Astérix, tome 35 : Astérix chez les Pictes

Certains personnages ont une si forte empreinte dans l'imaginaire collectif qu'ils transcendent leurs créateurs. Avec ce nouvel album signé Jean-Yves Ferri et Didier Conrad, preuve est faite qu'Astérix survivra à Goscinny et Uderzo.

Par Toutatis ! Je trouve qu'Astérix chez les Pictes, façon Hibernatus en Écosse, est un assez bon cru. L'histoire plutôt simple ne casse pas trois pattes à un macareux, mais les habitants du petit village gaulois sont en pleine forme et le scénario comporte tous les passages rituels : disputes avec Môssieur Obélix, tabassage de barde, pirates malchanceux, voyage semé d'embûches, découverte d'une nouvelle culture, traître infâme, Romains ridiculisés et banquet final avec un petit os pour Idéfix. le tout truffé de jeux de mots témoins de l'air du temps. Seuls les sangliers manquent à l'appel, Obélix leur préférant les huîtres et les papillotes de saumon... Qui va croire ça ?

Avec un peu d'attention, on notera que le trait a changé, sans pour cela dénaturer les personnages. Souffle aussi un petit vent de modernité qui met les femmes en valeur, chahutant au passage « nos Gaulois rustauds à gros nez », concurrencés par un jeune guerrier picte aux allures de Highlander. Sa fiancée Camomilla se voit même offrir de la potion magique, distinction rarissime si mon souvenir est bon...

Loin de me "dépicter", ce nouvel opus des aventures d'Astérix et Obélix m'a donc procuré un agréable moment de détente, un brin régressif évidemment. Oui, comme vous sans doute, je suis tombée dans ces BD quand j'étais petite... ce qui, heureusement, ne m'empêche pas d'en reprendre maintenant !

Bon, c'est vrai que je ne peux pas me vanter d'avoir lu tous les tomes des aventures d'Astérix et Obélix" lorsqu'ils étaient encore réalisés par Goscinny et Uderzo mais j'en ai lu quelques-uns (même si je ne les ai pas critiqués sur Babelio, les ayant lus il y a quelques années déjà) et je connaissais donc le style. Je peux donc avancer, sans trop prendre de risques, que ceux qui ont repris le flambeau afin de faire continuer à vivre nos deux Gaulois préférés et toute leur tribu, ont respecté l'esprit de nos bons vieux albums.

Ici, Astérix et Obélix, nos deux inséparables compagnons, trouvent, échoué sur la plage un homme aux allures étranges enfermé dans une grande couche de glace. Après l'avoir ramené au village et montré à Panoramix, leur druide, celui-ci affirme qu'il s'agit d'un Picte, un homme venu de Calédonie (l'Ecosse actuelle). Ayant acquis la certitude qu'il s'agissait bien de l'un de leurs allés qui résistent encore et toujours à l'empereur romain, va alors commencer pour nos gaulois une opération de sauvetage de ce naufragé afin de le ramener à le vie et de le lui faire recouvrer la mémoire.

Je ne vous en dis pas plus en ce qui concerne l'intrigue puisque cette bande-dessinée est très vite lue (ce que je vous invite d'ailleurs à faire) et j'ai peur, vu le nombre important de critiques déjà publiés sur cet ouvrage, de répéter ce qui a été dit moult fois.
Un ouvrage agréable à lire avec des dessins qui respectent ceux du dessinateur original, tout comme le scénario d'ailleurs. A découvrir !

Trente ans d'attente… Et trente ans c'est long, surtout sur la fin… quand on attend avec impatience le nouvel Astérix.
Trente ans de vaches maigres avec des parutions bien médiocres depuis « le grand fossé ». Mais ça y est : l'Astérix nouveau est arrivé ! Ou plutôt l'Astérix ancien est revenu : sous la plume et les dessins de Jean-Yves Ferri et Didier Conrad, un vrai Astérix ; enfin !

