Broadway Limited, tome 1 : Un dîner avec Cary Grant

Pourquoi n'y a t-il pas 10 étoiles pour noter ce livre ? Je ne veux pas faire ici une critique mais témoigner d'un intense plaisir de lecture et remercier l'Ecole des loisirs d'avoir eu l'ambition de publier dans une collection jeunesse ce gros pavé qui parlera à des adolescents mais à mon sens encore plus à des adultes qui pourront se délecter de la richesse des clins d'oeil au cinéma des années 40-50. C'est éblouissant de bout en bout, dans la construction narrative, l'épaisseur que prennent les personnages... La preuve ? Plus j'avançais dans ma lecture plus je ralentissais de peur de connaître ce sentiment d'abandon que l'on peut ressentir à la dernière page d'un livre adoré. Comme lorsqu'il ne reste qu'un gâteau dans la boîte et que l'on essaie d'en garder le goût plus longtemps... L'expression "avoir un charme fou " a dû être inventée pour ce livre...Malika, si vous me lisez, ayez pitié, donnez-moi la suite à lire ! Je ne tiens plus...

Dans ma PAL depuis pas loin de trois mois (oui, ça commence à faire long…), je me suis qu'il était temps de passer à l'action! Chose dite, chose faite, je me suis lancée dans la lecture du nouveau roman ado de Malika Ferdjoukh, "Broadway limited". Mon enthousiasme est malheureusement peu à peu retombé au fil des chapitres et mon sentiment de déception s'est rapidement confirmé.

La toile de fond du roman, le New York d'après-guerre, me plaisant beaucoup, je ne m'attendais pas à être aussi déçue. Finalement, j'ai trouvé que l'auteure n'exploitait pas suffisamment ce cadre historique très riche. J'espérais me retrouver véritablement plongée dans l'ambiance de la ville et des années 40, mais ça n'a pas vraiment été le cas. L'auteure multiplie pourtant les références, notamment cinématographiques (James Stewart, Cary Grant, Fred Astair etc.), mais au lieu de donner de l'épaisseur à son intrigue, j'ai trouvé qu'elles l'alourdissaient.

Ma deuxième déception concerne les personnages féminins, très nombreux dans le roman. Dès les premiers chapitres, je me suis égarée parmi les différentes locataires de la pension. Elles ne nous sont pas vraiment présentées, ou du moins, de manière complètement fragmentée, si bien qu'on a peine à savoir qui est qui, qui fait quoi. Qui plus est, je n'ai pas "adhéré" aux personnages, je ne me suis pas sentie impliquée émotionnellement dans leurs mésaventures new-yorkaises. Pour être honnête, je me suis même ennuyée… Je pense que le fait de présenter les personnages à la façon d'un kaléidoscope est une volonté de l'auteure, mais j'ai trouvé que cela ne facilitait pas la compréhension de l'intrigue.

D'ailleurs, venons-en à l'intrigue! Au vue des premiers chapitres, je m'attendais à ce que le fil conducteur du roman soit Jo, l'étudiant musicien. Découvrir l'Amérique des années 40 à travers le regard de ce jeune étudiant français était une bonne idée. Mais rapidement, c'est une multitude de points de vue qui se succèdent. On passe d'un personnage à l'autre, d'une histoire à l'autre. Personnellement, je n'ai pas apprécié le fait qu'il n'y ait pas vraiment de fil conducteur à l'histoire.

Je ne doute pas que ce roman saura trouver son public. Alors, sans regret, je passe mon tour.

C'est un abandon pour moi..pourtant ce livre a beaucoup de choses pour me plaire. L'écriture est très agréable. La plume est fluide et belle. Les d'inscriptions nous plongent dans l'univers du livre mais cependant je n'ai pas réussi à rentrer à 100% dans l'histoire. Un livre que j'ai gardé 12 jours car je voulais vraiment le lire mais bon parfois il ne faut pas forcer.

