L'or du bout du monde, tome 1 : Laureen

Une domestique est obligé de fuir au bout du monde pour retrouver un trésor qu'un ancêtre lui aurait légué.

On va croiser l'aventurier et explorateur Sir Burton qui ne sera pas présenté sous un bon angle dans ce récit contrairement à d'autres que j'ai pu lire. le héros se transforme ici en personnage secondaire avec un rôle plus mesquin.

Le scénario est assez basique avec des ressorts peu originaux. Ainsi, notre héroïne abandonne anonymement son bébé dans un orphelinat et souhaite trouver un trésor inca afin de reprendre un jour son enfant comme si les choses étaient aussi simples. On n'y croit pas une seule seconde. Tout semble assez artificiel.

Un trait dynamique, bien servi dans un bon découpage des planches, rend le récit quand même nerveux ; même si l'ensemble est quand même d'une facture assez classique.

On observera également un véritable reportage en fin d'album sur un aventurier qui a inspiré notre auteur pour ce récit. J'ai bien aimé son appréciation sur les universitaires archéologues qui n'ont pas la carrure pour affronter la jungle et partir à la recherche de trésor loin de toute civilisation. On comprends mieux la démarche de ces chasseurs de trésor.

J'ai choisi cette bande dessinée au hasard à la bibliothèque et j'ai apprécié ma lecture, sans plus.
Au départ le résumé de l'histoire m'a tenté. Une expédition en Équateur, un manuscrit ancien et un collier en or qui traverse les générations. Ça sonne aventure et belles planches.
J'ai eu un peu de misère à embarquer dans l'histoire. Une orpheline, Laureen irlandaise catholique, qui tombe enceinte et qui hérite de son père aventurier mort en cherchant le trésor d'Atahualpa, ça tire un peu par les cheveux. Mais je ne suis laissé porter, les dessins m'ont moins égratigné l'oeil qu'au début de l'album. J'ai arrêté de comparer à d'autres bd du genre et j'ai pris plaisir au chemin que prends Laureen.
L'auteur a puisé son idée de scénario auprès de Philippe Esnos, véritable aventurier, être marginal doté d'un potentiel mental et physique exceptionnel.
Je suis hameçonnée, je devrai donc trouver le tome 2, à suivre pour la suite…

Laureen est une pauvre jeune femme irlandaise qui voit un jour débarquer un notaire lui donnant un accès à son héritage. Son père semble avoir trouvé un trésor inca.

Une histoire de chasse au trésor dans la cordillère des Andes. Dans cette région sauvage de l'équateur court la légende de l'or dun chef inca, Atahualpa. Laureen semble avoir la clef menant à ce trésor mais la personne vers qui elle se tourne pour cette entreprise est malheureusement un voleur et un menteur. Déterminée la jeune femme se lance à sa poursuite.
Si les hommes qui gravitent autour de Laureen sont des ordures, la jeune femme est quand à elle une oie blanche complètement cruche. Sa présence et la phrase quelle lance a tout bout de champ "je ferais tout pour mon enfant" (qu'elle a confié à l'orphelinat mais quelle rêve d'élever seule) confère à lhistoire un côté un peu niais.
Le dessin realiste est assez sympa bien qu'il peche un peu dans les détails. Il aurait mérité une colorisation plus fraîche et lumineuse.

Laureen est irlandaise, femme , double peine quand on est placée comme domestique dans une maison au début du XXeme siecle. le maitre de maison va la forcer à "déniaiser" le fils de la maison. Renvoyée une fois enceinte, elle est obligée d'abandonner son bébé mais son rêve est de vivre avec elle. Alors quand elle hérite de façon inopinée d'un vieux parchemin et d'un vieux collier en or, elle décide de tenter sa chance et de partir pour l'Amérique du sud récupérer peut être le trésor des incas.
Très naive, elle se fait doubler par un aventurier et part à sa poursuite...
Le dessin est réaliste, l'intrigue est plutôt bien tournée même si notre heroine semble quand même trés candide en se lancant tête baissée dans une aventure risquée. Sympa. A suivre.

L'or d'Atahualpa

Après son somptueux Jusqu'au dernier, western crépusculaire absolument incontournable, Jérôme Félix nous convie à une chasse au trésor à la Belle époque.

Nourri par l'expérience de Philippe Esnos, aventurier moderne et solitaire hélas disparu, et porté par le trait stylisé de Xavier Delaporte, le scénario s'avère tout à la fois captivant, solidement documenté et joliment orchestré…

Laureen amorce un diptyque prometteur qui ravira les amateurs de récits d'aventure historique…
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