Certes, le scénario n'a rien de bien original : tout commence par une visite impromptue ; ça se poursuit par un voyage sur mer qui rencontre des pirates ; ça continue avec une belle bagarre avec des romains (qui ne sont pas fous, ici… en tout cas ce n'est pas précisé), et ça se finit en chansons (enfin presque)…du vrai Astérix, quoi !

Ajoutons à ça un Picte rocker qui « borborygme » obladi oblada avec la tête de Paul Mac Cartney …

Bref, un grand moment… Même si ce n'est pas le meilleur. J'attends avec impatience le prochain… Prévu en 2015, me semble-il.

Pour moi, les meilleurs albums d'Astérix sont et resteront ceux du duo Uderzo-Gosciny, cela me semble indiscutable et beaucoup d'amateurs de BD en conviennent volontiers.
A la mort de Gosciny, Uderzo a continué, mais il manquait la Gosciny's touch, cela aussi est reconnu par beaucoup.

Fallait-il, pour des raisons autres que strictement mercantiles, continuer la série ?

Il ma semble légitime de se poser la question.
Certains classiques de la BD franco-belge ont été repris avec talent (Blake & Mortimer), mais on pouvait aussi se féliciter que les aventures de Tintin se soient conclues avec la disparition d'Hergé.

Tout ce préambule pour dire que j'avais hésité à acheté et lire cet album paru il y'a déjà 10 ans (été 2013).

Mais ce fut plutôt une bonne surprise avec cette aventure qui nous entraine à la suite d'un "hibernatus" sur les terres pictes.

L'esprit original de la série est bien respecté et le dessin de Didier Conrad est proche du style d'Uderzo tout en conservant un petit côté personnel.
Et puis Vincent Cassel caricaturé en méchant, j'avoue que cela rappelle les nombreux clins d'oeil des albums "historiques".

Un nouvel album sort ces jours ci ("L'iris blanc"), je ne suis pas loin de me laisser tenter tiens !

J'ai beaucoup aimé Astérix chez les Pictes, comme la plupart des albums où Astérix et Obélix partent en voyage et découvrent une nouvelle culture.
Les auteurs usent et abusent avec bonheur de tous les clichés habituels sur l'Ecosse : les noms de famille en Mac, les kilts et les cheveux roux, le whisky, les vaches à poils longs, les jeux écossais (et surtout le lancer de tronc qui plaît tout particulièrement à Obélix) et même le monstre du Loch Ness...
Sans oublier quelques "guest stars" avec Vincent Cassel en Mac Abbeh, le méchant verdâtre, ou Johnny Halliday en barde très rock'n roll,...
Bref, je me suis beaucoup amusée avec cette histoire drôle et sans temps mort.

Il était temps!!!
La main est passée pour Astérix et bien passée.
Dans cette aventure, nos deux gaulois aident un picte à repartir chez lui, reconquérir son peuple et sa fiancée. L'arrivée de ce guerrier vêtu d'un tartan provoque certains émois chez les gauloises, si bien que les hommes du village sont pressés de le renvoyer dans son pays.

Je dois dire que les règles des albums d'Astérix sont assez bien respectés: les dessins n'ont rien perdu, les jeux de mots, les grosses colères (un peu trop peut-être), la découverte de nouvelles coutumes (j'aime beaucoup celle des pictogrammes) et les animaux de compagnie un peu particuliers...

Alors même si l'on n'atteint pas le niveau des premiers albums, la lecture est néanmoins agréable et le scénario bien mené. Une nouvelle jeunesse pour Astérix.

Am, stram, gram, Picte et picte et colegram,

Non! Pas ces Pictes-là?

Alors le Astérix aurait-il reçu la visite d'un Picte flamboyant?
Flamboyant, peut-être, c'est un grand Picte à tartan, avec un chant de cornemuse!
Scénario convenu, Astérix, Obélix et Panoramix partent en voyage pour aider leur nouvel ami à vaincre ses ennemis.

