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3,56

sur 1962 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
J'ai été très déçue par ce prix Goncourt.
Certes, la langue employée par l'auteur est belle, l'érudition dont il fait montre sur saint Augustin m'a intéressée. Cependant l'histoire ne m'a pas du tout plu, la mise en abyme avec l'histoire de Marcel pendant la guerre et le mariage des parents du personnage principal n'apporte rien à l'intrigue, si tant est que l'ouverture d'un bar avec hôtesses en Corse en soit une! de plus, les personnages - à l'exception peut-être de la grande soeur, Aurélie- sont désagréables au possible et suscitent peu d'intérêt.
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le Sermon sur la chute de Rome a reçu le prix Goncourt en 2012, soit l'un des prix littéraires français les plus prestigieux. C'est pour cette raison que je l'ai acheté les yeux fermés, sans même m'enquérir du résumé, chose que je regrette maintenant amèrement, car ce livre fût une totale déception. Je suis même surprise qu'il ait pu recevoir un tel prix.

Il n'y a rien de très historique dans ce bouquin, malgré ce que le titre pourrait nous faire penser. L'histoire principale se concentre essentiellement autour d'un bar corse, qu'une femme donne en gérance à plusieurs hommes d'affilé, qui la font ployer sous les dettes additionnelles. Finalement, ce sont Matthieu et Libero, amis d'enfance, qui reprennent le bar et le font vivre, laissant derrière eux leurs études parisiennes prometteuses.

J'ai trouvé ce livre d'un ennui mortel. Je suis passé totalement à côté de l'histoire : je n'ai absolument pas compris où l'auteur voulait en venir. La construction narrative est complexe, tarabiscotée, totalement mélangée, avec une alternance de narration dont on peine à suivre le fil. Des époques qui se mélangent, tout comme les personnages : je n'ai pas réussi à comprendre qui était qui, qui vivait où et à quelle époque, c'est pour dire. Il faut sans doute plus de sensibilité que moi et une dose d'imagination et de créativité artistique pour comprendre et apprécier à sa juste valeur ce texte plein de subtilités.

Je suis passée totalement à côté de ce livre, mais je ne doute pas que d'autres puissent l'apprécier, puisqu'il a quand même remporté le prix Goncourt (rien que ça !).
Lien : https://analire.wordpress.co..
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En panne de lecture, j'ai sorti ce roman (récupéré de prime abord dans une boîte à livres) de ma PAL où il traînait depuis longtemps. J'ai rarement de bonnes relations avec tout ce qui est Prix Littéraires Officiels, en particulier le Goncourt... A priori, hélas, confirmé. Jérôme Ferrari est un auteur très érudit qui ne s'adresse sans doute pas à moi, lectrice lambda.

En tout premier lieu, j'ai été rebutée par ses phrases et ses chapitres qui n'en finissent pas. L'écriture est exigeante pour certains, pour moi, elle est carrément indigeste. Heureusement que le livre est court car j'aurais jeté l'éponge sans complexe. Les premiers chapitres, pourtant, avec le défilé des différents gérants de ce bar corse, sont assez drôle. J'ai lu le reste en travers jusqu'à me retrouver dans une tragédie avec la fin dramatique de ce pauvre Virgile. Je n'ai ni compris comment on était passé d'un genre à l'autre, ni les liens familiaux entre les personnages, ni la portée philosophique du texte, ni le rapport avec la chute de Rome (j'ai zappé le dernier chapitre). Il est vrai que je n'ai pas réellement fait d'effort non plus...

