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sur 553 notes
Dans la famille, le venin…
Parvenu à l'âge adulte, le narrateur, Jim, rend visite à sa grand-mère, Renée. Il opère ce retour en arrière pour déterminer l'origine du pouvoir destructeur de celle qui est maintenant une vieillarde impotente.
Possédait-elle en germes, dès l'enfance, cet égoïsme forcené et cette volonté tyrannique qu'elle a cultivés durant toute son existence ? le monde adulte et pervers dans lequel sa propre famille l'a contrainte à évoluer portait-il, au contraire, une large part de responsabilité ?
Remontant le fil du temps, voyageant de l'Europe à l'Orient, des États-Unis à la rive nord du lac Léman, le narrateur interroge le passé de sa grand-mère et les journaux intimes de sa propre mère, Marie-Blanche.
Alexandre Dumas aurait frétillé de bonheur en intitulant les différents chapitres : de l'indifférence paternelle, ou de la froideur maternelle, ou bien encore de la folie dominatrice d'un oncle et de la puissance destructrice de l'argent.
Reconstruisant son propre passé, tout en lui conférant le pouvoir de la fiction, l'auteur tient le lecteur par les tripes, intensément. Ce dernier trébuche et chancelle de mondanités sournoises en féroces scènes familiales.
Jim Fergus excelle à exprimer la terrible fragilité de l'être humain jeté dans un jeu sordide dont il ne comprend pas les règles.
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Dans ce pavé de plus de 700 pages , Jim Fergus raconte l'histoire de sa famille française ; plus particulièrement celle de sa mère et sa grand-mère . Nobles " fins de race " , oncle pédophile , mères froides et distantes , alcooliques .... aucun de ces personnages n'est montré sous un jour sympathique , plus préoccupés par l'argent , le respect des convenances et par l'esprit de caste . J'ai trouvé ce livre très agréable à lire mais n'ai pas pas été très ému par le destin tragique de Marie-Blanche .
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Marie Blanche est la mère de Jim Fergus et la fille de Renée, une aristocrate française autoritaire et déplaisante. L'auteur nous raconte ici la vie de ces deux femmes, en alternant les chapitres.

Eurk. Je suis désolée, mais j'ai détesté ce roman. J'ai détesté tous les personnages, froids et absents, l'ambiance générale, je ne comprends même pas où l'auteur a voulu en venir. Nous démontrer que le caractère destructeur de Marie-Blanche est dû à la méchanceté de Renée, sa mère, elle-même due à une enfance perturbée par la perversité d'un oncle et l'indifférence des parents ? Je pense que tout le monde l'a bien compris. Toutefois, ce que j'ai surtout retenu, c'est l'exposition d'un groupe d'êtres humains pervers, immoraux et abjects. L'oncle Gabriel, cet affreux pédophile complètement dégénéré, beurk, je n'en pouvais plus de le voir. Et les parents ! Comment peuvent-ils cautionner ce genre de pratique ? Ils banalisent des pratiques épouvantables et les travers humains, c'est insupportable à lire.

Je me suis sentie mal à l'aise tout au long de ma lecture. J'ai survolé la dernière partie et c'est vraiment pour le principe de finir mes romans que je l'ai terminé. J'aurais dû commencer à lire cet auteur avec Mille femmes blanches, dont les critiques sont positives.
Lien : http://leslecturesdecat.cana..
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J'ai lu ce livre un jour de grippe. Je n'ai pas pu le lâcher. C'était horrible, dégoutant, révoltant tout ce gâchis et pourtant à chaque fois que je me suis dit : stop ! ça suffit ! je n'ai pu m'empêcher de poursuivre la lecture de ce roman familial cruel et autobiographique par procuration. Jim Fergus a un talent incroyable et je pense poursuivre ma découverte de son oeuvre.
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J'ai trouvé cette saga pas mal du tout malgré quelques critiques vraiment mauvaises. C'est intéressant cette biographie romanesque de la grand-mère et la mère d'un auteur américain.
Jim Fergus est totalement américain et même un passionné de son pays. Or il est du côté maternel 100 % français et le regard qu'il porte sur cette partie de sa famille est celui d'un américain. Il semble assez fasciné par le vieux continent et il faut bien admettre que le destin de ces 2 femmes et en particulier celui de sa grand-mère sont assez hors norme.
L'écriture est il est vrai sans relief, mais à mon avis le contenu suffit à nous tenir en haleine. C'est donc un très bon moment de lecture et ce pavé se laisse avaler à toute allure.
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Je ne sais pas laquelle des deux, Renée ou Marie-Blanche me semble la plus détestable : l'une, méchante, prétentieuse, snob, insensible et l'autre, influençable, instable, immature, incapable de s'intéresser à une autre personne qu'elle même et surtout pas à ses enfants. Il est très difficile de s'attacher à ces personnages et d'adhérer à l'histoire. Mais ce qui m'a le plus dérangée, ce sont les passages sur la relation que Renée, 13 ans, entretient avec son oncle, pédophile. Je pense que certains chapîtres sont en trop et n'apportent rien à cette histoire.
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Jim Fergus veut remonter dans son histoire familiale et nous emmène avec lui. Sa grand-mère, qu'il a peu connu, est à la fin de sa vie. Pourquoi ne s'est-elle jamais attachée à ses petits-enfants? Pourquoi était-elle si compliquée à vivre?

Jim remonte au tout début de l'histoire, se basant sur des journaux intimes, des articles de journaux, des témoignages de proches.