Quand Jocelyn débarque à la pension Giboulée, pour s'y installer, il tombe de haut. La pension est en effet 100% féminine et c'est par une erreur linguistique qu'il se retrouve dans cette situation. Suite à un concours de circonstances, il parvient à rester à la pension ! Les autres pensionnaires sont 6 jeunes filles qui ont toutes un rêve : briller sur les planches de Broadway.
Dans ce roman pour le moins étonnant, nous suivons à tour de rôle les aventures des pensionnaires de la Giboulée.
Mon avis sur ce roman est assez partagé d'un côté j'ai adoré rencontrer et apprendre l'histoire sur certaines d'entre elles mais de l'autre je l'ai trouvé d'une longueur…. J'ai souvent dû m'obliger à le lire, à continuer ma lecture quand tant d'autres livres m'appelaient.
De manière générale je l'ai trouvé très bien écrit, mais n'étant pas une fan de description, peut être que leur présence importante m'a découragée à certains moments ! Dorénavant je me tâte, dois-je continuer l'aventure pour en savoir plus sur certains personnages et leur histoire ou dois-je tout simplement passer au prochain ?
Parce que oui, malgré tout, je me suis attachée à certains personnages comme Hadley et Ogden, Chic, Jo et Dido ! Mais de l'autre côté, certains comme Page que j'ai pu adorer dès sa rencontre m'ont plutôt déçue, voire désintéressée rapidement. D'autres encore mon surprise ! Comme Artemissia, plus connue sous les surnoms du Dragon et du capitaine Bling !!
Si je continue l'aventure ce sera en lisant les deux (ou le dernier livre) en sautant les passages des personnages qui m'intéressent le moins !

Roman choral qui nous plonge en plein Manhattan d'après guerre, et malgré une intrigue qui s'éparpille, s'est lu avec plaisir et très rapidement malgré ses 600 pages.
Chaque lieu a son atmosphère : la pension, les rues
new-yorkaises enneigées, les clubs, les théâtres, l'Empire state Building.

L'autrice à la faculté d'entraîner son lecteur au moyen d'une plume dynamique, enjouée, dansante et pleine de peps à travers les différentes histoires des pensionnaires.
Elles sont jeunes, sont danseuses, actrices, et rêvent de
célébrités. Elles courent de castings en castings et effectuent des jobs pas toujours évidents.
Chacune se dévoile et gagne en profondeur.

Le jeune Jocelyn apporte une autre vision de ces années car venant de France, son rapport à la guerre est très différent des américains.
Dans un contexte politique emprunt de chasse aux communistes, Jocelyn va découvrir certaines particularités du pays, parfois drôles, cocasses voire touchantes.

Il pleut des références : musiques, acteurs, danses, films, pièces de théâtre, comédies musicales et j'ai pris plaisir à écouter certains des titres pendant ma lecture.
Mais a quantité astronomique de personnages qui a eu tendance à rendre l'histoire confuse voire brouillonne.

En effet, il n'est pas rare de ne plus savoir qui est qui; qui fait quoi, quel lien avec untel, qui fait battre le coeur de qui ... 😶
Mais certains sortent clairement du lot comme Hadley, jeune femme courageuse et très attachante.

Cependant à part ce bémol, je ressors avec l'envie de repartir à New York, de franchir le seuil de la pension Giboulée et de retrouver les
différentes personnages principaux afin de découvrir ce que le destin leur réserve.
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Je prends toujours un peu de temps avant de chroniquer ma lecture car j'aime bien y réfléchir. Avec celui-ci, il n'aurait pas fallu que j'attende trop car je vous avoue que je ne m'en rappelle plus beaucoup 😥.
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Pourtant, je n'avais entendu que du bien de ce roman. Mais pour moi, dès le départ, ça n'a pas marché. J'ai été perdue par trop de personnages principaux. Je ne savais plus qui faisait quoi.
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J'ai persisté car beaucoup m'ont dit de continuer et j'ai finalement aimé un passage où il était question d'un souvenir. Cette jolie histoire de romance se concentrait sur une des héroïnes et j'étais donc beaucoup plus dedans.
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Autre point que j'ai aimé: l'ambiance, un noël enneigé après-guerre à New York.
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Mais le manque d'actions et l'écriture assez particulière auront eu raison de moi... Je ne pense pas que je lirais le second tome.
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Broadway limited
Malika FERDJOUKH

