Au bois dormant

Il existe deux modes pour appréhender ce roman. Si on souhaite avant tout que le récit soit un conte moderne empli de féerie, de fantastique, on sera très déçu. Et puis, ceux et celles qui préfèrent les thrillers, eux (et elles) seront plus aptes à apprécier ce texte.
En ce qui me concerne, j'aime les thrillers à petites doses, surtout quand c'est scientifique. C'est pourquoi j'adore les oeuvres du Docteur Francis-Paul Wilson, ainsi que celles du duo Douglas Preston et Lincoln Child. J'avoue que j'ai une très grosse préférence au monde de l'imaginaire qui me permet d'oublier tous les maux de la planète et mes peines personnelles.
En lisant ces quelques lignes, vous en dédirez fortement mon ressenti sur le roman « Au bois dormant ».

Tout démarrait pourtant bien. À la manière de Chloé Price de « Life is strange » – clin d'oeil au jeu vidéo –, nous suivons une jeune adolescente qui se passionne de photos. Elle est plutôt solitaire et l'on comprendra plus tard la raison de sa non-socialisation. Quoi qu'il en soit, elle va surprendre un homme fureter sur son bahut.

Le début me plaisait bien. En fait, j'ai bien aimé jusqu'à ce que le récit tourne à l'enquête policière. À partir de là, c'est devenu haché, alternant de bons ressentis et de moins bons. le personnage de Jude sauve un peu la mise.

Sa composition et le final m'ont un peu déçu. À aucun moment, l'auteure nous parle des parents qui doivent être morts d'inquiétude. de plus, le tueur surnommé “Le rouet” n'apparaît réellement. Je trouve dommage que ce personnage ne soit pas plus développé. Et on arrive au point de chute où la divulgation du fameux assassin m'a laissé de marbre puisqu'il n'est qu'un protagoniste anonyme.
Le récit est également ponctué de quelques passages très succincts et rares où Ariane nous expose ses notes.

Je dois bien l'admettre, passé la désillusion d'une revisite d'un conte fantastique (ou alors, j'ai raté quelque chose) pour une enquête policière, j'ai tenté en vain de me plonger dans cet air canadien. le roman possède, à mon sens, bien plus de défauts que de qualité. Au final, je suis passé complètement à côté, sans l'apprécier comme il aurait dû l'être.

J'ai lu ce livre dans le cadre du challenge ABC 2014-2015 et je dois dire que je reste mitigée sur ce roman. Comme vous l'aurez certainement compris, il s'agit d'une réécriture du conte de la belle au bois dormant. Mais ici, pas de fantastique ni de surnaturel. Ne vous attendez pas non plus à quelque chose de féérique. Il s'agit d'une enquête policière qui reprend certes, les personnages du conte mais qui reste tangible. le rouet de l'histoire originelle est ici personnifié en serial killer. Il assassine ses victimes (des jeunes filles de moins de seize ans à la chevelure et physionomie similaires) selon un mode opératoire très précis. Mais pourquoi s'en prend t-il à elles, et qu'ont-elles en commun ? C'est ce que l'on va tenter de découvrir à travers ce récit.

J'aurais du être plus attentive aux divers résumés et critiques car je ne pensais pas du tout que l'histoire entière tournerait autour de l'enquête policière. J'imaginais un univers un peu plus illusoire et romanesque. J'ai choisi cette lecture par rapport au titre et à la couverture, sans savoir à quoi m'attendre. J'ai voulu garder intact tout l'effet de surprise, ce qui n'a pas joué en ma faveur.

Personnellement, j'adore lire car cela me permet de m'évader du quotidien, de voyager, d'être dans ma bulle, ce qui n'a pas été le cas avec ce roman. D'où ma déception. Je n'ai pas eu l'impression de lire une réécriture de conte, mais de me retrouver dans un épisode d'une énième série policière. Néanmoins, on retrouve quand même des éléments du conte : la rose comme dernière offrande, le lit bordé de ronces, comme celles qui entourent le château dans le conte. Les personnages sont assez fidèles, la princesse victime du long sommeil (ici, rien d'autre que la mort) la reine cruelle incarnée par la fameuse jumelle, les marraines protectrices, le valeureux prince charmant et j'en passe. La psychologie criminelle est abordée ici à travers les pensées du Rouet et la réflexion des enquêteurs qui tentent de percer à jour ses motivations.

Tout cela n'a pas réussi à me faire passer un bon moment et je me suis hâtée de le finir pour passer à autre chose, et surtout à des histoires plus fantastiques et moins versées dans le macabre !

On ne peut pas dire que je sois une habituée des thrillers. Non seulement j'en lis très peu mais en plus je n'aime pas spécialement ça. Ce qui m'a poussé à acheter ce livre qui pour le coup est un thriller c'est le fait de savoir qu'il a été inspiré du conte La Belle au bois dormant, je me suis demandée ce que ça pourrait donner. Par ailleurs la couverture est superbe, il faut dire ce qui est et les avis globalement satisfaits des uns et des autres ont eu raison de ma curiosité.



Dans ce livre, on suit une famille qui ne cesse de déménager dans le but d'échapper à un serial-killer surnommé le Rouet, qui sévit depuis des années et a comme modus operandi de prévenir une famille à la naissance de leur fille (toujours blanche de peau, aux cheveux blonds) qu'il l'a tuera le jour de son seizième anniversaire en reconstituant la scène du conte La Belle au bois dormant lorsqu'elle se pique le doigt à un fuseau et tombe dans un profond sommeil. Ainsi, pour brouiller les pistes et attirer le danger loin de ses parents, la jeune Arianne décide de fuguer à l'approche de son seizième anniversaire.



