Exister c'est cela, pensai-je, un sursaut de joie, une pointe de douleur, un plaisir intense, des veines qui battent sous la peau, il n'y a rien d'autre de vrai à raconter.
La vie est légère, il ne faut permettre à personne de nous la rendre pesante.
Nous ne savons rien des gens, pas même de ceux avec lesquels nous partageons tout.
j’ai toujours eu la voix faible, je ne sais pas crier
Nous ne savons rien des gens, pas même de ceux avec lesquels nous partageons tout.
Nous ne savons rien des gens, pas même de ceux avec lesquels nous partageons tout
Un long lambeau de vie passée ensemble et on pense que c'est le seul et unique homme avec qui on aimera vivre sa vie, on lui attribue certaines vertus résolutoires, et c'est, au contraire, seulement un bois émettant des sons de fausseté, on ne sait qui il est véritablement, in ne le sait pas d'avantage lui-même. Nous sommes des occasions. Nous consumons et nous perdons notre vie parce que, en des temps reculés, tel ou tel a été gentil avec nous, il nous a élue parmi les femmes, tellement il avait envie de décharger son braquemart dans notre corps. Nous prenons son banal désir de foutre pour quelques gentillesse exclusivement adressées à notre personne. Nous aimons son envie de baiser précisément avec nous, avec nous seulement. Oh oui, lui qui est si spécial et qui nous a reconnu "spéciale". Nous lui donnons un nom, à cette envie du braquemart, nous la personnalisons, Nous l'appelons mon amour.
Les gens les plus innocents sont capables de faire de bien vilaines choses.
Tout était si fortuit. J'étais tombée amoureuse de Mario encore jeune fille, mais j'aurais pu tomber amoureuse de n'importe qui d'autre, d'un corps auquel nous finissons par attribuer je ne sais quelles significations. Un long lambeau de vie passée ensemble et on pense que c'est le seul et unique homme avec qui on aimera vivre sa vie, on lui attribue certaines vertus résolutoires, et c'est, au contraire, seulement un bois émettant des sons de fausseté, on ne sait qui il est véritablement, il ne le sait pas davantage lui-même. Nous sommes des occasions. Nous consumons et nous perdons notre vie parce que, en des temps reculés, tel ou tel a été gentil avec nous, il nous a élue parmi les femmes, tellement il avait envie de décharger son braquemart dans notre corps. Nous prenons son banal désir de foutre pour quelque gentillesse exclusivement adressée à notre personne. Nous aimons son envie de baiser avec nous, avec nous seulement. Oh oui, lui qui est si spécial et qui nous a reconnue "spéciale". Nous lui donnons un nom, à cette envie du braquemart, nous la personnalisons, nous l'appelons mon amour. Au diable tout cela, quelle foutue bévue, quelle flatterie dépourvue de fondement. Comme il a su foutre une fois avec moi, il sait maintenant foutre avec telle autre, peut on en attendre davantage après tout ?
Peut-être étais-je belle même si mon mari avait fait du sentiment de ma beauté une boulette et l’avait jetée dans une poubelle, comme un papier qui aurait enveloppé un cadeau.