Neige

Magnifique livre et une très très belle découverte, j'ai adoré me plonger dans la quête de ce jeune poète.

Je ne relis pas souvent les livres. Je ne sais pas pourquoi mais ça n'a pas la même saveur lorsque je connais déjà le fin mot de l'histoire. Pourtant, j'éprouve l'envie de me replonger dans ceux qui m'ont touché pour différentes raisons. Comme ce week-end nous avons décidé de ne pas mettre le nez dehors, j'ai craqué et j'ai relu Neige (qui est bien de saison !).

Ce petit livre est le poème de la neige et l'histoire de son poète Yuko, une sorte de funambule des mots.
C'est aussi une très belle histoire d'amour, au délicieux parfum zen, étrange et originale.
Un très beau poème d'amour donc.

Relire Neige, ça va vite. Il ne compte même pas cent pages ! J'avais le souvenir d'une lecture toute en poésie, d'un récit doux et touchant. Je dois bien avouer que j'avais une petite appréhension en me lançant car j'avais peur de ne pas retrouver le charme de ma première lecture.

Heureusement, il n'en est rien. La beauté du texte est restée intacte et j'ai suivi avec plaisir le parcours de ce jeune poète qui souhaite ne consacrer son art qu'à la neige. Je me souvenais quasiment de tout, à quelques détails près et pourtant, je n'ai pas vu les pages se tourner.

C'est avec ce livre que j'avais découvert la plume de Maxence Fermine et j'avais été conquise immédiatement. C'est vraiment très beau, le vocabulaire est ciselé comme une sculpture faite en neige ... le lecteur découvre une infime partie de ce qu'était le Japon avant. Ce n'est pas un pays qui me parle, ce n'est pas un pays qui m'attire mais malgré tout, je me suis laissée embarquer.

Pendant une heure environ, le temps semblait suspendu ...

Japon, fin XIXème siècle. le jeune Yuko refuse de devenir soldats ou moine, comme son père lui demande. Il veut être poète et lorsqu'il re-découvre la neige, décide d'écrire un haïku sur la neige. Après avoir négocié avec son père, il écrira 77 haïkus avant de passer à autre chose. Mais il est remarqué par un poète de la cour, qui trouve son travail magnifique, mais trop… blanc. Il décide alors de traverser les montagnes pour prendre enseignement auprès d'un maître.

Je n'arrive absolument pas à me souvenir si j'avais déjà lu ou non ce texte, si c'est le cas, ça remonte à de nombreuses années (avant l'ouverture de ce blog, sinon, j'aurais écrit une critique!), mais certains passages me semblaient familier… Néanmoins, la (re?)découverte a été totale et j'ai été embarquée par ce texte court, souvent comparé à Soie, de Barrico, mais que j'ai largement préféré.

L'écriture est brève, concise, absolument magnifique, mêlant haïku, poésie, descriptions, sentiments et même vulgarité du quotidien, ainsi que les japonais en ont l'habitude.

L'histoire est magnifique, autant histoire de poésie, roman initiatique que roman d'amour. C'est un texte que je pourrais relire facilement, outre le fait qu'il est très court, il est de ces textes qui marquent et restent en mémoire (oui, je sais j'ai dit que je ne me souvenais plus si je l'avais déjà lu, mais j'ai retrouvé une ambiance et une magie qui m'a semblé familière. Et si je ne l'avais jamais lu, c'est la preuve que ce texte résonnait de telle manière en moi, qu'il complétait mon vécu pour en faire un écrin de poésie (je deviens lyrique!)).

Bref, une seule conclusion ! Lisez-le si ce n'est pas déjà fait !
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Après en avoir vu l'interprétation au théâtre qui pour le coup est assez rébarbative, on prend plutôt cette courte nouvelle comme une petite pastille japonaise pleine de sagesse, de réflexion et contre-temps comme la culture nippone peut nous en offrir. Si cette Neige ne laissera peut-être que peu d'empreintes dans ma mémoire, on doit reconnaître toutefois la belle immersion au pays du soleil levant que nous offre Maxence Firmine.

Je ne m'étendrai pas tout a était dit
Ce livre apaise que de beauté de calme et de sérennité.
J'ai beaucoup aimé et le relirai sans doute.

Yuko est un jeune de 17 ans qui a deux passions dans la vie : les haïku et la neige, ce qui ne plait pas à son père. Pour pouvoir les assouvir, il fait ses poèmes sur le thème de la neige. Tenant tête à son père qui veut que son fils fasse autre chose dans la vie, il lui promet de n'écrire que 77 haïku pendant 6 mois de l'année et de ne rien faire le reste du temps. Un jour, le poète officiel de la cour vient voir le père de Yuko et ce dernier lui fait lire les haïku de son fils. Il est tout simplement émerveillé devant tant de beauté et de talent mais se demande pourquoi ils ne parlent que de neige et de blanc et pense donc qu'ils manquent de couleur. Au printemps suivant, il revient accompagné d'une très belle femme. Lui expliquant que ses poèmes manquent de couleur , il lui demande si Yuko sait également peindre , danser , calligraphier et composer. Suite à une réponse négative du jeune homme, il lui propose d'apprendre la couleur auprès du grand maitre Soseki. Quelle n'est pas sa surprise de savoir que ce dernier est aveugle.

J'ai bien aimer ce livre car il est beau, apaisant et touchant. le charme et le calme japonais se fait bien ressentir. L'auteur nous livre une oeuvre qui traite de l'amour, de la passion ; de la jeunesse et de la veillesse.

Le jeune Yuko, 17 ans issu d'une famille de militaires et de religieux veut devenir poète et son ambition est particulière, il veut se consacrer à l'écriture de haïkus dont le sujet unique est la Neige. D'abord réticent, son père accepte mais lui fait d'abord rencontrer le poète de l'empereur. Ce dernier lui conseille l'apprentissage auprès du grand peintre Soseki afin de donner à ses poèmes plus de couleurs. Après un long périple dans les Alpes japonaises, une première épreuve humaine éprouvante, il rencontre enfin Soseki, le fameux peintre mais celui-ci est aveugle. Et c'est à travers la vision de ce peintre aveugle que Yuko va comprendre la couleur qui lui permettra d'évoquer la blancheur de la Neige dans ses haïkus.

Un premier roman, très court de Maxence Fermine, d'une grande sensibilité, un conte initiatique où le jeune héros va traverser les épreuves pour mieux se connaître. Maxence Fermine écrit avec une grande sensibilité, un roman extrêmement poétique sans être fade qui évoque un voyage d'apprentissage, une traversée faite de rencontres et d'événements marquants pour mieux se comprendre et atteindre son art auprès d'un maître, ce dernier acceptant de lui transmettre sa sagesse.
Neige est un joli conte, et surtout un voyage intérieur poétique.

Je ne comprends pas. C'est maxence fermine qui a un soucis avec la femme? Ou la culture japonaise? Car dans ce roman, je ne ressens aucune energie d'amour, aucune rencontre entre deux êtres. Il n'est question que de femmes sexuelles. (nette apparition du fameux clivage entre la putain(1ere amante) et la vierge immaculée (femme inaccessible pure sous la glace)).

Une splendeur infinie. La froide et douce blancheur de la neige. Une sublime poésie délicate et envoûtante. Superbe

Un petit livre simple, très vite lu ou relu. Belle histoire, pleine de poésie et de légèreté. A lire pour la détente.