Tant que les cow-boys recevront leur paye dans des villes remplies de filles et d’alcool, l’argent coulera à flot pour les veinards qui y vivent !
"_T'es tout sauf un tueur, Russelll ! C'est juste que ta foutue colère te rendait aveugle, comme d'habitude...Fait chier !
_La colère, c'est tout ce qui me tenait debout, petit. J'avais plus rien d'autre."
Y a encore trois ans, je conduisais les bêtes pendant six mois à travers les états pour les mener aux abattoirs de Chicago...
La survie de tout l'Ouest dépendait de types comme moi... Mais ça...
C'était avant que ces maudites lignes de chemin de fer ne se mettent à pousser partout comme du chiendent...
Demain, les cow-boys, c'est fini.
« Retourne dire à ton sale pourri de maire qu’il a jusqu’à la tombée de la nuit pour me livrer le meurtrier de mon fils, sans quoi tout le monde crève. » (p. 34)
Je les tuerais tous ! Jusqu'au dernier !
"_Et c'est là que j'ai pensé à remonter lui piquer une bouteille pour pas qu'on me retrouve...Ceux qui boivent, ils font tout le temps n'importe quoi, alors..."
Pour se battre, il faut un but...
L’heure des cow-boys touche à sa fin, les gares poussent dans toutes les villes. Russell, accompagné de Bennett, un jeune simplet qu’il a recueilli après la mort de ses parents, fait un arrêt à Sundance, et c’est alors qu’un drame surgit. La colère gronde. Ce one-shot est un western magistral, rempli de tension, évoquant la fin des cow-boys, le début des villes florissantes, les magouilles et ceux qui sont prêts à tout pour que l’argent arrive enfin. Beaucoup de tension, une histoire palpitante jusqu’à la fin, de l’émotion, le tout servi par un magnifique dessin aux traits précis. Un beau coup de cœur
"Tant que les cow-boys recevront leur paye dans des villes remplies de filles et d’alcool, l’argent coulera à flot pour les veinards qui y vivent !"
-- C'est une femme, merde! Tu vas pas la tuer?!!
-- Pourquoi? Tu veux te la garder pour plus tard?!!