A la pension Giboulée située à New York on y accueille que des filles !
Chic la culottée qui est danseuse.
Page l'ingénue qui veut devenir comédienne.
Hadley qui vend des donuts, boissons et pancakes le jour et est cigarette girl la nuit tout en gardant son petit neveu pendant la convalescence de sa soeur.
Manhattan l'énigmatique qui est danseuse et va retrouver son père qui l'a abandonnée.
Etchika la vivace
Ursula l'étrange danseuse.
Et au milieu il y a Jocelyn, le jeune français atterri là par erreur.
Il est venu étudier et la respectable Mrs Merle lui accorde le logement du sous-sol en échange de soirées piano dont il joue très bien.
La vie des uns et des autres va s'entremêler avec des flashbacks tantôt tristes tantôt drôles !
Je ne suis pas sure de lire la suite mais c'était divertissant malgré une écriture qui m'a paru parfois étrange.

Attention GROS COUP DE COEUR!!!!
Certes j'ai pris un peu de temps à rentrer dans l'histoire à cause du grand nombre de personnages. Mais je ne regrette absolument de m'être accrochée. Dans ce livre on rit, on sourit avec les personnages. Chaque résident des la pension Giboulée est attachant et particulier. New-York est magnifique, ce livre est remplis de joie sans être trop léger. La vie ne fait de cadeau à personne mais chacun peut choisir de surmonter et d'affronter les problèmes, c'est le grand message de cet ouvrage. Tout est plus simple si on choisi d'être heureux !

Un roman choral qui entraîne ses lecteurs à New York en 1948 !
Jocelyn a quitté la France pour New York. Son point de chute est la pension Giboulée. Alors qu'il arrive à destination, il se rend compte qu'un malentendu lié à son prénom a eu lieu. La pension Giboulée est en effet une pension pour demoiselle et à l'américaine, son prénom a été féminisée. Malgré cela, il intègre ce lieu et nous fait découvrir ses pensionnaires pêchues et hautes en couleurs !

Malika Ferdjouk est une autrice reconnue pour la qualité de sa plume. de plus, je comprends maintenant les raisons de l'engouement lié à ce titre par plusieurs booktubeurs ! Une plongée à New York après la Seconde Guerre Mondiale où il est question de carrière, de danse, de jazz et d'amour.
J'ai savouré cette lecture en écoutant du jazz pour m'imprégner davantage de l'ambiance de ce roman.
J'ai pris plaisir à suivre le quotidien de Jocelyn, jeune homme jouant du piano, embarqué par les pensionnaires dans des virées au coeur de New York. C'est émouvant, drôle et beau !

Une histoire légère qui, cependant, peut nous surprendre sur un bon nombre de point. Broadway Limited, c'est plonger dans l'hiver new-yorkais de 1948, c'est rencontrer chaque jeune fille de la pension Giboulée, c'est suivre leur vie depuis le début de la guerre jusqu'à aujourd'hui, c'est comprendre le doux rapprochement entre Jocelyn et Dido. J'appelle ça un livre de dimanche soir au coin du feu, un livre qu'on lit emmitouflés dans un gros plaid, un livre simple, sans artifices. Il y a pas mal de retours en arrière, afin de nous expliquer la vie et le caractère des personnages, mais on suit bien le fil de l'histoire. J'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteur a écrit ce roman; ce n'est pas une manière très originale mais c'est fluide et facile à lire. J'aimerais vous en dire plus mais je ne voudrais pas vous priver d'un tel roman. Une chose est sûre, j'ai hâte de lire la suite !
Louison