Poupée volée

La lecture de Milena Agus originaire du sud de l'Italie, auteure de plusieurs très belles nouvelles (ou courts romans), avait fini par me convaincre de découvrir Elena Ferrante.
Vrai déception! J'ai trouvé l'histoire pauvre, éprouvé une forme d'ennui passé le milieu du livre, et que le traitement d'un sujet aussi fort que les relations mère fille aurait méritait un traitement différent.
Je ne recommande pas

Après la lecture des quatre tomes de l'Amie prodigieuse, je voulais prendre un autre livre de cette auteure. Grosse déception ! J'avais l'impression de relire le tome 3 de l'Amie prodigieuse. Encore une femme névrosée qui ne sait pas comment aborder sa vie de femme, la maternité, etc. Aucune nouveauté. Je n'ai pas compris.

[Professeure de littérature anglaise à l'université de Florence, Leda est en vacances du côté de Naples. Divorcée, elle est seule depuis le départ de ses filles, Marta et Bianca, parties rejoindre leur père au Canada. Elle se lie d'amitié avec Nina, jeune femme mariée à un homme plus âgé, et sa fille, Elena. Cela lui permet de réfléchir à ses rapports avec ses filles et à sa maternité non assumée.]

J'espère pour leurs enfants que peu de mères se retrouveront dans le portrait de cette femme folle, ambigüe, malfaisante et dangereuse qui ne m'a en aucun cas touchée. Elle ne regrette en rien son geste et n'exprime jamais de repentir à propos d'une maternité qu'elle n'a jamais pleinement assumée ni spécialement voulue. Elle a beau être mal dans sa peau et fragile, son comportement n'en reste pas moins anormal et incompréhensible pour moi, qui pourtant ne suis pas mère. Je pense à toutes les femmes qui aimeraient tellement connaître ce bonheur là, qui n'y arrivent pas et qui vont lire que sa fille en naissant était devenue vorace, exigeante et antipathique comme elle ne l'avait jamais été quand elle était dans son ventre … ! Je m'arrête là, mais ne recommanderais pas cette lecture auto-centrée qui m'a mis mal à l'aise et profondément déplu.