Arsène Lupin contre Sherlock Holmes, tome 1

Sherlock Holmes et Arsène Lupin se retrouvent une fois de plus ensemble !

Bien que je ne sois pas une fan de Lupin, je ne dis jamais non à une bédé qui me fait du pied.

Les premières pages de cette bédé sont consacrées au final tragique de l'Aiguille creuse, un final que les holmésiens n'apprécient guère, puisqu'il fait passer Holmes pour un salopard.

Pas d'édulcorant dans cette version-ci : Holmes braque son arme à feu sur Lupin et presse la détente. le drame a lieu, une fois de plus. Puis le récit va suivre les pas de Lupin…

J'ai apprécié les dessins de cet album, même si Holmes possède un visage que je n'ai guère apprécié. Il est hargneux, haineux, agressif. Cela ne lui ressemble guère. Par cela, il est plus proche du Sholmès caricatural de Maurice Leblanc (avec macfarlane et deerstalker) que du Holmes de son père littéraire, Arthur Conan Doyle.

Lupin, lui, est très élégant, raffiné, charmant et beau gosse. On sent bien que c'est lui le héros de cette série. Comme son original, il est le maître des déguisements. ♫ le bel Arsène ♪

Le scénario ne manque pas d'intérêt, il est bien ficelé, intriguant au possible et mêle habillement des disparitions, un meurtre sans assassin, de l'alchimie, des codes secrets à casser… Bref, du suspense, des mystères, des secrets de famille, que demander de plus ?

Juste une chose : vivement la suite ! Oui, c'est à suivre et même si une partie du mystère est levé, il en reste encore sous la pédale pour un second album.

Si le suivant est du même acabit que ce premier tome, cela me promet encore du plaisir littéraire, même si leur Holmes a plus du pit-bull hargneux que de l'homme élégant et maître de lui.

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Publié au cours de l'année 2022, cette première partie des aventures d'Arsène Lupin contre Sherlock Holmes avait pu bénéficier d'une sortie quelque peu médiatisée.

Cette couverture est justifiée car l'album est sympathique et plutôt agréable. Il suit un volume consacré à une adaptation de l'un des aventures les plus connues du gentleman cambrioleur : l'aiguille creuse. Il sera d'ailleurs fait mention à cette aventure sans pour autant en révéler plus que nécessaire.

Les adeptes du grand détective seront toutefois déçus ! Ici Sherlock Holmes est vu au prisme d'un apocryphe qui ne lui est franchement défavorable. L'interprétation est ici très différente du personnage au sens canonique du terme.

La confrontation entre les deux figures n'est pourtant ici qu'un prétexte pour découvrir une histoire que se suit avec plaisir. Les dessins sont particulièrement agréables et vont pour beaucoup dans cette réussite.

Un bon cru donc, qui fera également une bonne idée cadeau !

Arsène Lupin, alors qu'il est sous l'identité du cryptologue Fortuné Bonnard, reçoit une curieuse visite : un jeune homme se faisant passer pour le célèbre cambrioleur lui demande de décrypter une suite de chiffre mystérieuse. Intrigué Arsène Lupin décide de mener l'enquête sous l'identité du gentilhomme D'Avenac qui l'emmène à découvrir le manoir de la Barre-y-va.

Contrairement au titre de la BD, cette histoire est plutôt tirée du roman La Barre-y-va bien que les auteurs y introduisent le célèbre détective de Conan Doyle. Ils font de Sherlock Holmes un vieil homme acariâtre qui rumine ses défaites face à Arsène Lupin qui a, évidemment, le beau rôle.
L'histoire est plutôt bien troussée, mystérieuse et le suspense bien dosé. bref un polar qui se lit de façon agréable.
Moi qui suis de la région, je n'ai pas réussi du tout à me repérer. Les lieux réels et imaginaires se mélangent pour donner un cadre à l'histoire. Un manoir au bord de Seine, en surplomb un château rival. Derrière tout cela une histoire d'amour contrariée, de l'alchimie et des menaces semblant venues du passé.
Le dessin est assez simple avec des couleurs franches. Il fait plutôt orienté jeunesse et rempli son cahier des charges.

Une BD dans la veine tant des aventures de notre Arséne National que du sorcier de Baker Street .Lupin coté maquillages et déguisements tient largement la dragée haute au locataire du 221 B , Un scénario bien bâti mêlant enquête et alchimie ( HA cette fièvre éternelle de l or !!! ) Mais ce qui est un peu perturbant c est le caractère d ' Holmes dans cette histoire , haineux , hargneux , prêt à tout même au pire pour vaincre .... Non vraiment c est Moriarty qui s 'est déguisé en mon pote Sherlock

La rivalité entre Sherlock Holmes et Arsène Lupin n'est plus à démontrer, mais las d'être tourné en ridicule, ke fin limier anglais a développé une haine sans égal envers le gentleman cambrioleur français.

En 1909, tout est sur le point de s'arrêter une fois pour toutes. Arsène promet à Raymonde de devenir quelqu'un de respectable sous l'identité de Louis Valméras et décident de rendre aux autorités tout le butin de ses cambriolages et de quitter son repaire de l'Aiguille d'Étretat.

Ils décident de rejoindre Victoire, la personne qui comptait le plus aux yeux d'Arsène, celle-là même qui l'a élevé comme son propre fils.
Mais en arrivant sur place, Sherlock était au rendez-vous, et après une lutte entre les deux hommes une balle atteignit Raymonde, tuée sur le coup.

Alors qu'Arsène était sur le point d'abattre à son tour son ennemi de toujours, Victoire le ramena à la raison, "Arsène Lupin ne tue pas !".

Quatre années se sont écoulées, et une affaire vient se présenter à Arsène Lupin par... un faux Arsène Lupin.
Notre gentleman cambrioleur est intrigué et décide de jouer le jeu alors que la lecture de journaux français à Londres ne décide également Sherlock Holmes à se rendre en France pour étudier cette affaire suspecte, sur laquelle selon lui, plane le spectre de son vieil ennemi....

Magnifique retour au premier plan pour Arsène Lupin, et une histoire, prévue en deux tomes, qui tient toutes ses promesse. Intrigue, suspense, enquête... tous les ingrédients sont bien là et parfaitement mis en place et maîtrisés.
Vite la suite.....