Renée est issue d'une famille noble. Mais pour autant, le côté fantasque de la petite fille fait très tôt son apparition. Sa vie est parsemée d'événements troublants et perturbants. Est-ce cela qui l'a rendue si dure et froide?…

Les romans de Jim Fergus ne sont plus à présenter. Mille femmes blanches m'avait littéralement transportée lorsque je l'avais découvert. Je n'ai malheureusement pas eu l'occasion de lire les autres tomes, mais son nom me reste bien en mémoire. Aussi, lorsque j'ai vu ce titre être proposé par Netgalley, je n'ai pas vraiment hésité.

Je suis remontée dans l'histoire familiale de l'auteur. Bien que le roman porte le prénom de sa mère, nous allons principalement nous intéresser à sa grand-mère, Renée. Celle-ci est pour le moins… hors du commun. Ce n'est pas tant qu'elle soit agréable, d'ailleurs. Cette petite fille fait preuve d'un caractère vif à toute épreuve. Elle est égoïste, jalouse et de plus en plus destructrice.

Il faut que l'univers familial que nous découvrons est pour le moins déstabilisant: un père mièvre, une mère lunatique, un oncle pédophile… Il y a de quoi perturber un enfant. Est-ce cela qui a façonné la femme qu'elle allait devenir? Grande question.

L'auteur n'omet rien, n'ayant aucune complaisance quant aux défauts de son aïeule. Tout en lui faisant un portrait majestueux, il n'a pas peur de nous montrer ses plus noirs côtés.

Dans la seconde partie du roman, nous abordons davantage la vie de Marie-Blanche, la mère de Jim, ayant grandi à l'ombre d'une mère prenant toute la place. D'ailleurs, même dans le récit, il reste peu de place à la jeune fille, tant elle semble effacée.

L'auteur nous dresse un tableau horrible et attirant à la fois, celui d'une femme ayant tout voulu, et ayant perdu autant. Celui d'une époque qui n'existe plus. Celui d'une famille bancale, qui s'est construit comme elle pouvait.

J'ai fait quelques recherches après ma lecture. Bien sûr qu'une partie du récit est romancée, ne serait-ce que pour les dialogues. Pour le reste, je suis incapable de savoir si c'est réel ou pas. Toujours est-il que Renée a réellement écrit un livre, dans lequel elle donne sa version personnelle de son histoire.
Lien : https://au-fil-des-pages.be/
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Marie-Blanche s'enlise dans son passé. Elle a tenté d'échapper à la douleur et au désespoir qui la hantent jour et nuit. Elle anesthésie ses manques dans l'alcool. Elle cherche une issue mais en vain.
Et un soir, elle saute.

Comment essayer de comprendre ce geste?
Comment un garçon de 16 ans, Jim Fergus, peut mettre des mots sur ce vide incommensurable que représente la perte de sa mère?
Y'a-t-il une responsable? La propre mère de Marie-Blanche, Renée?
L'énigmatique et tyrannique Renée qui brisera sa fille en l'humiliant jour après jour.&#xNaN;

Jim Fergus fouille avec pudeur et délicatesse la mémoire familiale en retraçant le parcours de Renée. Il cherche à comprendre et peut être à pardonner le comportement de cette femme qui n'a pas été capable d'aimer sa propre fille, Marie-Blanche.

Renée nait en France en 1899 dans une famille d'aristocrates désargentés. Privé de l'amour de sa mère, Renée apprend à vivre dans ce monde d'adultes. Cette maturité précoce bouleversera à jamais cette petite fille et la transformera en une jeune fille manipulatrice et tyrannique avec son entourage. Elle traversera deux guerres mondiales et ses amours l'amèneront à sillonner le monde.🎆

Jim Fergus dresse le portrait de femmes complexes et tourmentées dans l'histoire du XXe siècle. L'auteur effleure l'intime, sa propre histoire personnelle en donnant au lecteur quelques clés. Ce roman m'a bouleversée; le destin de Marie-Blanche m'a émue aux larmes.
Cet écrivain a marqué ma vie de lectrice avec ses romans "Mille femmes blanches", "Chrysis" notamment.
Déjà édité en 2011, ce roman est une nouvelle version de Jim Fergus accompagnée de photographies personnelles très émouvantes.
C'est un très gros coup de coeur pour ce roman.
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Dans ce très long roman, Jim Fergus nous raconte la vie de sa grand-mère, Renée, et celle de sa mère, Marie-Blanche, pour essayer lui-même de comprendre ce qui a détruit sa mère, l'amenant à l'alcoolisme et au suicide. Ces deux femmes ne se sont jamais senties mères. Renée parce qu'elle n'aimait qu'elle et Marie-Blanche parce ce que sa mère ne l'a jamais aimée. La quatrième de couverture nous annonce une inoubliable fresque familiale. Ce n'est pas exactement ce que j'ai ressenti, même si le livre compte 606 pages. Ce qui est intéressant dans l'écriture de Jim Fergus, c'est qu'il nous fait traverser un siècle d'histoire en alternant des tranches de vie de Renée et Marie-Blanche depuis l'enfance, jusqu'à l'âge adulte, puis à la maturité, et même la vieillesse pour Renée. Ce livre se lit facilement, mais je n'en conserverais pas un souvenir impérissable, contrairement à Mille femmes blanches.
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J'ai été agréablement surprise de ma lecture. En effet, je ne suis pas fan des histoires de vie en général. Mais je me suis plongée dans ce roman. Il m'a fait découvrir ce qu'a pu être la vie durant le 20e siècle. On y suit l'histoire de deux femmes radicalement différentes mais pourtant mère et fille. Petit à petit, l'auteur nous raconte leur histoire de vie ce qui amène à comprendre leur parcours, leurs décisions et leurs désillusions.
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