Mon inculture est sûrement impardonnable aux yeux de ceux qui ont encensé ce titre, mais je n'accorde que 3/20 à ce qui fût pour moi, dans sa plus grande partie, que verbiage pompeux.
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Je crois que je n'ai rien compris.
Je ne sais pas où voulait nous emmener l'auteur, mais je crois que je me suis perdue en route. Et que ça m'a semblé long... pourtant c'était à peine 170 pages sur ma liseuse. Mais je m'y suis terriblement ennuyée, voir même endormie.
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Il semblerait qu'aujourd'hui,pour décrocher le Goncourt,il faille avant tout
étonner,surprendre,dérouter le lecteur,voire l'abasourdir!Jérôme Ferrari
s'y est donc attelé sans hésiter.Un style fortement original:des phrases
de 300 à 500 mots -et même un peu plus- alternent avec un modèle plus
classique:sujet +verbe+complément en cinq à six mots;c'est effectivement
déroutant,à défaut d'être justifié...Pour surprendre,Ferrari fait appel aux
grands noms reconnus et -foin de l'avarice!- recrute carrément saint
Augustin :l'évêque d' Hippone serait bien surpris lui aussi de se voir
embarqué dans une telle galère! On étonnera le lecteur par l'étalage
discret d'une vaste culture : citer sur un ton d'intimité ordinaire Alaric,
Genséric,avec -cerise sur le gâteau!- le roi numide Massinissa,et l'effet
est garanti...La recette impose de ne reculer devant aucune énormité;
Ferrari n'hésite donc pas à nous rapporter les hauts faits d'un berger
corse qui,tout au long de l'hiver 1943-44,abattait des soldats de l'armée
d'occupation (à coups de chevrotines avant de les achever au couteau!)
pour...leur voler leurs chaussures!!! Il en exécutera une douzaine avant
de trouver son exacte pointure;après quoi le phénomène de la Résistance "patriotique" prendra naturellement fin...
On en sourirait si ,pour noircir 180 pages,Ferrari n'avait dû se lancer
dans une saga familiale d'un siècle et quatre générations de personnages (au diable l'unité du récit!) et ne nous alignait une fresque
d'individus tous plus sordides les uns que les autres:oisifs,
incompétents,parasites mercenaires,proxénètes,colons prédateurs...
et tous d'une cruauté à vomir : la seule fille dotée d'un jugement sain finit
par échouer comme les autres!C'est à pleurer,tant la bêtise crasse,
la lâcheté,la veulerie et l'exploitation éhontée sont partout présentes
dans un récit creux, vide de sens,ponctué par un mélodrame à quatre
sous dont on ne voudrait pas dans un polar de troisème catégorie;
On se prendrait presque à regretter que les compatriotes de Colomba
n'aient point songé à laver l'honneur du peuple corse selon les antiques
traditions devant l'affront qui leur est fait avec ce "sermon".Et que vient
faire ici la "chute de Rome"???
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[Livre audio lu par Jean-Pierre Garel]

J'ai eu quelques problèmes de digestion avec le précédent opus de Jérôme Ferrari que j'ai écouté, mais le sympathique site Book d'Oreille et les éditions Thélème m'ayant envoyé celui-ci suite à un concours, j'ai fait honneur au cadeau.

On retrouve dès le départ les champs de vocabulaire similaires à ceux de « Un dieu un animal ». le champs nauséeux d'une part : miasmes, glaires, fétide, putréfaction, rancoeur, infecte. le champs religieux d'autre part : archange, miséricorde, démon, châtiments, Dieu, bénédiction. Mais ici les personnages se démènent assez pour se dégager de la lourdeur sémantique vers la piste 4 et accéder à une certaine existence. Existence toute relative cependant, vies insignifiantes entre lesquelles passe régulièrement le doigt de Dieu pour leur rappeler qu'elles ne sont que les instruments d'un propos plus vaste.

Jérôme Ferrari joue les entomologistes divins et sans amour, épinglant, écartelant, observant l'agitation de ses personnages-insectes avec le regard distancié et supérieur du démiurge amateur de tripailles. le Christ rime toujours avec cadavres, l'union sexuelle avec mort ou « nécessité sordide ».

Quand au propos lui-même : « Pour qu'un monde nouveau surgisse, il faut d'abord que meurt un monde ancien. Et nous savons aussi que l'intervalle qui les séparent peut être infiniment court, ou au contraire, si long que les hommes doivent apprendre pendant des dizaines d'années à vivre dans la désolation. » (piste I 18:48), il ne m'a pas convaincue. C'est une vision étriquée, figée, sans profondeur, niant la liberté individuelle.

Je partage la perplexité exprimée par Nelly Kaprièlian au Masque et la Plume quant au succès de ce livre.

Jean-Pierre Garel est très bien. Sa lecture fluctue en vaguelettes qui vont et viennent au rythme de sa respiration, sur un fond de douceur qui ne se ride pas quelque soit la tempête qui sévit en surface.


Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Le type même de livre qu'on peut se passer d'avoir lu.Appeler St Augustin à la rescousse n'y change rien !
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Si vous voulez lire un livre pour rien, tentez celui-là.
L'écriture ça va, mais alors qu'est-ce que ce n'est pas intéressant ! J'ai coupé ma lecture au milieu. Une première rencontre avec l'auteur ratée.
Je n'ai rien de plus à dire, mais comme il faut mettre 250 caractères je vous mets une dernière fois, ce livre ne mérite pas à mon sens le Goncourt.
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je vais en décevoir beaucoup mais j'ai trouvé ce livre "laborieux" aux effets "téléphonés " parfois même pédant malgré sa fausse critique du milieu universitaire (cf.la Sorbonne) et puis un style pas du tout fluide ; il y a quelques années dans un domaine qui me semble proche ,le"soleil des scorzas" m'a paru beaucoup plus beau en particlier sur la forme que je trouve chez Ferrari apre.
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Ennui...
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