Un Astérix plutôt traditionnel, avec des Gauloises en pâmoison devant le Picte, quelques caricatures des travers des étrangers, des jeux de mots et plusieurs baffes aux Romains.

À lire sans s'appesantir et sans faire la comparaison avec le souvenir nostalgique des premiers albums de Goscinny et Uderzo.

Un nouvel album des deux copains qui nous ont accompagnés au cours des cinq dernière décennies, le petit et le gros (d'accord, il est pas gros!), le moustachu malin et celui qu'est tombé dedans quand il était petit. le pari était ici risqué puisque Goscinny et Uderzo ont passé la main et confié la délicate mission d'écrire la suite des aventures de nos deux héros à .....

Le résultat est réjouissant. Je ne suis pas sûre qu'en ignorant le subterfuge j'aurais eu un doute. Certains albums sont meilleurs ( les corses, les helvètes, les bretons ont laissé des répliques cultes), mais déjà par le passé, la qualité a été irrégulière.Cependant ce cru est correct. On retrouve les gags incontournables (les pirates, le barde, les poissons pas frais), les jeux de mots, les références à l'actualité. Là où le propos pêche un peu par sa faiblesse, c'est dans l'exploitation des clichés concernant la peuplade visitée (les Pictes soit les Écossais ) ça manque un peu de fantômes et de panses de brebis farcie.

Mention tout à fait honorable donc pour ce passage de relais

Lien : http://kittylamouette.blogsp..

Rude hiver en Armorique où le village d'irréductibles gaulois subit les assauts de la neige et des températures glaciales. Privés de chasse au sanglier, Astérix et Obélix en sont réduits à chercher des huîtres sur la plage quand, à leur grande surprise, ils tombent nez à nez avec un géant roux prisonnier d'un bloc de glace. Grâce aux bons soins de Panoramix, l'étranger se réchauffe et retrouve la parole. Mac Oloch, cousin Picte de nos gaulois, raconte sa sombre histoire de clans ennemis dans sa Calédonie natale. Accueilli à bras ouverts, en vertu du droit d'asile, le beau guerrier en kilt, finit par s'attirer l'inimitié des hommes du village, jaloux de son pouvoir de séduction qui émoustille leurs épouses. Une solution s'impose : Astérix et Obélix embarquent avec lui pour une traversée vers l'Ecosse.


Après quelques albums pathétiques, Astérix et Obélix reviennent au combat sous la plume de Ferri et Conrad, adoubés par Uderzo himself. Sous le poids de la charge, les petits nouveaux sont restés timorés, se contentant de s'appuyer sur les basiques de la série : chamailleries des deux amis, petit voyage en territoire étranger, mise en déroute de la bande de pirates, bagarres avec les romains et banquet final, le tout ponctué de blagounettes et jeux de mots pas toujours très heureux.
Ce dernier album, mais premier pour les deux successeurs, ne révolutionne pas la série mais sauve du naufrage que le pauvre Uderzo, vieillissant et esseulé, promettait à ses héros. On sourit quelquefois, on soupire un peu mais surtout on se réjouit de cette nouvelle jeunesse annoncée.Gageons qu'une fois la pression retombée, Ferri et Conrad sauront trouver leurs marques et imagineront des aventures plus audacieuses pour le couple de bagarreurs casqués...

Un bon album ,même si l'histoire n'est pas très originale , j'ai aimé retrouver nos deux compères dans de nouvelles aventures.
Les jeux de mots et les blagues fusent ,seul petit regret : on ne voit pas grand chose des décors d'Ecosse ,à part beaucoup de brumes...
Un album d'Astérix c'est toujours un régal et les nouveaux auteurs sont vraiment dans la continuité ,ce qui promet encore de nombreuses aventures en perspective et c'est tant mieux !