Astérix, tome 35 : Astérix chez les Pictes

Trois étoiles tendance quatre, ça laisse de la place pour les prochains car au vu de celui-ci, j'espère qu'il y en aura d'autres. Je reviendrai p'tet dans quelques semaines en mettre quatre, selon le souvenir que j'en aurais.
Voici nos gaulois découvrant un Picte (Calédonien) congelé. Tient me dis-je un remake d'Hibernatus ! Pas vraiment. D'abord l'album commence pas une scission : femmes / hommes ou plutôt rustauds à gros nez. Puis vogue la galère, Astérix et Obélix ramène Mac Olloch chez lui en Calédonie.
Une rimbambelle de jeux de mots en Mac comme : Mac Abbeh, Mac Creese, Mac Atrell ou Mac Robiotix, mais pas que. Les romains et les pirates se prennent toujours des baffes, comme au bon vieux temps.
Il y a des gags, des bons et des moins bons mais j'ai pas mal souri dans l'ensemble, quelques ah ah aussi : difficile de passer derrière un duo de légende.
Les BD, j'avais arrêtés d'en acheter depuis une éternité industrielle (qui comme chacun sait est plus longue que l'éternité standard). Celle-là m'a un peu rabiboché avec le genre.

Dans cet album, Astérix et Obélix se retrouvent avec un Picte congelé sur les bras, qui doit regagner son pays au plus vite pour le sauver de l'alliance d'un clan étranger avec … des Romains ! Chic chic chic (Obélix) !

Premier album à ne pas être scénarisé et dessiné par Uderzo, ce nouvel opus d'Astérix était attendu au tournant par tous les fans du petit Gaulois, et moi la première ! Et au final, il me semble que Ferri et Conrad ont réussi ce défi haut le main : le scénario tient la route et n'a rien à envier aux premiers volumes, l'humour est toujours largement présent, le dessin est extrêmement fidèle : bref, l'esprit Astérix a été parfaitement respecté et on est heureux de retrouver nos héros inchangés, ou presque … Des baffes, des sangliers, des Romains, des calembours, que demander de plus ?

N'hésitez donc pas à partir avec eux sur les traces des Pictes, malgré tout ce que peut dire la presse et les puristes, c'est un Astérix de bon cru !
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Lu au moment de sa sortie en librairie et j'en garde encore à ce jour un excellent souvenir. L'histoire, les dessins, l'humour..tout est fidèle à l'univers d'Uderzo et de Goscinny,

Pour ceux qui n'ont pas encore eu l'occasion de l'avoir entre les mains, je vous conseille de vous le procurer !

Et oui, vous lisez bien, moi aussi j'ai craqué et décidé de lire le dernier Asterix. Ou dois-je dire le premier Asterix nouvelle génération. Exit Uderzo, le dernier créateur vivant de ce monument de la bande dessiné. Et il faut reconnaître que c'est un soulagement vu la qualité médiocre des derniers opus. Voyons voir si les nouveaux seront à la hauteur de leurs aînés et de nos espérances !

Première constatation, pas de révolution dans le trait, je suis incapable de faire la différence entre le dessin de Didier Conrad et celui d'Uderzo. Cela me convient parfaitement, ce n'était pas la qualité des dessins qui faisaient défaut aux dernières aventures de notre petit gaulois mais bien le scénario.

Donc le scénario, la où tout le monde attendait ce nouvel Astérix, réussi ou pas ?
Je dirais qu'a défaut d'être un tome inoubliable, Astérix chez les Pictes est arrivé à me séduire. J'y ai retrouvé la fraîcheur et l'humour des premiers tomes. On suit avec plaisir les aventures de Mac Oloch et de nos 2 Gaulois. Peut-être est-ce un peu trop classique, l'arrivée d'un étranger au village d'irréductibles Gaulois suivi des aventures d'Astérix et Obélix pour ramener celui-ci et rétablir la justice. C'est vu et revu mais ça marche encore.
L'humour si caractéristique, fait de jeux de mots et de situations improbables, est bien présent. le monstre du Loch Ness fait une loutre joueuse de premier ordre !

Pour conclure, Astérix chez les Pictes m'a réconcilié avec la série. Vous n'y trouverez ni chef-d'oeuvre ni révolution mais une bonne appropriation de l'univers. J'aimerais que pour la suite les auteurs s'éloignent un plus de la trame de base pour nous livrer une oeuvre à la fois fidèle à l'esprit de la série mais également originale et innovante.