Au Bois dormant est écrit par une auteure française et s'adresse à un lectorat plutôt jeune. Malgré quelques montées d'adrénaline (et encore) dû au fait que l'anniversaire d'Ariane approche à grands pas, le contenu est light et les scènes ne sont pas gores du tout. Je suis la première à être facilement impressionnable mais j'attendais quand même de ressentir quelques sueurs froides qui ne sont jamais venues du coup, j'ai été passablement déçue.



Je n'ai pas trop accroché aux différents personnages qui nous sont présentés dans cette histoire. A aucun moment je n'ai réussi à me sentir proche d'eux. Les parents auraient pu me plaire, j'aurai pu les trouver attachants mais on ne les voit au final pas beaucoup. Ariane ne m'a pas fait beaucoup d'effet. Je ne l'ai pas trouvé exaltante à suivre malgré la situation inextricable dans laquelle elle se trouve. Quant au policier, j'ai trouvé Jude caricaturé en étant un personnage taciturne, associal, avec un lourd passif et en étant pas neutre dans l'affaire. L'auteure a beau le décrire comme étant jeune et beau, je n'ai pas pu m'empêcher de me le représenter tout du long comme étant dans la force de l'âge et bardé de cicatrices. Désolée.



Concernant l'aspect conte de fées maintenant, on ne peut pas parler de réécriture car ce n'en est pas une mais on a quelques allusions (légères) à la Belle au bois dormant. On a la mise en scène des meurtres de l'assassin, son surnom, le Rouet, les caractéristiques physiques de ses victimes ainsi que la présence des "bonnes fées" qui veillent sur la sécurité d'Ariane. Il n'y a pas d'éléments fantastiques dans cette histoire, il faut le savoir. Personnellement, j'aurai préféré que l'aspect conte soit encore plus poussé qu'il ne l'est en faisant par exemple intervenir d'autres personnages. Il me semble que certains rôles n'ont pas été distribués.



En résumé, je suis contente de ne pas avoir eu plus d'attentes pour ce livre qui ne m'a pas trop emballée. Je peux me remettre psychologiquement de ne pas avoir accroché aux personnages par contre ne pas frissonner, ne pas avoir la gorge nouée, ne pas grimacer de dégoût m'a clairement manqué puisqu'à mon sens ce sont les réactions élémentaires à la lecture de tout bon thriller. Même en s'adressant à des jeunes, il y aurait eu moyen d'instiller plus de rythme, plus de suspens. La seule chose qui m'ait plu c'est l'originalité du récit amené par le conte mais même comme ça, ça ne fait pas tout et je mets à ce livre la note de 2/5.

On l'appelle le Rouet. En référence au « rouet » sur la pointe duquel la Belle au Bois Dormant se pique le doigt dans le conte de Perrault. Car le Rouet est un tueur en série, un criminel qui traque ses victimes dès leur naissance, promettant à leurs parents qu'il leur dérobera la vie le jour de leur seizième anniversaire. Ariane aura seize ans dans quelques mois. Elle décide de s'enfuir plutôt que d'attendre cette mort annoncée. En chemin, elle rencontre Lara, une jeune fille qui lui ressemble comme une soeur. Mais un terrible accident emporte Lara. Elle aurait eu ses seize ans quelques jours plus tard. Dans la précipitation des événements, on confond Ariane et Lara. Et si changer d'identité était la solution pour échapper au tueur ? Ariane décide de se faire passer pour la défunte et continue sa fuite. Mais le tueur est bien plus proche qu'elle ne le croit…
Pour ma part,j'ai trouvé cette lecture agréable et où le suspense tient en haleine jusqu'au dernières pages du livre

J'étais conquise par le résumé et la belle couverture! L'idée de ce conte complètement revisité de cette manière était très intéressante. Tout était optimal pour passer un bon moment lecture. Un début qui démarre bien, un Rouet qui s'avère être un tueur en série bien particulier. Il choisit ses victimes dès leurs naissances, informe les parents par une lettre et vient les traquer à leurs seize ans!

Ariane est l'une d'elles. Mais elle refuse cette malédiction et fugue. Elle rencontre une autre jeune fille mais celle-ci décède lors d'un accident. Ariane par un concours de circonstances va prendre l'identité de Lara pour échapper au Rouet. Jusque-là, tout va bien pour moi...

Et puis, patrata. L'histoire prend un détour abracadabrantesque! D'accord elle rencontre les bonnes fées, comme dans le conte. D'accord, ces dernières vont la protéger sans trop demander de détails. Mais là où ça coince pour moi, ce sera la confusion de l'identité du Rouet. J'ai trouvé ça un peu tiré par les cheveux! Un peu trop "trop" justement. Et ce policier qui comme par hasard reste sur cette affaire alors qu'il y est mêlé jusqu'au cou.

Voilà, je ne sais trop quoi en penser. Finalement, je n'ai pas apprécié plus que ça cette histoire et comme à mon habitude je vous conseille de vous faire votre propre avis!
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Je ne vous le cacherai pas, la raison pour laquelle j'ai achetée ce livre est la couverture. Elle est magnifique : j'adore le concept d'une jeune femme, les lèvres peintes d'un rouge vif, tenant entre ses doigts une fleur. C'est une ravissante couverture.
Le roman est palpitant. J'aime le fait qu'Ariane prenne la fuite, j'aime le danger qu'elle court tout au long du bouquin. le concept est très bien et l'auteur a su l'exploité. La fin m'a aussi beaucoup plu ; les motivations du Rouet, qui il est.
Je le propose.
- Meg.