jin l'espionne. Les héros de ce livre sont confrontés à des situations dramatiques mais l'auteur reste dans une grande retenue pour relater leurs réactions et leurs émotions. Grâce à ce choix, le lecteur perçoit parfaitement la chape de plomb qui pèse sur les individus en Corée du Nord, l'isolement où sont maintenus les habitants, les fausses informations qui sont diffusées à propos des autres pays, en particulier le Japon et le voisin du sud.

Je n'avais pas repéré ce livre à sa sortie, je ne crois pas même en avoir entendu parler. Pourtant, quel beau roman ! J'avais été séduite par les romans d'Éric Faye que j'ai déjà lus (Nagasaki - Il faut tenter de vivre), aussi je n'ai pas hésité lorsque j'ai trouvé celui-ci en tête de rayon à la médiathèque. Bien m'en a pris, c'est une histoire magnifique et traitée de façon sensible, à propos de faits réels dont je n'avais aucune idée.
À découvrir sans hésitation !
Lien : https://ruedesiam.blogspot.c..
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