Note : 7/10
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La sortie de ce tome avait été un petit évènement mais j'y était restée assez hermétique. Souvent, cette BD m'était passée entre les mains et je ne m'y était pas arrêtée et pourtant l'Ecosse est certainement le pays (ou la région...question de point de vue ou de timing) qui me fait le plus rêver.
Pourquoi ce refus? Je suis, par conviction, contre la reprise des personnages après le décès (ou une décision) de (des) l'auteur(s).
Bon, ça ne veut pas dire que les auteurs originels faisaient du bon boulot. Uderzo a fait beaucoup de mal à ses personnages et les derniers tomes de sa main ont été de vraies catastrophes.
Bref, depuis quelques temps, je me suis laissée aller à la lecture de reprises de personnages emblématiques qui m'ont beaucoup plu et j'ai finalement cédé à Astérix chez les Pictes.
Est ce que j'ai aimé? Oui et non.
J'ai trouvé ça divertissant et plutôt bien fait avec quelques bonnes idées que n'aurait sans doute pas reniées ce cher Goscinny.
Je pense même que j'aurais trouvé ça très chouette si je n'avais pas lu ce tome juste après deux excellents tomes de l'âge d'or des aventures du fier Gaulois. en comparaison, l'aventure est un peu plate, trop linéaire, les réparties et jeux de mots manquent d'efficacité et de punch. Et certains incontournables de l'univers écossais, sur lesquels Goscinny se serait certainement arrêtés, n'ont pas du tout été évoqués...dommage.

C'est ma bande dessinée préférée d'Astérix depuis que le célèbre gaulois est désormais dessiné par Didier Conrad et que les textes sont de Jean-Yves Ferri.

J'ai aimé cette rencontre avec ce Pictes congelé au bord de la mer, j'ai aimé le fait que toutes les gauloises tombent sous le charme de ce jeune inconnu provoquant la jalousie des gaulois et qu'elles se mettent à faire des kilts pour tout le village.

J'ai aimé les jeux de mots, les chansons et j'ai été totalement happé par cette histoire ou il y a même une future reine.

Mission accomplie pour moi j'ai passé un bon moment avec la lecture de cet Astérix!

Astérix : Ils sont fous ces romains !
Obélix : Je me sens un peu faible, Panoramix !...
Panoramix : Non Obélix !... Tu n'auras pas de potion magique ! Je t'ai dit mille fois que tu étais tombé dedans étant petit !

Une reprise d'Astérix qui respecte les codes établis par les pères de cette BD. On retrouve Uderzo dans les traits de Conrad. Nos gaulois sont fidèles à nos souvenirs. Et on retrouve Goscinny dans le scénario de Ferri. Les nombreux jeux de mots sont bien présent même si l'histoire en elle même est gentillette pour ne pas dire simpliste.
Et puis j'ai été déçue qu'Idefix se voit refuser le voyage. Je l'aime bien moi ce petit chien... Obelix sans Idefix c'est un peu comme si on lui changeait la couleur de ses braies!

Tant de choses ont été annoncées et dites à propos d'Astérix chez les Pictes qu'il est difficile d'apporter sa pierre à l'édifice. Mais l'exercice est bien plus facile qu'il l'a été pour Jean-Yves Ferri et Didier Conrad. Ce trente-cinquième album est une histoire de transition, une étape dans la bibliographie consacrée au petit gaulois. L'ombre de Uderzo est omniprésente, est-ce une impression fausse ? En tous cas, son influence transparait à chaque instant.
L'ambiance générale, le contexte, les relations entre les personnages, les dessins, les jeux de mots, l'humour tout cela est fidèle à la série, les chansons en plus (les adeptes se souviendrons sans doute de l'Odyssée d'Astérix). Il n'y a pas ici de copier-coller. La qualité est au rendez-vous. Il ne s'agit pas d'une simple affaire commerciale. Laissons le temps aux auteurs pour développer leur style propre (bien qu'ils disposent d'une marge de manoeuvre réduite). Ainsi les disputes sont plus fréquentes, le calibrage de l'histoire (un tiers au village, un tiers en voyage, un tiers sur place) prouvent leur volonté d'émancipation.
Pourtant de nombreux éléments déçoivent. le plaisir de revoir nos héros est gâché par l'absence d'Idéfix. L'aventure de nos deux héros manque cruellement d'ambition. Et le scénario n'est pas sans faire penser au Grand Fossé...
Un sentiment mitigé donc, mais contrebalancé par la joie d'avoir une aventure inédite à lire et à relire !

On retrouve bien l'ambiance des anciens Astérix, les dessins sont fidèles aux précédents et les dialogues drôles , donc pas de déception.